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| Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort | |
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Auteur | Message |
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yr86 Barman de la Taverne
Nombre de messages : 1642 Age : 38 Localisation : Saint Brieuc ( malheureusement ) Emploi : chef d'équipe Date d'inscription : 24/03/2006
| Sujet: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mer 31 Mai - 20:08 | |
| Prologue au livre 3
Le chasseur d’Emera virevolta entre les massifs destroyers de classe Vénator. Les tirs des croiseurs intersidéraux essayaient de s’aligner sur l’agile chasseur aramidien, mais malgré tous les efforts des artilleurs, aucun ne s’approcha réellement du chasseur. « Amazone Leader à Escadron Amazone et Rose Noire, prêt dans trente secondes, grogna Emera dans son comlink alors qu’une explosion démente emplissait la verrière de son cockpit. » Le chasseur effectua un double tonneau et se retrouva sur la crête dorsale du Vénator. Un duo de chasseur Torrent V9 surgit alors, l’inondant sous des tirs lasers. « Je sais Jazz, mais t’inquiète pas je maîtrise dit Emera alors que son astro-droide pépiait d’inquiétude. » Les manœuvres du chasseur aramidien devinrent de plus en plus acrobatique, frôlant toujours plus la coque des croiseurs intersidéraux. Les deux chasseurs Torrent se rapprochaient pourtant de plus en plus, augmentant la pression sur le chasseur d’Emera. « Ca vous direz de vous dépêcher un peu maugréa Emera. Mes boucliers sont à moins de 50% du nominal. » « Evitons que Les… commença Milou. Désolé, se reprit-elle. » « C’est rien souffla Emera. » « Décroche à bâbord dans 10 secondes coupa la voix inhabituellement dure de Mary’ane. » Emera décompta mentalement et fit virer sèchement son chasseur. Deux escadrons, un composé de chasseurs aramidiens, l’autres d’une multitude de chasseurs désappareillés surgir et réduirent en poussières stellaires les deux chasseurs clones. Immédiatement l’escadron Amazone fila vers la passerelle du destroyer en formant une série d’arabesques exotiques. Manœuvre de l’innocent, pensa Emera. Encore quelque chose apprit par Lestate. La jeune femme essuya une larme qui commençait à perler à son œil et elle activa deux de ces torpilles. « Escadron Rose noire en couverture, dit Mary’ane. » « L’escadre est prête, ajouta le commodore Saab. C’est à vous de porter le coup de grâce Emera. » « Pour Lestate, murmura Emera alors que les deux torpilles filaient vers la passerelle du destroyer. » Au même instant, les Amazones tirèrent chacune deux missiles sur les moteurs du destroyers. L’arrière du destroyer disparut dans un nuage de feu. « Sortie d’hyperespace dans trois… deux… un… » Un ensemble de 3 destroyers sorti de l’hyperespace dans la brèche dû à l’attaque des Amazones. Le plus gros des trois se mit alors à pilonner les destroyers ennemis de ces massifs canons ioniques lourds. En quelques instants la moitié de la flotte clone fut neutraliser, l’autre moitié tenta de s’échapper. Sur la trentaine de vaisseau survivant, seul cinq destroyers parvinrent à s’enfuir. « Pas mal comme arrivé, remarque Faab. » « En effet, acquiesça Saab. Avez-vous des nouvelles des Centauris ? » « Ils viennent de battre les dernières forces clones en orbite de Ketara, dit Faab. Il semblerait commodore que les clones ont été totalement vaincu. » « En effet Faab, répondit le commodore. Il est temps pour nous de panser nos blessures. Qu’allez-vous faire, si ce n’est pas indiscret. » « Les Marteleurs viennent de perdre leur chef et un de leurs plus grands meneurs, répondit Faab. Nous aussi nous avons des blessures à panser. » « Etes-vous sur que Lestate est mort, demanda Saab, sa voix se brisant sur le nom du commandant clone. » « Mes équipes viennent de finir de fouiller la carcasse de « l’Ombre », et il n’ont rien trouvé malheureusement, soupira Faab. Il faut se résoudre à déclarer Lestate portée disparu en mission. » « Major Emera, appela Saab. » « Oui commodore, répondit la jeune femme. » « Vous êtes la seule famille encore en vie de Lestate. Je pense que vous pouvez prendre les congés que vous avez le droit. » « Accordait le à l’ensemble de mon escadron commença Emera…. » « Je ne sais… » « Et à vous-même commodore, finit Emera. Comme l’a dit Faab, nous avons erdu un de nos plus grands leaders. »
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| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 3 Juin - 12:39 | |
| Chapitre 49 : Thor Cycle de la Renaissance
La douleur lui vrillait les nerfs. Chacune de ces terminaisons nerveuses étaient en feu L’esprit se concentra, luttant pour enrayer le flot de douleurs qui menaçait de l’engloutir. Des murailles psychiques s’érigèrent, laissant s’écraser à leurs pieds les noires vagues de la douleur. Un maelstrom écarlate et noire heurtait violement les murailles psychiques dressées par l’esprit, cherchant la moindre faille. Il chercha d’autres présences. Il savait que au moins trois de ces frères étaient ici, dans cet enfer de douleurs et de tourments. L’esprit tenta en vain de trouver ces semblables. Il les sentait mais il n’arrivait pas à les joindre. Il sentit le plus puissant des esprits s’estompait, puis les deux autres se fondirent aussi dans les ténèbres. Il se trouvait seul et abandonné, affrontant autant qu’il pouvait le noir déferlement de douleur. Petit à petit, les murailles commencèrent à s’effriter, laissant de mince filet de douleurs qui venait de plus en plus troublé la concentration de l’esprit. Une immense vague de ténèbre se massa derrière les murailles, tel un immense fauve à l’attaque. L’esprit tenta de se recentrer, sentant l’attaque se préparer. Il sentit un frémissement et la masse se mis en mouvement, faisant monter la pression sur les barrières psychiques de l’esprit. L’esprit tenta de résister, renforçant les défenses là où il sentait qu’elles cédaient. Malgré les efforts de l’esprit, les barrières cédaient, laissant la tourmente s’infiltrait. Il sentit la douleur refluait jusqu'à lui, commençant à le submerger. D’un coup, toutes les barrières érigeaient par l’esprit s’effritèrent, le plongeant dans les ténèbres. Lorsque Thor s’éveilla, il entendit les roulements des vagues s’écrasaient sur les galets. Il étendit ses perceptions à son propre corps. La douleur était absente, ces organes redémarraient, relançant son métabolisme. Le matin se levait, et la marée refluait doucement vers lui. Il ouvrit les yeux, et le soleil lui fit plisser les yeux. L’air autour de lui était frai et avait des relents iodés. Almania. Quelle force m’a conduit jusqu’ici. Le jeune clone s’ébroua et se releva. Il regarda autour de lui et lista ce qu’il avait sur lui. Son armure de commando en imperium était toujours là, ses blasters lourds aussi. Il plia ces doigts et lança la Force autour de lui. Bien, je suis encore pleinement opérationnelle, pensa le clone. Un bruit le fit sursauter, et instinctivement ces deux fouets se portèrent à ces mains. D’un simple mouvement de poignet, il les fit tournoyer, tranchant les rochers les plus proches, envoyant des milliers d’éclats autours de lui, renvoyant des étincelles de lumières. Je suis toujours en vie, triompha le clone.
Il ne fallut guère de temps à Thor pour rejoindre son ancien quartier général dans un hangar de la zone de transit d’Almania. Il ne restait plus grand-chose de la planque, ravagé par l’incendie suivant la bataille contre Lestate et les membres de la famille d’Emera. Lestate sait couvrir ces traces, pensa le commandant clone. Il entra, passant entre ce qui restait des gonds de la porte défendant son ancien refuge. Il sentit dans la Force le déchaînement de puissance qui avait eu lieu lors de la bataille. Il sentit sa propre aura, un mélange d’une volonté inflexible et de rêve de liberté. Celle de Lestate était encore plus étrange, comme un mélange de ténèbres et de lumière. En s’enfonçant dans la Force, il sentit aussi une autre trace dans la Force, celle de la jeune cousine d’Emera. Thor se rappela qu’il avait sentit son potentiel. L’esprit du clone dériva en pensant à la fillette, et il se retrouva sur une lune, entourée d’enfants de différentes espèces s’entraînant avec des sabres basse tension. Ou suis-je, se demanda Thor. Une autre présence s’étonna de sa présence, et il sentit l’esprit de la jeune cousine d’Emera s’étonnait de sa présence. Immédiatement, Thor coupa sa connexion dans la Force. Comment es-ce possible, seul Lestate avait une telle maîtrise de la Force. Thor regarda autour de lui, et il tendit son esprit vers une plaque de duracier, violement fiché dans le sol à cause d’une explosion. D’une simple poussée mentale, la lourde plaque s’arracha du sol. Thor la maintint en l’air quelques instants avant de la laisser retombé dans un nuage de poussières. Et dire que je n’ai jamais été doué avec la Force, pensa-t-il. Le clone testa son pouvoir pendant de longues minutes, déplaçant et tordant de lourdes barres de métal. Alors qu’il reposait un lourd assemblage fait de duracier et de durabéton, il sentit une présence derrière lui. « Police, levez les mains bien haut, clama un aramidien en uniforme de la milice de sécurité. » « Mais qu’ai-je fais, grogna Thor. » « Cette zone est interdite, répliqua le milicien. Aller, levez vos mains !!! » Thor se retourna lentement, alors qu’un speeder de la milice arrivait. « Levez les mains, ou je tire, hurla le milicien. » Thor avança vers le milicien, qui braqua son arme vers le front du clone. Il sentit sa panique, ainsi que celle des trois autres miliciens qui se demandaient pourquoi l’inconnu souriait. On dirait que Schak n’a pas perdu la main, pensa Thor alors que les miliciens pensaient à la possibilité qu’il soit un membre du gang qui leurs donner du fil à retordre. « Arrêter ou je tire, hurla le milicien !!!!!! » Thor continua d’avançait en souriant vers le milicien. Celui-ci ôta la sécurité de son arme, visa la tête de l’inconnu et tira. Pour Thor le temps parut se ralentir. Alors que la décharge de blaster fusait vers lui, il sortit ces deux vibro-fouet et il activa leurs générateurs de vibration. D’un simple mouvement de poignet, il dévia le tir de blaster et d’un autre geste négligent, il fit tombé le premier milicien. Pour celui-ci, cela n’avait durée que le temps d’un clin d’œil. Il ne lui avait fallut que le temps d’un clin d’œil pour que son adversaire sorte ces armes, dévie son tir de blaster et le fasse tomber au sol. Pour les autres miliciens, la scène était surréaliste. Ils réagirent alors et se mirent à tirer, inondant le clone d’un déluge coloré. Thor appela la Force à lui, et renvoya les tirs de blasters comme ci ce n’était que de vulgaires insectes. D’un geste négligent, il fit voler les blasters des miliciens et d’un autre, il commanda l’ouverture des portes du speeder, assommant les trois miliciens. « Bravo, railla Schak, assis sur un des murs noircis de l’ancien hangar. Tu es très efficace pour un mort. » « Que fais-tu là, demanda Thor d’un ton méfiant. » « Les restes de l’entrepôt sont surveillés par la milice, répondit Schak. Et moi, je surveille la milice. Alors patron, on fait quoi maintenant. » « On bouge, maugréa Thor, avant que d’autres miliciens se demandent ce qui est arrivé à leur petit copain. »
Il ne fallut guère de temps à Schak et à Thor pour rejoindre la nouvelle planque du gang. Les membres de l’ancien groupe de Thor utilisaient un ancien cargo maritime amarré le long des docks d’Almania. « Combien de membres reste-il, demanda Thor alors que lui et Schak montaient la passerelle branlante menant au pont principal. » « Il nous reste à peine un dixième des effectifs, soupira Schak. Le plan concernant l’invasion d’Adelpha nous a mis en première ligne, et on a payé le prix fort !!!! » « Tout ne c’est pas déroulé comme prévu, interrogea Thor. » « Il manquait des troupes, réquisitionnées par Jackal pour couvrir ces arrières dans son cadran, maugréa Schak. On a réussi la mission de justesse. » « Crétin décérébré, jura à voix basse Thor. Il nous aura causé des ennuis jusqu’au bout. » « En plus les adelphiens nous ont identifié, continua Schak. Une fois que vous autres vous vous êtes fait battre, ils nous ont traqué impitoyablement. On a même eu affaire à l’unité de renseignement Ombre. » « Je suis désolé que ça ait tourné ainsi, s’attrista Thor. » « Ce qui est fait, est fait, coupa Schak d’une voix dure. Maintenant l’important est d’aller de l’avant. » « En effet, acquiesça Thor. Et que penses-tu faire pour aller de l’avant ? » « Maintenant que tu es revenu, on va pouvoir reprendre le contrôle d’Almania, proposa Schak. Ensuite on verra. Même les Marteleurs sont en train de se réorganiser, il y a sûrement des opportunités à saisir. » Schak et Thor entrèrent alors sur la passerelle du vieux navire et se dirigèrent vers ce qui était la chambre du capitaine. Schak ouvrit la porte, révélant des quartiers sobres et fonctionnels. « J’ai aménagé tes quartiers comme ceux que tu avais à l’ancienne base, dit-il alors. J’espérai que tu reviennes. » « En effet, je suis toujours là, et je compte bien repartir de plus belle, affirma Thor en entrant dans la pièce. » « Je t’appellerai quand tout les hommes seront là, qu’ils voient que tu es de nouveau de retour, clama Schak en sortant de la pièce. » Thor se retrouva seul dans ses quartiers. Il s’allongea sur son lit, et soupira mentalement. Que fais-je faire, où vais-je aller. Toute ma vie j’ai été un soldat, et maintenant on me demande d’agir en clandestin !!!! | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 3 Juin - 12:40 | |
| Chapitre 49, part 2
Schak regarda quelques instants les images prises par le système d’espionnage de la chambre de Thor. Le clone après c’être allongé quelques instants, c’était relevé et enchaîner les exercices physiques. « Et que va-t-on faire de lui, maugréa un aramidien à coté de Schak. » « Je serai d’avis qu’on l’abatte maintenant, comme nous on fait les forces de sécurité quand elles nous sont tombé dessus, s’emporta un twi’lek à la peau rouge. » « Non, coupa Schak. Il vaut bien plus cher vivant que mort. » « Et pourquoi cela, grimaça l’aramidien. Pour tous, il est mort. » « Alors imagine ce que voudront débourser les autorités pour mettre la main sur le dernier commandant clone anti-jedi encore en vie, trancha Schak. » « Alors on fait quoi, demanda abruptement le twi’lek. On se tourne les pouces en attendant que les aramidiens daignent tomber dessus. » « Non, répondit Schak. J’ai des contacts un peu partout, et je vais les utiliser pour le vendre comme il nous a vendu à sa stupide guerre. »
Thor s’entraînait depuis plus de deux heures, quand son instinct lui souffla qu’il était en danger. Immédiatement, il s’épongea le torse et il remit son armure. Par le mince hublot donnant sur le pont du vieux navire, il aperçut des mouvements furtifs dans les zones d’ombres. Des commandos !!! C’est bien ma veine. Thor recula dans la cabine et vérifia ces vibro-fouets et la charge de ses blasters. Il vit que sur le pont, les commandos se rapprochaient de sa porte, progressant furtivement sur le pont du navire rouillé. Ce sont des bons, remarqua mentalement Thor. Le seul moyen que j’ai de m’en sortir c’est de les surprendre. Le clone se concentra alors, tentant de sentir en lui le flux de la Force. Alors qu’il sentit que le premier des commandos n’étaient plus qu’un un mètre de sa cabine, il envoya une violente poussée dans la Force, arrachant la porte de sa cabine de ses gonds. Immédiatement le clone bondit au milieu des tirs lasers, faisant claquer ces deux fouets. Les commandos avaient réagit rapidement, ce mettant immédiatement à couvert. Thor en profita pour bondir sur le pont, puis d’un magistral saut, sur les docks, situés trois mètres en contrebas. Lors de sa chute, il activa ces blasters, paralysant tout ceux qui se trouvaient aux alentours des speeders. Lorsqu’il toucha le sol, un commando surgit du néant, tentant de le paralyser. Thor se laissa tombé au sol, et lui balaya les jambes dans un ample mouvement. Les projecteurs du navire commencèrent à balayer l’aire de durabéton du quai. D’instinct Thor roula hors de la zone illuminée, le sauvant d’une dizaine de tirs de blasters. Le clone se mit à couvert contre un entrepôt et canarda les commandos qui tentaient de l’atteindre à partir du pont principal du navire. Une dizaine d’entre eux tenta de descendre par la passerelle que Schak et Thor avaient pris quelques heures auparavant. Immédiatement le clone tira sur la passerelle, jetant à la mer les commandos. Pour l’instant je maîtrise, pensa Thor. C’est alors que des sirènes retentirent, et un trio de speeders lourdement armés déboula sur les docks. En fait non, je ne maîtrise pas grand-chose pensa Thor. Alors qu’un tir de blaster lourd arracha le béton à quelques mètres de la cachette de Thor, celui-ci se rua vers le speeder le plus proche. Il s’agissait d’un long speeder noire, pouvant embarqué cinq personnes. Il avait été manifestement modifié, sa carrosserie renforcé et son moteur poussé. Thor le fit démarrer grâce à un vieux truc qu’il avait appris avec les hommes de Schak. Alors que le speeder bondissait sous les ordres de Thor, les traits de laser emplirent l’air, manquant plusieurs fois de le toucher. Il est temps de mettre les voiles !!! Le speeder s’élança entre les entrepôts, poursuivit, par les trois speeders lourds de la sécurité planétaire. Thor les emmena dans les dédales de passage entre les entrepôts, mais les trois véhicules ne le lâchaient pas, ajustant de plus en plus leurs tirs. Alors que le souffle d’une explosion illumina une des ruelles dans laquelle la course poursuite faisait rage, Thor eut une idée. Alors que de lourds blocs de bétons retombait avec fracas, Thor se concentra et parvint à les manipuler, les envoyant droit sur les speeders des miliciens. Deux blocs fracassèrent le ventre d’un des speeders, qui s’écrasa lourdement sur le sol, dans un nuage d’étincelle. Alors que les deux autres ralentissaient pour éviter de subir le même sort, Thor fit un violent demi-tour et se mit à canarder les deux speeders survivants. Ceux-ci se mirent immédiatement à foncer vers lui, le plongeant dans un déluge de blaster. Thor plongea dans une rue perpendiculaire, enfonçant le portail d’une grande usine de fabrication de produits chimiques. L’un des deux speeders ne réussit pourtant pas à passer le virage, et il s’écrasa sur un mur dans une violente explosion. Thor accéléra, tentant de semer son dernier poursuivant avant de pénétrer dans l’enchevêtrement de tuyaux de l’usine. Le dernier speeder se mit alors à tirer de plus belle faisant exploser les cuves de produits chimiques dans un carnaval de couleurs. Alors que Thor et son poursuivant s’enfonçait vers le cœur de l’usine dans un tonnerre d’explosions, le clone eut une idée. Lorsqu’il passa sous un massif rassemblement de tuyaux, le clone ouvrit le toit du speeder et se propulsa sur l’assemblage métallique. Ces poursuivants n’aperçurent pas la manœuvre au milieu des explosions provoquées par leurs tirs incessants. Lorsque le speeder passa dessous lui, Thor tira, pulvérisant les moteurs et les gouvernes du speeder, qui partit en vrille avant de s’écraser contre une cuve de produit chimique, qui explosa dans de grandes flammes vertes. Thor regarda quelques instants le spectacle de l’usine en feu, puis il partit en direction de la sortie, évitant les patrouilles de pompiers qui combattaient l’incendie qui menaçait d’engloutir toute la ville. Alors qu’il avait presque atteint le portail de sortie, Thor entendit un déclic dans son dos. « Fait encore un pas et je t’abas, gronda Schak. » « Et pourquoi ferais-tu cela, demanda Thor. Tu sais aussi bien que moi que je suis plus fort que toi. » « Sauf que si tu fais mine de te retourner, je t’abats immédiatement, menaça Schak. » « Tu n’as pas répondu à ma question remarqua Thor. Pourquoi veux-tu m’abattre ? » « Pour venger tout ceux qui sont mort à cause de tes stupides manœuvres, cracha Schak. On a perdu les deux tiers de nos hommes dans ta foutu rébellion. Et tout ça pourquoi ? Pour se faire traquer comme des chiens galeux. » « Ce n’est pas de ma faute si nous avons été vaincu, soupira Thor. Tu sais que j’en suis le premier affecté. » « Mais tu es toujours en vie, s’emporta Schak. Alors que nombre de nos hommes ont été tué, toi tu es là, comme ci de rien n’était !!! » « Et en quoi cela t’aidera-t-il de m’avoir abattu, demanda Thor. » « Une fois qui auront retrouvé ton cadavre, je leur dirais que tu me manipulais avec tes trucs de jedi pour te servir de moi !!! Au fond c’est ce que tu as fais, tu nous as tous manipulé pour ta petite guéguerre contre Lestate. En fait, tu nous as bien eu !!! Mais maintenant, il est l’heure de payer pour ta traîtrise. » Thor sentit la haine de son ancien second, et il se sentit blessé par cette trahison. Mais il sentit aussi l’explosion approcher, et il se jeta à terre. Lorsque le souffle et le flash se furent dissipés, il regarda autour de lui. L’usine de produits chimiques venait d’exploser, soufflant tout les bâtiments alentours et déclanchant les sirènes d’alarmes de la cité. Thor se pencha vers le corps de Schak, et il vit que le jeune aramidien avait reçu de l’acide sur tout le corps. Il le vit tenter de bouger, cherchant à atteindre son blaster qui commençait lui aussi à fondre sous les effets des mélanges de produits chimiques qu’il avait reçu. Thor jeta un œil sur le moniteur de sa combinaison, et il vit que celle-ci ne souffrait d’aucun dégât. Il se pencha alors vers Schak, dont le visage commençait à disparaître, rongé par un acide. « Ecoute Schak, je suis désolé de tout ce qu’il c’est passé, amis j’ai fais mon devoir. » « Je…te… hait, cracha le jeune aramidien. » « Adieu, dit Thor en se relevant. » Le clone se retourna puis abattit Schak, lui évitant de longues minutes de souffrances. Il fit de même à toutes les victimes de l’explosion qu’il rencontrait. Lorsqu’il atteignit le portail de l’usine, seul le crépitement des flammes et le mugissement des sirènes d’alarmes l’accompagnèrent dans la nuit.
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| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Jeu 8 Juin - 19:35 | |
| Chapitre 50 : Bhaal Cycle de la Renaissance
La douleur le foudroya. En un instant, il passa du statut de puissant commandant, respecté par ces hommes et craint par ces nombreux ennemis, à celui de pauvre pantin brisé dans des nimbes de douleur. Celle-ci déferlait sur lui comme d’immenses auréoles de lumières dévastatrices et vengeresse. Alors que pour beaucoup, la douleur se représentait dans un flot noire et rouge, l’esprit se retrouvait dans une sorte de brouillard blanc lumineux qui lui agressait le corps et l’esprit, comme des milliers de grains de sable érodant la roche. Il tenta maintes fois de résister à la déferlante lumineuse, mais à chaque fois celle-ci s’infiltrait dans les défenses de l’esprit. Maintes fois la douleur le submergea, le noyant dans un tourment lumineux. Mes frères, où êtes vous ? L’esprit appela encore et encore, espérant que l’un de ces frères d’arme viennent à son aide. Mais cela été vain. Il va falloir que tu te sauves seule, petit soldat, railla une voix ténébreuse. Qui êtes-vous, demanda alors l’esprit, s’étonnant que quelqu’un arrive à le contacter dans sa tourmente mentale. Une ombre du passé, et un cauchemar de l’avenir, voilà ce que je suis, ricana doucement la voix. Mais pour l’instant, je te laisse à tes tourments petit soldat. Tu n’es pas celui qui m’intéresse. L’esprit tenta de sonder l’étrange aura que la voix dégagé. Il y avait quelque chose en elle encore plus noire que les ténèbres infinis de la galaxie, que même Lestate ou Azazel n’arrivait pas à égaler. Alors qu’il sentait qu’il avait presque atteint l’origine du sombre être, celui ria une dernière fois, et une vague de douleur incommensurable surgit du néant, balayant l’esprit comme un vulgaire fœtus de paille. Il tenta vainement de résister, mais rien ne l’avait préparé à cette vague de puissance. Les ténèbres se refermèrent sur l’esprit.
Lorsque Bhaal reprit enfin conscience, il n’ouvrit pas les yeux. Le flot de puissance qui le parcourait l’informa aussitôt de l’endroit où il était sur Abeir-Thoril. Ce que les odeurs lui dirent ne le réjouirent pas : il était dans une planque de gnolls, des espèces de gigantesques hommes-hyènes. Bhaal les entendit parler entre eux, dans leurs langages fait de ricanements et d’aboiements. Pas bon,ça. Ils parlent de comment il vont m’assaisonner !!!! Bhaal saisit alors ces deux lames de combat et attendit que les créatures viennent l’attaquer. Il entendit la porte grinçante s’ouvrir et il se prépara à l’attaque. Il projeta son esprit et sentit la présence de trois créatures. Alors que la première des créatures n’étaient plus qu’a un mètre de Bhaal, celui-ci déploya ces ailes, qu’il avait gagné en défaisant un seigneur démon . Les trois gnolls ne comprirent par d’où venait l’attaque. Les deux lames chantèrent et les têtes des trois gnolls tombèrent. Pour la première fois deouis qu’il était revenu à la vie, Bhaal ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une petite pièce de deux mètre sur deux, sans la moindre ouverture à part celle par où était venu ces trois anciens geôliers. Bien pensa Bhaal, ils ne peuvent pas me prendre à revers. Une dizaines de gnolls hurlant montèrent alors les escaliers menant à la prison de Bhaal, se demanda ce qui été arrivé à leurs collègues. Bhaal croisa ces lames, alors que les gnolls se jetaient dans la pièce. Le premier fut promptement tranché au niveau du tronc, alors que la deuxième lame de Bhaal paraît une autre attaque. Le clone inversa la prise et fit fouetter la lame, qui coupa la main d’un des agresseurs qui avait tenté de le prendre par derrière en longeant le mur. Celui qui avait tenté le coup par le coté opposé n’eut pas plus de succès, Bhaal le carbonisa grâce à ces pouvoirs quand celui-ci tenta de la charger. Mes pouvoirs sont toujours aussi puissant, remarqua le clone, alors qu’un fouet de feu se matérialisa entre ces mains et alla fracasser le mur opposé en fauchant plusieurs gnolls. Bhaal contempla la pièce et ne vit que des cadavres étendus sur le sol. Aucun d’eux n’avait eu le temps d’enchainer plus de deux passes d’armes. Bhaal entendit alors d’autres créatures hurlaient l’alerte. On dirait bien que je suis repéré, pensa-t-il en s’élançant vers les escaliers. En quelques bonds, il atteignit le bas des marches et déboula dans une grande salle de garde, où une trentaines de gnolls se dirigeaient vers les escaliers menant à sa cellule. Dès qu’ils virent le clone aramidien surgir des escaliers, ils dressèrent immédiatement un mur de lances. On dirait qu’ils apprennent vite, railla mentalement Bhaal. Trois massifs gnolls aux poils gris se détachèrent du groupe de guerriers, qui referma rapidement son mur de lances, forçant Bhaal au combat. Le premier des chefs de meute gnoll s’élança, faisant de grands moulinets avec sa lourde hallebarde. Bhaal laissa l’attaque lui filer au-dessus de lui, et il s’infiltra sous la garde de la créature. Le gnoll, se rendant compte de son erreur tenta de reculer, mais Bhaal pressa son avantage en lui décochant un formidable coups de pied dans le genou, ce qui le brisa. Le gnoll tomba sur le sol en glapissant de douleurs et de frustration. C’est alors que le deuxième chef de meute gnoll chargea. Bhaal croisant ces lames pour parer toutes attaques. Au dernier moment l’immense créature se jeta sur le coté, et arracha les deux lames de Bhaal. Celui-ci réagit d’instinct et fit un croc en jambe à la créature qui tomba lourdement sur le sol de pierre et s’assomma. Alors que Bhaal tentait de récupérer ces armes, le dernier chef de meute chargea, sur de sa victoire. Alors que la créature écumante fonçait vers lui, Bhaal esquissa un sourire. Alors que l’immense bipède gris n’était plus qu’a deux mètres de lui, Bhaal entonna une formule, et une vingtaines de projectiles rougeoyant surgir, fonçant vers le gnoll. Celui-ci s’arrêta immédiatement et se mit en position de défense. Cela lui fut fatal, car Bhaal c’était mis en mouvement et il bondit dans le dos de la créature, lui brisant les cervicales. Le clone sentit une présence dans son dos et il se retourna vivement. Le premier gnoll tentait de l’atteindre avec sa hallebarde, malgré son genou cassé. Bhaal se concentra et il appela à lui ces deux lames qui le rejoignirent en traversant le gnoll sous lequel elles se trouvaient, ainsi que celui qui le menaçait. Voyant que leurs chefs étaient tombés, les guerriers gnolls décidèrent de charger, leurs lourdes hallebardes en avant. Bhaal vit la marée de fer et de chair ce diriger vers lui. Il se concentra un instant et il formule lui vint à l’idée. Le clone entonna une sombre litanie et les pierres derrière lui se détachèrent et ravagèrent les rangs des gnolls. En quelques instants, les deux tiers des assaillants avaient péri sous le déluge de lourds parements rocailleux. Les quelques survivants sortirent en hurlant de la pièce, préférant le déshonneur de la lâcheté au baiser de la mort. Bhaal projeta son esprit vers la grande porte, et il sentit qu’au moins un bataillon de cinquante gnolls l’attendait, impatient de venger leurs frères d’armes. En explorant un peu mentalement les alentours, il sentit qu’une autre équipe de gnolls l’attendait aussi. Ceux-ci était équipé d’arcs et d’arbalètes, et ils comptaient visiblement s’en servir. Ne les faisons pas attendre pensa Bhaal avec un léger sourire. Le commandant clone se dirigea à pas mesuré vers la porte de la grande salle. Comme il s’y attendait, les gnolls reculèrent pour le forcer à sortir à découvert. D’une simple poussée psychique, la porte de la grande salle vola en éclat. Mince, un peu trop fort, pensa Bhaal. Je voulais juste l’ouvrir avec la classe. Le clone continua son avancé, et comme il l’avait prévu, les archers gnolls déchaînèrent une grêle de flèche sur lui. D’une simple pensée, Bhaal créa un mur de flamme autour de lui, qui eut pour effet de détruire instantanément touts les projectiles qui se dirigeaient vers lui. Alors que les flammes étaient à peine retombé, le clone déploya ces ailes. Immédiatement les gnolls le chargèrent, craignant qu’il s’échappa. Stupide créature, pensa Bhaal, méprisant. Les deux lames sortirent instantanément de leurs fourreaux, et le premier gnoll ne sut jamais d’où venait l’attaque qui lui ôta la vie. La danse écarlate commença. Bhaal, au milieu de la meute de créatures vociférantes dansait la danse de la mort, prenant les vies comme un faucheur récoltant les épis de blés. Rapidement les gnolls commencèrent à paniquer, voyant que leur ennemi solitaire était en train de les défaire sans aucune difficulté. Une quinzaine de gnolls firent mine de s’enfuirent, puis ils se réorganisèrent en une phalange impeccable alors que Bhaal fauchait les quelques intrépides qui tentaient encore de l’affronter. Lorsque le dernier gnoll tomba, Bhaal vit la phalange se diriger vers lui. On dirait que vous apprenez vite, pensa tristement Bhaal. Mais il y a certains adversaires qui ne sont pas à votre portée. Dans un geste presque mélancolique, Bhaal leva le bras. La foudre et le feu jaillirent des doigts du commandant clone, balayant les gnolls comme s’ils n’étaient que de vulgaires poupées de chiffons. Aucunes des créatures ne survécut à l’attaque de Bhaal. Celui-ci déploya dans le ciel et s’éleva dans les cieux et contempla la région. Il ne lui fallut guère de temps pour se repérer. Un fort au sud de Bérégost, dans la région sud de la Porte de Baldur, j’aurai du m’en douté, c’est ici que j’ai vaincu le seigneur démoniaque. Le problème c’est qu’il va falloir que je rallie la Porte de Baldur à pied pour pas me faire repérer. Le commandant clone calcula rapidement combien de temps il lui faudrait pour rallier Béregost, la ville la plus proche puis il entreprit la longue marche qui lui permettrait de sortir de la forteresse et espérait-il de ce cauchemar. | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Jeu 8 Juin - 19:36 | |
| Chapitre 50, partie 2
Jimli était en train de joué à colin maillard avec sa servante favorite quand un de ces hommes entra précipitamment dans son immense bureau. « Seigneur, un des artefacts de surveillances vient de s’activé !!! » « Lequel, demanda le nain en repoussant d’une tape sur les fesses la plantureuse servante. » « Celui concernant Bhaal, répondit le garde, quelque peu gêné de la position dans laquelle il surprenait son très grincheux nain de patron. » Jimli bondit sur ces jambes et se rhabilla à toutes vitesses. « Il va falloir examiné ça, dit le nain en grattant son nez proéminent. Oui, il va falloir examiner ça tout de suite. Démetra, annule mon bain annuel, j’ai une urgence, beugla-t-il à l’attention de la servante dénudé. » Il ne fallut que quelques minutes pour que Jimli, suivi par le garde ne descende de son bureau dans sa tour jusqu’à la salle des coffres de la forteresse des Marteleurs. Au milieu de la salle, une sphère d’habitude translucide, rougeoyait. Jimli regarda les runes elfiques inscrit dessus, puis il consulta une carte représentant la cote des épées. « Par la barbe de Moradin !!!! Garde alerté immédiatement le commandement des Marteleurs, ordonna-t-il. » « Est qui est-ce Monseigneur, demanda le garde. Je vous rappelle que le Seigneur Heiroé est mort. » Jimli se retourna aussi sec, et monta en direction de son bureau. « Contacté Pash et Faab, à bord du « Sculpteur d’argent » et du « Rédemption ». Expliquez leur ce qui se passe ici. » « Mais pourquoi vous ne le faites pas vous-même Monseigneur, hoqueta le garde. » « Je part sur l’heure voir par moi-même ce qu’il en est, répliqua Jimli. DEMETRA !!!! Préviens les cuisines et le bordel, qu’ils annulent mas soirée privée avec mes concubines !!! » « Mais Monseigneur, vos douze nouvelles maîtresses que vous aviez demandé pour fêter vos trois cents ans arrive ce soir, s’exclama la servante. » « Pas grave, dite leur qu’une affaire urgente me demande ailleurs, clama Jimli en prenant son armure et ces haches. Je reviendrais dans peu de temps. »
Bhaal était content de lui. En deux jours, il avait parcourut les deux tiers de la distance qui le séparait de la ville de Béregost. Mais pourtant, le clone était soucieux. Lors des deux journées précédentes, il avait croisé deux convois fraîchement attaqué, et les traces qu’il avait repéré le portait à croire qu’une troupe de soldats humains, sûrement des maraudeurs se dirigeait vers la petite ville. Si je dois traversé une troupe de brigands pour arriver en ville, je peux dire au revoir à la discrétion !!! A la tombée de la nuit, alors qu’une pluie fine commençait à s’abattre sur la région, les craintes de Bhaal se confirmèrent. Lorsqu’il arriva aux sommets des collines ceinturant l’est de Béregost, il aperçut dans le contrebas une troupe d’au moins cinq cents humains se séparer en différentes colonnes pour prendre la ville en tenaille. Immédiatement le clone défit son paquetage et il en sortit un lot de flèches de feu. Il en encocha trois sur son long arc de deux mètres et il visa avec soin les bâtiments les plus éclairés de la ville. La corde de l’arc chanta et les trois projectiles allèrent fracassé la vitre de la plus grosse bâtisse à l’entrée sud de la ville, une auberge avec une enseigne massive en forme de barrique. Immédiatement des hommes en arme sortirent de la bâtisse. Ceux-ci aperçurent immédiatement les brigands qui se dirigeait vers la ville et sonnèrent la cloche d’alarme. Des dizaines d’hommes en armes sortirent des maisons et s’empressèrent de barricader les rues de la ville. On dirait qu’ils savent mener leur barque ceux-là !!! Des dizaines de traits surgirent de la ville, fauchant les brigands qui étaient encore trop loin des murs de la cité, mais aussi malheureusement pour eux, complètement à découvert au milieu de champs cultivés. Un tiers seulement arrivèrent au contact et les miliciens de la ville les chargèrent impitoyablement. Alors que Bhaal contemplait la bataille, une vingtaine de brigand surgit alors du néant. « C’est lui, attraper le, hurla alors un des brigands. » Bhaal esquiva la première attaque, et il enfonça son genou dans l’estomac de l’impudent qui l’avait chargé. Un deuxième brigand fit l’erreur de se mettre en garde trop tard, et les deux lames de Bhaal le coupèrent en deux, comme un vulgaire saucisson. Comprenant qu’ils avaient affaire à une forte partie, les brigands se regroupèrent puis entourèrent Bhaal. « Rends-toi, et on essayerais de ne pas te faire souffrir, railla le chef des brigands, un rouquin décharné au regard malveillant. » « Moi j’ai une autre proposition, clama Bhaal. Rendez-vous, et j’en épargnerais peut être quelques uns d’entre vous. » Plusieurs brigands crurent qu’ils avaient leurs chance, et ils chargèrent Bhaal. Le premier fut accueillit d’un magistrale coup de pied au visage, alors qu’un second finissait embroché derrière Bhaal, n’ayant pas vu la lame du clone. Un troisième tenta d’attaquer sur le flanc, mais d’une simple poussée dans la Force il se retrouva empalé sur une branche d’arbre. « Ma proposition tiens toujours, maugréa Bhaal en enlevant le corps empalé sur sa lame avec un grand coup de pied. » « La mienne aussi étranger, maugréa le rouquin. J’ai deux archers qui t’ont en ligne de mire et qui peuvent te tuer à chaque instant. » Bhaal étendit son champ de perception, et il sentit la présence des deux archers dans les arbres alentours, ainsi qu’une troisième présence qu’il n’arrivait pas à identifier. En une fraction de seconde, Bhaal arma ces deux bras, et les deux lames volèrent vers les deux archers, les clouant aux troncs d’arbres. « Et que fais-tu maintenant que tu es désarmé ? » « Je ne suis jamais désarmé, murmura Bhaal. » Les deux épées fendirent l’air en tournoyant, tranchant plusieurs têtes au passage, et Bhaal lança une nuée d’éclair. En un instant il bondit sur le chef des brigands, et sa tête tomba au sol dans un bruit mat. Les brigands survivants regardaient la scène, incrédule. « Barrez-vous, siffla Bhaal sur un ton de menace. » Les quelques survivants disparurent quasi instantanément dans la nuit. Alors que Bhaal essuyait ces deux lames, des applaudissements retentirent. « Tu as toujours ton niveau au combat, commenta Jimli. » « Jimli, je présume, soupira Bhaal. » « Pour vous servir, ironisa le nain en faisant un semblant de courbette ironique, et ceux malgré son armure. » « Que veux-tu, interrompit Bhaal. » « En effet c’est une question, soupira Jimli. Pour l’instant que tu décides de venir avec moi. » « Décide !!!! Je ne pense pas que je sois en situation de décidé, railla Bhaal. Vous allez vous empresser de rapporter mon existence aux aramidiens. » « Désolé de te décevoir mon garçon, mais pour l’instant non, contra Jimli. Alors que décides-tu. » « Je serais libre de partir à ma guise, demanda Bhaal. » « En effet, acquiesça Jimli. » « Alors je vous suis, pour l’instant, conclut Bhaal. » Les deux nouveaux compagnons s’enfoncèrent alors dans la nuit, laissant les miliciens de Béregost mettre en déroute les derniers brigands.
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 13 Juin - 20:16 | |
| Chapitre 51 : Azazel Cycle de la Renaissance
La douleur s’abattait sur lui, telle d’immenses vagues noirâtres. Pourtant contrairement aux autres qui tentaient de les repousser, celui-ci les laisser venir jusqu’a lui et il se nourrissait de leur puissance obscure. Alors qu’autour de lui ces frères luttaient pour ne pas être submergé par la douleur et la peur, lui les laisser venir à lui, s’en nourrissant. A chaque instant il devenait plus puissant, plus fort. Bien, il semblerait que toit tu ais compris comment vaincre cette épreuve périlleuse, dit une voix à la fois douce et froide. Où es-tu, demanda l’esprit ? A la fois tout proche et à des années lumières de toi, répondit le second esprit. Une nouvelle vague de douleur se rua vers l’esprit. Celui-ci s’apprêta à la recevoir. Malgré cela, celle-ci faillit l’engloutir, l’envoyant ballotter dans des flots déchaînés de douleurs, de colère et de frustration. Où sommes nous, demanda l’esprit quand il réussit enfin à se stabiliser. Pour les gens du commun, il s’agit des portes de la mort. Certains diraient même les portes de l’enfer. Je ne pourrais pas tenir indéfiniment, geignit l’esprit. Il faudra que tu tiennes le temps nécessaire, seul ta volonté pourra te sauver mon frère. L’esprit se recentra sur lui, et il se mit à absorber l’énergie tumultueuse qui se nouait autour de lui. Il sentit que l’autre esprit, celui du plus doué de ces frères d’armes, faisait de même, bien qu’en quantités beaucoup plus grande. Son corps se tendit et l’esprit tenta d’emmagasiner encore et encore de l’énergie. Peu à peu le flot se calma, son énergie absorbé par les deux esprits. Nous avons réussi, s’exclama l’esprit. Ne te réjouis pas trop vite, maugréa le second esprit. Une vague immense de ténèbre apparut au loin, s’approchant et enflant à toute allure. Non !!!!!!!!!!!!! Hurla l’esprit. Il tenta en vain de retrouver son frère d’arme, mais il ne réussit qu’a percevoir les tourments de ces deux autres frères. La vague enflait de plus en plus, prenant des proportions dantesques. Jamais je ne pourrais la vaincre, pensa l’esprit. Tes limites sont celle que tu t’autorises, souffla alors la voix du second esprit. Le… tenta de dire le premier esprit. Une vague de lumière surgit alors du néant et se rua vers la vague ténébreuse. Elle était constitué d’énergie pure, une manifestation de la puissance du bien que pouvais accomplir les commandants clones. Les deux vagues se fracassèrent dans un choc apocalyptique. Oui, exulta l’esprit. Il tenta de rejoindre l’esprit de son frère d’arme, mais celui-ci avait disparu. Quand il essaya avec ces deux autres frères, il sentit leurs présences s’estomper dans le néant. Que ce passe-t-il ??? Alors que l’esprit essayait de retrouver ces frères disparus, une onde de choc dû au choc entre les deux déferlantes d’énergie l’atteignit, et l’envoya dans les ténèbres. Il essaya quelques instants de lutter, mais une vague d’épuisement le submergea, et il s’enfonça lentement dans les ténèbres. Il est temps que tu te reposes petit soldait, railla une voix froide et dur. Oui, il est temps que tu te reposes car bien des épreuves t’attendent. Lorsque Azazel reprit enfin conscience, il se trouvait dans un chambre à l’intérieur d’une grande demeure. Instantanément, le commandant clone enfila son armure de combat et comptabilisa les équipements qu’il avait en sa possession. Apparemment, ils ne m’ont rien pris, soupira Azazel. Il fit le tour de la chambre et regarda s’il n’y avait pas quelque chose d’utile. La pièce possédait de nombreuses étagères, croulant sous le poids de livres, principalement des livres de contes et de légendes venant d’Abeir-Thoril, ainsi que des bestiaires et des livres de stratégies militaires quelles soient terrestre ou spatial. Bhaal serait heureux ici, se dit l’esprit. Alors que le clone avait quasiment fini son inspection, un droide protocolaire ouvrit la porte et entra dans la chambre, apportant un plateau fumant, contenant un solide petit déjeuner. Le droide se tourna alors vers le clone. « Bienvenue à vous, Azazel, dit le droide. Je suis G4-PO, relation humain/cyborg. Je parle couramment 6 millions de langues et je suis programmé pour le protocole. Accessoirement je suis capable de gérer l’entretien et la vie d’une maison, ainsi que l’éducation d’un jeune enfant turbulent. » « Comment sais-tu qui je suis, questionna le clone. » « Mon jeune maître m’a averti de votre arrivée, bien que je ne m’attendais pas à ce que vous apparaissiez dans le lit de la chambre de mon jeune maître. » « Et qui est ce jeune maître, continua Azazel. » « Il m’a dit de vous répondre que c’est à vous de trouver vos réponses, répondit le droide. Je doute que cela vous satisfasse mais ce sont les ordres, vous savez ce que c’est. » Azazel hocha la tête, alors que le droide posait le plateau de nourriture sur le bureau de la chambre. « J’ai pris la liberté de recharger vos armes et équipements, ainsi que de connecter le portail holonet de la maison, afin que vous puissiez vous mettre au courant des dernières nouvelles, continua le droide. » « J’ai une question G4-PO, dit Azazel au bout de quelques instants de silence. Ai-je le droit d’aller où je veux, comme bon me semble. » « Il me semble que ce soit la règle quand on est invité chez des aramidiens, dit le droide en sortant de la pièce. Excusez moi Monsieur, mais j’ai des instructions à donner pour le repas de midi. » Azazel resta quelques instants plantés au milieu de la pièce, quelque peu déboussolé par la tournure des événements.
Au bout d’une demi heure, et après avoir avalé le solide petit déjeuner préparé par G4-PO, Azazel décida de sortir et d’explorer le lieu où il se trouvait. Il s’agissait d’une vaste demeure à flanc de colline. A quelques kilomètres de là se trouvait un petit village, nichée au creux d’une vallée. Alors qu’Azazel était perdu dans ses contemplations, G4-PO s’approcha de lui. « C’est un endroit tranquille, remarqua Azazel. » « En effet, qui y viendrait y cherché un commandant clone censé être mort, railla le droide. » « Je te trouve bien moqueur pour un droide de protocole, s’exclaffa Azazel. » « Mon jeune maitre et son ami zabrak ont modifié mes systèmes de logique, afin d’avoir de meilleurs capacités d’analyse de mes expériences passés, répondit le droide. » « Et que te dise ces capacités logiques améliorés, questionna le clone. » « Que vous avez une question, répondit le droide. » « En effet, acquiesça le clone. Pourquoi dis-tu mon jeune maître en parlant de Lestate. » « Parce ce que je l’ai vu grandir, et faire un bon nombre de bêtises avec toute sa troupes d’amis, philosopha le droide. » « Il en a fait tant que ça, souria Azazel. » « Et encore plus, dit alors le droide sur un ton jovial. Je l’ai vu démonter une grenade thermique pour savoir comment ça marche, piquer des chasseurs alors qu’il touchait à peine les pédales. Et bien d’autre encore. » « Je n’ai pas ce genre de souvenirs, soupira Azazel. Et je n’en aurai jamais. » « On vous as volé votre enfance, compatit le droide. Mais Lestate vous a donné une nouvelle chance, profitez-en. » « Tu as sûrement raison, soupira Azazel. » « Mais j’ai toujours raison, clama le droide en prenant la voix de Lestate. » Azazel éclata alors de rire.
Dans le centre des services de renseignements aramidiens, une console bipa, et un technicien blasé par des années de service se pensa dessus. Il parcourut rapidement le rapport qu’avait synthétisé le centrale informatique du centre et son intérêt s’éveilla, malgré la dizaine d’heure de garde qu’il venait d’effectuer. « Major Vanna, j’ai quelque chose pour vous, s’exclama le technicien. » Le major, une twi’lek à la peau rouge se dirigea alors vers le technicien d’un pas vif. « Qui y a-t-il, demanda la twi’lek portant un uniforme de la flotte. » « Après la bataille d’Abeir-Thoril, le commandement nous a demandé de surveillé de près tout les endroits où les clones avaient vécu, expliqua le technicien. » « Je sais, nous en avons discuté longuement avec le commodore Saab, coupa la twi’lek. Et qu’il y a-t-il ? » « Un senseur d’espionnage installé à l’ancienne résidence d’Heiroé et de Lestate Tha’ar sur Adelpha c’est activé, finit le technicien, presque à bout de souffle. » « Identification, demanda le major. » « Probabilité élevée qu’il s’agisse d’Azazel Major, répondit le technicien. Que faisons-nous maintenant ? » « On va vérifié l’information, dit le major. Je pars immédiatement avec une escouade d’assaut sur zone. » « Dois-je avertir le haut commandement, demanda le technicien. » « Négatif, répondit le Major Vanna. S’ils le savent, ils vont s’y précipité et faire échoué l’opération. Vous le ferez lorsque je vous aurait recontacté. » Le major sortit alors de la salle principale du centre, en pensant à la future opération qu’elle allait mener. | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 13 Juin - 20:18 | |
| Chapitre 51, part 2
Azazel dormait profondément lorsque G4-PO vint le réveiller. « Monsieur, il faut que vous partiez, chuchota le droide. Je viens de recevoir un rapport indiquant que des commandos des renseignements se dirige par ici pour vous capturer. » Instantanément le clone se réveilla, et il enfila prestement son armure. « Comment le sais-tu, demanda-t-il au droide. » « Feu mon maître avait installé tout un système de surveillance des communications militaires dans ce secteur, et il s’active quand cette maison est mentionné, répondit le droide. Avez-vous un moyen de vous échapper ??? » « « L’Ombre Nébuleux » est dans le secteur, et il a les codes pour traverser discrètement le bouclier de protection, répondit Azazel. » « Dans combien de temps sera-t-il là, demanda le droide en scrutant la nuit. » Azazel sortit une balise, et tapa une série de chiffres et de commandes. « Dans 20 minutes, répondit enfin le clone. » Le droide haussa ces épaules, avec une sorte de lassitude factice et il répondit : « Ils seront là dans 15 minutes, il va falloir combattre. » « Je ne veux pas que des gens meurent, objecta Azazel. » « Des gens meurent tout les jours, soupira G4-PO. La vie est un risque de mourir. C’est à vous de voir Azazel. Abandonnez-vous la partie maintenant ou bien utilisez-vous cette deuxième chance. »
Les trois navettes lambda du Major Gio’Vanna atterrir sans bruit aux abords de la propriété obscure. Les scanners n’avait repéré qu’une forme de vie, identifié comme un aramidien endormi. Gio espéra qu’il s’agissait bien de leur proie. Elle et ses hommes se mirent en mouvement lorsque les sas des navettes s’ouvrirent. En quelques instants toutes les unités de Gio s’était positionné autours de la maison, créant un véritable réseau empêchant à quiconque de sortir. Lorsque toutes ces unités lui signalèrent qu’elles étaient en place, Gio sortit son comlink et tenta de joindre le centre de renseignement. Seul des crépitements indistincts lui répondirent. Bizarre, pensa le Major. D’un simple double clic, elle ordonna à toutes ces unités de faire mouvements vers les positions d’assaut. C’est alors que de puissants projecteurs s’allumèrent, éclairant toute la propriétés, ainsi que les vaisseaux et les troupes du Major Vanna. Un droide apparut alors sur le toit du bâtiment et annonça grâce à un porte-voix : « Mesdames, Messieurs, vous êtes sur une propriété privé, je vous suggère de partir immédiatement avant que les systèmes de sécurités vous neutralisent. » Le major fit un signe de tête, et les snipers de son unités détruisirent les puissants projecteurs. « Puisque que vous le prenez ainsi soupira le droide en appuyant sur une commande à distance. » Une vingtaine de batteries turbolasers surgirent alors du sol, et tirèrent sur les trois navettes, qui partirent quasi instantanément en fumée. Le major entendit alors un horrible crissement dans son comlink. « Ils nous brouillent, s’exclama son second. » « A l’attaque, ordonna Gio en chargeant vers le bâtiment. »
Azazel regardait les commandos se dirigeaient vers le bâtiment en tirant des grenades fumigènes pour couvrir leur avancée. « Il me semble qu’ils veulent vraiment en découdre, remarqua G4-PO. » « Alors il va falloir les affronter soupira Azazel. » « Et que fait-on, demanda le droide ? » « On les attends, et toi tu restes en arrière, ordonna Azazel. » « Comme il vous plaira Monsieur, répondit le droide en se mettant en retrait. »
Il ne fallut à peine deux minutes pour que les commandos se massent derrière les portes menant à la chambre où se trouvait Azazel. Lorsque Gio arriva, les commandos firent sauter la porte et s’élancèrent dans la pièce. Lorsque les grenades fumigènes se dissipèrent, ils aperçurent le droide qui les avait menacé. « Je vous répètes, Mesdames Messieurs, qu’il vaudrait mieux pour vous de partir. » « Sinon, quoi boite de conserve, défia un des soldats. » « Sinon c’est moi qui vous expulserez, gronda Azazel en activant son double sabre laser. » Immédiatement des torrents d’énergie convergèrent vers lui. D’un simple balayage de ces lames rouge et bleu, Azazel les renvoya vers le plafond, provoquant son effondrement. « Ne m’obliger pas à vous blesser, prévint le clone d’une voix douce. » Les soldats se remirent à faire feu, et Azazel para et renvoya les tirs presque à contrecoeur. Plusieurs soldats tentèrent de l’affronter au corps à corps. D’une simple poussée avec la Force, Azazel les envoya au travers de la fenêtre. Au loin, il entendit le grondement des propulseurs de son vaisseau. Alors qu’il paraît les tirs, il sentit une présence derrière lui. Il voulut se retourner, mais un tir le frôla et abattit le commando qui avait descendu en rappel le long du bâtiment. Azazel vit alors G4-PO déchaîner une tempête de tirs sur les commandos, qui se replièrent dans la confusion, tentant d’échapper à la mortel précision du droide. « Tu ne m’avais pas dit que tu étais armé, s’écria Azazel. » « Vous ne m’aviez pas dit que vous possédiez un sabre laser, répliqua G4-PO. Aller, votre vaisseau arrive, allez-y, je vais les retenir. » Azazel sauta au travers de la fenêtre fracassé et il monta à bord de « L’Ombre Nébuleux », alors que les commandos tentaient vainement d’arrêter le droide. Ils ne remarquèrent leur erreur que quand Azazel décolla et tira dans le bâtiment, faisant exploser les murs et tuant les survivants des commandos. Merci G4, pensa le clone, en dirigeant son vaisseau vers les zones les moins habités de la planète.
Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 13 Juin - 20:18 | |
| Epilogue du cycle de la Renaissance
« Nous sommes réuni en ce jour mes frères et sœurs pour honorer la mémoire d’un des notre qui tomba au combat. Lestate était un de nos héros de guerre, mais aussi un ami fidèle et un compagnon affectueux. Nous lui rendons hommage aujourd’hui afin que son œuvre ne soit pas vaine et que dure la paix pour laquelle il c’est tant battu. » Le prêtre se retira, laissant alors à la foule la vision d’un cercueil sur un bûcher funéraire. Emera approcha alors une torche et le bûcher s’embrasa, incinérant les « restes » de Lestate. « Puisses-tu reposé en paix mon amour, sanglota Emera. Moi aussi je t’aimerais toujours. » La jeune femme s’effondra au bord du bûcher en pleurant. Ses parents la prirent dans leurs bras et l’éloignèrent, alors que les personnes regardaient les restes de Lestate partir en fumée. « C’est un jour sombre pour les Marteleurs, dit Saab à Faab. Vous avez perdu vos deux grands leaders. » « Je peux vous retourner le compliment, soupira Faab. La perte de Lestate est aussi un mauvais coups du sort pour vous. »
Au loin, un trio d’individus observaient l’enterrement. « Jolie cérémonie, railla Lestate. Ca fait chaud au cœur tout ces braves gens pour moi. » « Tu es sur de ce que tu vas faire, questionna Jée-dai. Tu abandonnes beaucoup mon ami. » « Je fais mon devoir, répondit Lestate. D’ailleurs, il va falloir que j’aille visité ta tombe, pour honorer la tienne !!! » « Si ça te fais plaisir, maugréa Jée-dai. Au moins moi aussi j’ai eu n belle enterrement. A part le fait que tu as faillis fracassé le crâne à la sénatrice Laverd. » « C’est vrai, ce jour là elle m’a presque fait croire qu’elle pouvait éprouver des sentiments pour quelqu’un d’autre que sa petite personne. » « Personnellement, je vous déconseille d’aller sur la tombe de Jée-dai, remarqua Yr86. Cela serait dommageable pour vous si quelqu’un vous voyez. » « En effet, acquiesça Lestate. Il ne faut pas que j’oublie que je suis mort !!! Si on me voyait ça ferait un peu désordre !!! » « Et que fait-on maintenant, demanda Jée-dai. » « Luttons et mourrons pour une galaxie qui ignore notre existence, dit Lestate en faisant demi-tour. Il est temps pour nous de vaincre dans l’ombre. »
Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Ven 23 Juin - 17:57 | |
| Chapitre 52 : Obsession Cycle des retrouvailles
« Alors commodore, cette cérémonie, demanda l’enseigne gardant l’entrée des bureaux du commodore Saab. » « Il n’est jamais facile de dire adieu à un ami, Dofu, répondit Saab d’un ton las. Mais bon c’était une belle cérémonie, il aurait sûrement apprécié. » « J’en suis sur acquiesça l’enseigne. » « Alors quelles sont les nouvelles du vaste monde, demanda Saab. » « Nous venons de recevoir le rapport préliminaire sur les dégâts dû à l’offensive des clones, dit l’enseigne. » « Et alors, on c’est pris quoi : une défaite ou bien une déroute, railla Saab. » « En fait, nous n’avons pas trop souffert au niveau matériel, répondit l’enseigne. Les clones ont pris nos installations avec le minimum de dégâts possibles et ils ont continué à utiliser les installations. » « Bien, bien, et pratiquement ça signifie quoi ? » « Que la plupart de nos installations offensives et défensives sont opérationnelles, s’exclama l’enseigne. C’est comme si les clones auraient voulu préserver nos installations pour pouvoir les utiliser plus tard. » « Et niveau humain, interrogea Saab, s’attendant au pire. » « Et bien comme pour les dégâts matériels, les clones ont au maximum préserver les troupes. Nous avons perdu moins du centaine de milliers d’unités, et ceux malgré les lourdes pertes lors de la bataille d’Aramidia. » « Et bien Dofu, on dirait que la situation n’est pas si catastrophique que ça, soupira Saab. » « En effet, affirma l’enseigne. Par contre j’ai relevé trois rapports intéressants que vous devriez lire dans les plus brefs délais. » « Et de quoi parlent-ils ces fameux rapport, maugréa Saab. » « De deux commandants clones survivants, lâcha l’enseigne sur un ton glacial. »
« Alors Faab, l’enterrement de Lestate c’était comment, demanda Pash en s’approchant du zabrak sur sa chaise à répulseur. » « C’était un bel adieu, soupira Faab. Mais bon, la vie continue, comment c’est passé ton opération. » « J’y ai survécu, c’est déjà pas mal, dit le toydarien laconiquement. » « Tu as perdu des capacités physiques, interrogea Faab. » « Je ne pourrais plus jamais volé, dit Pash d’une voix dure. Mais bon, ça s’explique aussi par mon âge, ajouta tristement le toydarien. » « Et maintenant on fait quoi, demanda Faab. » « J’allais te poser la même question, patron, répondit Pash. » « Excuse moi, hoqueta Faab. Mais tu m’as bien appelé patron là !!! » « En effet, acquiesça la créature vert boue. » « Mais, mais, on avait dit que c’était toi qui prendrais la tête des Marteleurs, bégaya Faab. » « C’été avant que je me fasse allumé par ces vaisseaux clones et que l’on m’opère, coupa Pash. Ecoute Faab, les Marteleurs ont besoin d’un chef jeune, dynamique et rusé et pas d’une vieille carcasse usée comme la mienne. » « Mais je ne sais… » « Il n’y a pas de mais gamin, coupa Pash. Tu feras un grand chef de l’organisation, comme Heiroé le fut. Et puis au début je t’aiderai à te mettre dans le bain. » « D’accord, lâcha Faab après quelques instants de réflexions. Je vais préparé mon transfert sur le « Sculpteur d’étoile ». » « Pourquoi tu ne commandes pas à partir du « Renaissance », s’étonna Pash. » « C’est.., enfin c’était le vaisseau de Lestate, répondit Faab. » « Tu l’as commandé bien des fois, et il te revient de droit, ainsi que toute la flotte de Lestate, maugréa Pash. » « Alors vu que tu es d’accord, je conserverais les vaisseaux, soupira Faab. » « A quoi cela m’aurait-il servi, rit alors Pash. Aller petit, annonce aux Marteleurs qu’ils ont un nouveau chef. » « D’accord, dit Faab en se dirigeant vers une console de communication. Mais toi, que vas-tu faire maintenant. » « Jimli a disparu mystérieusement, cessant toutes ces opérations., dit le toydarien en faisant faire demi-tour à son fauteuil-répulseur. Je vais monté une petite expédition pour voir ce que cette vieille fripouille naine est en train de faire comme conneries. »
« La vie continue, est pourtant j’ai l’impression de n’être qu’une pauvre coquille vide, qui erre sans but, soupira Emera. » La jeune femme s’était assis au bord d’une falaise surplombant la mer. Au loin elle distinguait les trois tours effilés de la vieille ville d’Almania. La mer s’écrasait à ses pieds, projetant des embruns jusqu'à son visage. Emera regardait la mer sous ces pieds. Elle était fasciné par le bruit et les mouvements de la vaste étendu liquide. La mer l’apaisait, alors que toute sa tristesse menaçait de l’engloutir à chaque instant. Elle se pencha doucement en avant, son corps de balançant dangereusement vers le vide. Ce serait si facile, pensa-t-elle. Juste me laissé basculé dans le vide, et tout sera fini. Plus de tristesse, plus de douleur. « C’est ça, je vais t’aidé, grogna alors la voix de Milou dans le dos de la jeune femme. » Emera sentit des bras la tirer en arrière, l’éloignant loin du dangereux vide. « Et tu croyais qu’on allait te laissé faire, maugréa Aurore, en relâchant les épaules d’Emera. » « Saab nous avez dit de te surveiller, soupira El-n. Elle avait raison malheureusement !!! » « Ca fait combien de temps que vous me surveillez, maugréa Emera. » « Depuis la fin de l’enterrement de Lestate, dit Milou. » « On c’est relayé, dit Aurore en baillant. D’ailleurs ta mère fait un super café. » « Et elle fait à manger super bien, dommage qu’elle croit qu’on est un bataillon à nous trois, ajouta El-n en se massant le ventre. » « Eux, quand je vais les voir, ça ne va pas être triste, lâcha Emera, furieuse. » La main de Milou vola, et Emera recula, surprise du geste de sa coéquipière. « C’est bon, t’as fini ta petite crise, cracha Milou, furieuse. On a déjà perdu Lestate, on te laissera pas te foutre en l’air. » « Mais, commença Emera. » « Il n’y a pas de mais, maugréa Aurore. Tu crois vraiment que l’on va te lâcher comme ça !!! » « Et comment m’avez retrouvé, demanda Emera. » « Hé moi, je compte pour du beurre, railla Pti Gégé en surgissant de la falaise. » « Je vois que vous ne prenez pas de risque, remarqua Emera, une larme coulant sur sa joue. » « On est là pour ça, dit Milou. » « Merci, souffla Emera. » | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Ven 23 Juin - 17:57 | |
| Chapitre 52, part 2
Les cinq compagnons se serrèrent dans leurs bras pendant quelques instants. « Et que fait-on maintenant, demanda Emera en s’essuyant les yeux. » « Saab nous a tous convoqué, répondit Aurore. On dirait bien qu’elle veut faire de nous son unité de réaction tactique. » « Ca veut dire quoi, demanda El-n. » « En gros, c’est nous ces nouveaux commandos spéciaux, analysa Emera. » « On a participé à toutes les grosses missions de ce genre des dernières années, répondit Pti Gégé. On est les plus qualifié pour ça, surtout depuis qu’il n’est plus parmi nous. » « Alors en route, dit Emera. Au fait pti Gégé, merci pour ta délicatesse. » Le centauris fit un signe de tête, l’air un peu gêné et il sauta de la falaise sous le regard incrédule des quatre Amazones. Une navette de classe Sentinelle surgit alors au-dessus de la falaise, ces réacteurs grondant furieusement. « Il n’y a pas que vous qui prévoyez tout, railla Pti Gégé. Monter à bord du « Basketcase ». Il faudrait pas que nous faisions attendre Saab. »
La salle de convocation des 20 familles était rarement utilisé. Cette haute pièce d’obsidienne était l’une des salles les plus difficilement espionnable de tout le palais centauris. Situé dans les profondeurs des fondations du palais centauris, seul un couloir permettait d’y accéder, et des mètres de granit l’entouré. Cyrilhorus se demanda qu’est ce que mijoté les représentants des 20 familles royales pour l’avoir convoqué ici bas. Les représentants des familles royales centauris aimaient montrer leur puissance, donc se montrer au grand jour. Qu’ils se terrent dans cette cache était un mauvais présage. « On saura bien assez tôt ce qu’ils vous veulent, remarqua le général Big-Oh. » « Tu as raison mon ami, dit Cyrilhorus. Je saurai bien assez tôt ce qu’ils me veulent. » Cyrilhorus revêtit son armure de combat, qu’il avait peu quitté ces derniers jours, les pirates et autres mercenaires s’en donnant à cœur joie car sentant la faiblesse des autorités des deux empires. Lorsque le turbolift s’arrêta au niveau du couloir menant à la salle de convocation, c’était un impressionnant représentant du dieu Seth en armure de combat qui sortait de la cabine. « Avaé, Seigneur Horustha’ar, dirent les gardes en décroisant leurs hallebardes de cérémonie. » « Avaé Messieurs, répondit simplement Cyrilhorus, faisant fi des convenances de la cour centauris. » Il ne fallut que quelques instants pour que Cyrilhorus et son escorte arrive aux portes de la salle de convocation. D’un simple geste de la main, Cyrilhorus fit ouvrir les portes, donnant l’impression que seul sa présence était responsable de leur ouverture. « Que me voulez-vous Messieurs, déclara Cyrilhorus sans ambages . » « Comme à votre habitude, vous vous asseyez sur toutes nos traditions et règles, railla le représentant des Imhotep. » « Ouais, ça devenait presque intéressant, railla Amato Anubismose en posant ces pieds sur la table de la salle. » Les dix neufs autres représentants fusillèrent Amato du regard alors que celui-ci faisait un sourire éclatant. « Amato Anubismose, lâcha Cyrilhorus. Votre père ne peut pas assister à cette réunion. » « Si, mais il montre sa profonde opposition aux manigances futiles de ces bouffons en m’envoyant. Moi, digne représentant de la raillerie et du mépris pour cette aristocratie de pacotille. Pour une fois nous sommes dans le même camp, même si cela me dérange quelque peu. » « Alors que me voulez-vous, demanda Cyrilhorus en fixant tour à tour tout les représentants. » « Nous sommes ici pour vous faire part de notre décision de vous mettre en observation, dit alors le représentant des Imhotep. » « Vous me jugez inapte à la tâche de Pharaon, maugréa Cyrilhorus en portant sa main à ces armes. » « Vu la tournure qu’a pris l’attaque menée par les clones, oui, ricana un représentants. » « Si vous n’aviez pas réquisitionné la moitié des flottes de défense pour protéger vos domaines personnelles, la bataille aurait été différente, cracha Cyrilhorus. » « Auriez-vous gagné la bataille avec ces forces, demanda un représentant des plus agées. » « Nos ennemis avaient plusieurs coups d’avance sur nous, remarqua Amato. » « Je déduis donc que la réponse est non, dit le représentants des Imhotep. » « Merci Amato, pour une fois qu’on est dans le même camp, tu me tires une rafale de blaster dans le pied, grogna Cyrilhorus. » « Leur plan était préparé de longue date, et personne, même pas l’un d’entre vous ne l’avais vu venir, continua Amato. » « Qui vous dit que l’on ne savait pas, railla le représentants des Imhotep. » « Si on le prouve, vous serez condamné à mort pour avoir aidé l’ennemi, lâcha Cyrilhorus. Alors comme ça, vous me mettez en observation. Bien qu’il en soit ainsi. Je ferais mon devoir malgré vos manœuvres pour prendre le pouvoir. »
La passerelle de « L’Honneur du guerrier » était bourdonnante d’activité quand les cinq compagnons arrivèrent. Au milieu des hommes allant et venant tel des fourmis affairées, le commodore Saab donnait l’air d’être comme un poisson dans l’eau. Lorsqu’elle vit le groupe arrivé, elle leur ordonna d’un simple signe de tête de se diriger dans la salle de briefing. Au bout de quelques instants, le commodore pénétra dans la salle, Dofu son nouveau second depuis la trahison d’Alréa sur les talons. Elle ferma la porte de la salle derrière lui, et activa les systèmes de brouillages. « Que nous vaut tout ce luxe de précaution demanda Aurore. » « De mauvaises nouvelles, dit le commodore d’une voix sombre. » « A bon, ça arrive des mauvaises nouvelles, ricana Emera. » « Oui, et du lourd soupira Saab. Nous avons reçu deux rapports signalant la présence de commandants clones. » « Les… demanda Emera. » « Non, malheureusement, soupira Saab. » « Alors de qui s’agit-il, s’interrogea Pti Gégé. » « On a la confirmation de la présence de Thor et d’Azazel sur Adelpha, lâcha Saab. » « Comment est-ce possible, murmura Emera. Ils sont tous morts dans l’explosion de « L’Ombre ». Vous étiez là, vous l’avez vu de vos yeux. » « Ils ont des pouvoirs qui défiaient nos raisonnement, remarqua El-n. » « Alors que faisons-nous, demanda Milou. » « Moi, je pense que je part sur Adelpha voir de quoi il en retourne, dit Pti Gégé. » « En effet, acquiesça Saab. Quand à vous autres Amazones, vous allez patrouiller dans le secteur pour rester en soutien, si le besoin se faisait sortie. » « Je ne pense pas en avoir besoin, remarqua Pti Gégé. » « Le Major Vanna, la personne qui vous a formé, à été tué lors de sa tentative de capturer Azazel, dit Saab. Je ne voudrais pas perdre encore un bonne élément. Vous partez sur l’heure pour vos missions.» Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Ven 23 Juin - 17:58 | |
| Chapitre 53 : Traque Cycle des retrouvailles
« Entrée dans l’atmosphère, grogna le pilote. » Je suis de retour à la maison, pensa Pti Gégé en contemplant la boule bleu/verte s’étendant devant lui. La navette de classe Sentinelle du commando se faufila habilement dans la circulation aérienne chargé d’Adelpha, évitant dans de gracieuses courbes les massifs transporteurs de classa thêta. « Pas la peine de faire dans l’artistique Moth, commenta Pti Gégé à l’attention du togorien qui manoeuvrait la navette. » « Ok, patron, dit la créature félinoide en faisant manœuvré abruptement la navette pour éviter un yacht spatial. » Le chef des commandos activa alors son système de com. « « Basketcase » à « Spectre » et à « Fantôme », vous attendez une invitation ou bien il faut que je vienne vous pousser au train ? » « Désolé patron, mais on a du mal à gardé la formation dans tout ce trafic, répondit alors un bothan. » « Pas la peine de maintenir la formation Ralla, coupa Pti Gégé. Aller les enfants, on accélère, on a une mission à remplir. » Alors que le centauris désactivait le système de communication, le pilote togorien lui demanda. « Alors c’est qui notre cible ? » « On pense qu’il s’agit de Thor, répondit Pti Gégé. » « Ca explique pourquoi vous avez pris deux autres équipes en renfort, remarqua Moth. » « En effet, soupira Pti Gégé. De plus, on sait aussi que Azazel est sur la planète. » « Alors pourquoi on ne l’attaque pas directement, s’étonna Moth. » « Il faut à tout prix éviter que ces deux là se regroupe, expliqua Pti Gégé. Alors on attaque d’abord le plus faible des deux. » Le togorien hocha doucement la tête alors que le trio de navettes traversait les boucliers planétaires. « On a un nouveau rapport de la position de l’objectif, remarqua le togorien. Vous savez quelle équipe le suit ? » « Ce n’est pas une équipe à nous, maugréa Pti Gégé. » « Alors qui, hoqueta Moth. » « Le père d’Emera, un vétéran de la guerre des clones qui a travaillé à l’époque avec un de ces clones et Babass, l’ancien chef de la Rébellion sur Adelpha, ajouta le centauris. » « Ok, dit Moth en hochant la tête. Bon, faite attention derrière ça va secouer. »
Thor longeait un cour d’eau au milieu d’une forêt. Il savait qu’il était suivi depuis près de deux jours. Il avait essayé tout les trucs qu’on lui avait appris lors de sa formation de commandos clones, mais les personnes en face de lui étaient doué. Le fait qu’il n’arrivait pas à les semer l’inquiétait grandement. Il passa sous un arc rocheux et grimpa dans une fissure à quelques mètres du sol, se laissant quelques minutes de répits. Qui qu’ils soient, j’arriverai à les semer. Il scanna les environs avec la Force. Quatre présences, et ils ne sont pas loin !!!
« On dirait qu’il s’est arrêté, remarqua Lyiot en abaissant ces macro binoculaires. » « C’est pas trop tôt, maugréa Laetis. Ca fait deux jours qu’il nous balade sans discontinuer. » « Qu’en penses-tu Dom, demanda Babass. » « Il sait qu’il est suivi, et il n’arrive pas à nous semer, marmonna Dom. Je ne sais pas comment il va réagir. » « Alors que fait-on, grogna Laetis. » « On monte le camp et on voit s’il bouge, ordonna Dom. De toute façon, les renforts sont en route. »
Lorsqu’il sentit que ses poursuivants montaient le camp, Thor se détendit. Il attendit que la nuit fut tombée et il se mit alors en mouvement. Dans un silence absolu, il se rapprocha du campement. Seul un homme montait la garde. Même si Thor n’été pas aussi doué pour l’infiltration qu’Azazel ou Lestate, il réussit à s’avancer dans le dos du garde. Alors qu’il s’apprêtait à l’assommer, l’homme se jeta à terre et ces trois compagnons surgirent des tentes. Thor se rua à couvert et il eut juste le temps de sortir deux courtes lames au cortiosis pour parer les tirs de blaster qui affluait. C’était juste, pensa le jeune clone en sortant ses blasters lourds. Les quatre humains déchaînèrent un torrent de tirs sur le rocher où Thor s’était caché. Celui répliqua par des tirs de ces blasters lourds, forçant les humains à s’éparpiller et à se mettre à couvert. « Et on fait quoi maintenant, demanda Lyiot. » Babass et Dom se mirent alors en mouvement, et ils s’enfoncèrent dans les bois environnant, espérant prendre le clone à revers. Malheureusement pour eux, Thor sentit leur ruse, et il se mit à canarder les deux hommes, les forçant à se remettre à couvert dans leurs positions d’origine. Le commandant clone sortit alors de sa cachette, et il fonça vers la cachette de Laetis, espérant la prendre comme otage. La jeune femme prit alors une des barres qui soutenait sa tente, et elle la fit tournoyé agressivement au-dessus d’elle. « Viens me chercher si tu l’oses !!! » Thor sourit avec un air narquois, et il sortit ces deux fouets. « Pas de problème petite, railla le commandant clone. » La jeune femme attaqua le clone, tentant de lui frapper les cotes. D’un bond, Thor esquiva. « Jolie attaque, mais c’est pas avec ça que tu vas t’en sortir, commenta le clone. » « Tu n’as encore rien vu, maugréa la jeune femme en attaquant de nouveau. » Thor para les attaques les une après les autres. La jeune femme l’attaquait sans cesse, créant une véritable tempête autour du clone. Celui-ci concédait du terrain, espérant que sa manœuvre allait marché. C’est alors que les trois compagnons de la jeune femme attaquèrent, comme Thor l’avait prévu. D’un simple salto, il se retrouva derrière eux, et d’un puissant balayage, il les fit tombé au sol. « Bien essayé mais ça ne prend pas avec moi, railla Thor. » La jeune femme attaqua de plus belle, alors que ces compagnons se relevaient. Thor se contentait de parer les coups. Alors que les trois hommes tentèrent une attaque en force, Thor se concentra sur un arbre proche, et celui-ci se déracina, les frappant par derrière. « Bonne idée, félicita Thor en se retournant vers les trois hommes. Mais ce n’est pas encore assez. » Les trois hommes bondirent vers Thor. Celui les esquiva d’un simple pas de coté, alors que l’un des trois hommes fut fauché par l’une des attaques de Laetis. « Lyiot !!!!!!!!!!! Hurla-t-elle. » « Pour des futurs mariées, ça ne le fait pas railla Thor, en envoyant bouler au sol Dom et Babass grâce à la Force. » « Comment le sais-tu, grogna Laetis. » « J’ai certains souvenirs de Lestate, et ça m’est parfois utile. » La jeune femme attaqua de plus belle, forçant Thor a reculé de nouveau. On dirait que j’ai touché un point sensible, pensa Thor. Les trois compagnons de Laetis se jetèrent alors dans le combat. Thor parait les attaques à une vitesse hallucinante, mais les quatre compagnons commençaient à prendre le dessus. « Il est temps d’en finir, cracha Laetis. » « En effet, répondit Thor d’un ton placide. » Alors que les quatre humains attaquèrent simultanément, leurs armes s’envolèrent et l’air autour d’eux devint aussi dur que le béton. Ils virent Thor faire un geste d’un air négligent et ils volèrent tous à plusieurs mètres de là, s’assommant dans leurs lourdes chutes | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
Nombre de messages : 1642 Age : 38 Localisation : Saint Brieuc ( malheureusement ) Emploi : chef d'équipe Date d'inscription : 24/03/2006
| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Ven 23 Juin - 17:58 | |
| Tiens, tiens, on dirait que Thor a aussi survécu et qu’il se trouve pas loin d’ici, mais avec quelques ennuis ! Il est temps que je rentre en jeu.
Dans l’espace un quatuor de chasseurs aramidiens de classe alpha zigzaguait follement entre les zones de trafic spatial. « J’en ai marre d’attendre, maugréa Milou. C’est quand que Pti Gégé à besoin de nous. » « J’espère jamais, répliqua Aurore. Les commandants clones sont plutôt coriace comme adversaire. » « Et puis cela voudrait dire que Pti Gégé est en difficulté, ce que l’on ne souhaite pas, ajouta El-n. » « Mouais, vous avez pas entièrement tort, lâcha Milou. » « Je te trouve bien silencieuse Emera, remarqua alors Aurore. » « J’ai pas grand-chose à dire, rétorqua cette dernière. Si Pti Gégé à besoin de nous, on ferra le boulot, comme d’habitude. »
Lorsque Laetis s’éveilla, elle était solidement attachée à un arbre et bâillonné avec un morceau de tissu. Elle vit que ces trois compagnons avaient subi le même sort, et qu’ils commençaient aussi à s’agiter, montrant qu’ils se réveillaient, malgré le choc qu’ils avaient subi. La jeune femme tourna sa tête, qui la lançait douloureusement, et elle vit le commandant clone en train de taper une série de caractère sur un databloc. Lorsque celui-ci eu fini, il s’asseya à coté à coté de la jeune femme et il enleva son casque. Laetis eut un mouvement de recul en voyant le visage horriblement familier du clone. Celui-ci se retourna vers elle, sentant son regard. « Je suis désolé de vous infliger ça, dit-il. Ou du moins la partie que j’ai héritée de Lestate est désolée. Il avait de l’estime, voir même de l’affection pour vous. Enfin c’est ce qu’il me semble. Après tout, je ne comprendrais jamais ma matrice !!!! » Au loin, un bourdonnement commençait à monter. Thor se leva alors et se dirigea vers le centre de la clairière. « « L’Hawk of Shadow », ma chère canonnière customisé, soupira-t-il. » Alors qu’il s’apprêtait à se retourner vers ces prisonniers, Thor entendit de nouveau bourdonnement. Il fit alors un impressionnant salto et un tir de turbolaser toucha le sol sous lui. Trois navettes de classe Sentinelle surgirent alors et se mirent en position au dessus de la clairière. Des commandos descendirent en rappel le long de filin, tout en ciblant le clone.
« Ici le Major Ombre, je suis sur zone, clama Pti Gégé dans son comlink. » Il sauta alors du « Basketcase », et activa les répulseurs de son armure. Il verrouilla alors le clone comme cible principal. Ce dernier déchaînait une tempête de tris sur les commandos qui débarquaient. Mais malgré ces efforts, dans quelques instants, il serait submergé par les hommes de Pti Gégé.
Thor tentait de contenir les troupes aramidiennes, mais ceux-ci étaient loin d’être mauvais, et ils avaient pour eux le nombre. Thor activa alors son mini-missile de poignet et il cibla l’une des navettes. La mini torpille, d’un demi mètre de long, arracha les boucliers et l’une des ailes de stabilisation de la navette, qui tangua quelques instants et qui finit par faire demi tour, suivi par un noire nuage de fumée.
« Major, on les a repéré, que fait-on ? » « Ont-ils besoin d’aide ? » « Ca ne devrait pas tarder, Major. » « Alors en route, ne décevons pas nos maîtres. »
« Major Ombre, « Le Spectre » vient de se faire descendre, hurla Moth dans son oreillette. » « Décrochez de là, et avertissez les Amazones qu’il y a du grabuge, répondit Pti Gégé, en sprintant vers le clone. » Il avait à peine parcourut la moitié de la distance le séparant de sa cible que deux événements se produisirent. Le premier fut que Thor lâcha un lot de grenade, dont certaines emettèrent un nuage de fumée brouillant même les scanner du casque du centauris. L’autre événement fut l’arrivée sur la zone d’un yacht de classe escort et d’une vielle canonnière TIO/BA de l’ancienne République. Les deux vaisseaux tirèrent alors, dispersant sans mal les commandos de Pti Gégé. Puis ils se posèrent quelques courts instants. Lorsque les deux vaisseaux redécollèrent, Thor avait disparu. « Moth, lance une alerte générale, ils sont en train de s’échapper, maugréa Pti Gégé dans son comlink. »
« Merci du coup de main Azazel, dit Thor en franchissant le bouclier planétaire grâce à des codes pirates. » « Pas de quoi petit frère, mais on est pas encore sortit d’affaire, répondit Azazel. Le Major Ombre a lancé une alerte générale, on va avoir toute la flotte sur le dos. Au fait tu crois que ton coucou tiendra le choc ? » « L’Hawk ressemble peut être à une vieille canonnière, mais elle est capable de plonger en hyperespace et de contrer n’importe quel chasseur !!! » « Je l’espère pour toi, car on a l’escadron Amazone sur le dos, grogna Azazel. »
« Aller les Amazones, en formation d’attaque derrière moi, ordonna Emera. » Les chasseurs plongèrent vers les deux fuyards. Les deux vaisseaux esquivèrent agilement les tirs de lasers des chasseurs. « Waouh, on dirait qu’ils en ont sous le capot, ceux-là, siffla Milou, en décochant une rafale de laser. » « Ca doit être une passion chez les clones de bricoler leurs vaisseaux, remarqua acidemment Aurore. » « Pas de bavardage, Amazone 2 et 3, coupa Emera. » Les chasseurs passèrent alors à l’attaque, se dispersant en paire pour offrir une cible moins importante. Les deux vaisseaux des clones accélérèrent, et passèrent entre les chasseurs, les forçant à les suivre dans les méandres du trafic aérien. Les chasseurs étaient obligés de faire des manœuvres de plus en plus ardus pour éviter les lourds transporteurs. « Emera, il faut décroché, ou alors on va toute y passer, hurla Milou. » « Non, je les arrêterai, grogna Emera, en évitant de justesse une collision. Arrêtez si vous le voulez, mais pas moi. » En quelques instants, seul les chasseurs d’Emera et de Milou continuaient la poursuite. Alors qu’elles étaient presque à portée de tir, l’un des deux vaisseaux lâcha une mine spatiale. L’explosion toucha un transporteur de classe thêta, qui se mit à perdre d’immenses caisses de produits de toute sorte. « Faite attention aux caisses avertit Aurore. Un choc avec pourrait faire pas mal de dégâts. » « Emera, je décroche, j’arrive plus à suivre. Aller arrête aussi, sinon tu vas te tuer, implora Milou. » « Je suis déjà morte, cracha Emera. Mais je les attraperai et je saurai si Lestate est encore en vie. » « Lestate est mort, dit alors Azazel d’une voix froide. Tu dois l’accepter Emera, que cela te plaise ou non. » « Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » Le chasseur d’Emera se rapprocha encore du duo de fuyard, mais alors qu’elle s’apprêtait à leur envoyer une torpille, une immense caisse la percuta, l’envoyant tournoyer dans l’espace. « Non, hurla la jeune femme de frustration. » « Ne t’inquiètes pas, dit alors Aurore. On a fait le tour et on les aura !!! » Alors que les chasseurs de l’escadron Amazone plongèrent vers les deux fuyards, un trio de destroyers de classe Vénator surgit alors, coupant l’attaque des Amazones. « Seigneur Azazel, ici Shadow, suivez les coordonnées indiquées. Shadow Terminé. » Les deux vaisseaux rejoignirent alors les immenses croiseurs et ceux-ci plongèrent dans l’hyperespace.
Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 22 Aoû - 20:57 | |
| Chapitre 54 : Réunion Cycle des retrouvailles
Au milieu des distances infinies constituant l’espace, un trio de destroyers avançait en formation serrée, tel d’immenses léviathans. Les chasseurs patrouillaient autour, telle de dangereux insectes. « Content de vous voir, mes Seigneurs, dit Shadow. Bienvenue à bord du « Résurrection ». » Les deux commandants clones hochèrent la tête et balayèrent du regard la passerelle. « C’est tout ce qui nous reste de nos forces, demanda Azazel. » « Malheureusement oui, soupira Shadow. » « Nous avons perdu plus de 800 vaisseaux, hoqueta Azazel. » « Quelle poisse, maugréa Thor. » « En fait, nous n’avons perdu que 500 vaisseaux, mais le reste de la flotte manque à l’appel, continua Shadow. » « Tu as contacté la base du Nuage, demanda Thor. » « Elle ne répond pas, même si j’utilise mes codes personnels, et ceux d’Azazel, répondit le clone. » « Et les balises de localisation, continua Thor. » « On les as retrouvé au milieu du vide spatial, rétorqua Shadow. » « En résumé, on a trois escadres complètes qui se baladent dans la nature, sans que quiconque ne sache qui est aux commandes, dit alors Azazel. » « Il se pourrait que se soit les aramidiens ou les centauris qui les ait récupéré, remarqua Thor. » « Si cela aurait été le cas, des commandes automatiques nous auraient averti, coupa Shadow. Alors que fait-on ? » « D’abord, retrouver Bhaal, commença Azazel. » « Tu es sûr qu’il a survécu, interrogea Thor. » « Je l’ai senti, affirma Azazel. » « Et Jackal et Lestate ? » « Pour Jackal, je pense qu’il est mort, quand à Lestate il a toujours réussi à me masquer sa présence, répondit Azazel. » « Alors on va où, demanda Thor. » « Il est sur Abeir-Thoril, lâcha Azazel. » « Navigation, envoyé les coordonnées de saut à « L’Eternité » et du « Persévérance », ordonna Shadow. » « Sympa les noms, c’est toi qui les a trouvé, railla Thor alors que les trois destroyers plongeaient dans l’hyperespace. »
« Baisse toi garçon, maugréa Jimli !!! » Bhaal obéit promptement et une lourde hache alla se fracasser dans le crâne d’un brigand. Bhaal roula au sol et en profita pour faucher les jambes d’un groupe d’attaquant. Lorsqu’il se releva, il vit Jimli au milieu d’un groupe de wargs, des sortes de loups maléfiques. A peine eut-il parcourut la moitié de la distance qui le séparait de Jimli que les premières bêtes tombèrent au sol, fauchés par les deux lourdes haches que le nain manié comme de vulgaires dagues. Une vibration parcourut alors l’esprit de Bhaal, et celui-ci s’envola, une boule de feu le manquant de justesse. D’un simple revers de lame, il décapita le responsable de l’attaque, alors qu’il repoussait un de ses compagnons avec un coup de pied vicieux. « Pas mal comme technique, ricana Jimli en se débarrassant du dernier warg. » « Dommage que tu ne puisses pas lever les jambes assez haut pour, railla Bhaal. » « Ouvre moi donc cette foutu forteresse, au lieu de faire de l’esprit, maugréa Jimli. Le reste de mes hommes ne devrait plus tarder. » « Tu es sur qu’ils sont fiables, questionna Bhaal. » « Ce sont mes hommes, répondit Jimli. Pas ceux des Marteleurs. Ces gars là, il me suivrait même aux portes des neufs enfers. » Bhaal soupira et se laissa couler dans la Force. Ici sur Abeir-Thoril, la puissance de la Force était décuplée, et il comptait bien s’en servir. Certains disaient que c’était à cause de la barrière de cristal, d’autres croyaient que ce monde avait été créé par la Force elle-même, mais à ce moment là, Bhaal s’en fichait. Il se concentra sur la lourde porte qui se trouvait devant lui. Il sonda ses faiblesses et repéra les gardes. Alors il s’élança, puisant dans la Force pour courir sur le mur en éliminant au passage les traits qui lui était destiné. Lorsqu’il arriva à la hauteur des chemins de ronde, il élimina les archers et autres arbalétriers avec de grands mouvements circulaires. Puis il invoqua une boule de feu, et les lourdes chaînes qui retenaient la porte fondirent, ouvrant le mécanisme. La porte s’ouvrit alors, laissant passé les troupes de Jimli. Ce dernier apparut alors à coté de Bhaal. « Jolie travail gamin, siffla le nain. T’es vraiment pratique comme ouvre boite !!! » « Si je peux rendre service, maugréa le clone. Alors que fait-on maintenant ? » « Ba une fois qu’on aura repris cette forteresse, on fêtera ça, dit joyeusement le nain. Quand à la suite, on verra ce qui se passera. » « Tu es sur que les Marteleurs ne sont pas au courant de mon existence, maugréa Bhaal. » « T’inquiètes, je gère, répondit le nain, en bondissant vers la mêlée. » « Si tu le dis, soupira Bhaal en se jetant à sa suite. »
Dans l’espace du système adelphien, le porte nef « Amazone » et ces deux frégates ioniques lourdes d’escorte, « L’Elfe » et le « Dryade » croisait lentement dans le vide. A bord de « L’Amazone », Emera contemplait tristement le vide. « Ils se sont donc échappé, déclara l’hologramme de Saab. » « Je suis désolé de ça, intervint alors Fla’vite, une Mon Calamari à la peau rose, mais mes vaisseaux étaient trop loin pour les intercepter. » « Qu’avez-vous a ajouté, Major Emera, demanda la commodore. » « Rien, Madame. Nous avons échoué lamentablement, répondit Emera d’une voix dure. » « Il n’y a pas de Madame entre nous, coupa Saab. Tu as fais ce que tu peux, ça ne sert à rien que tu en rajoutes. » « Les clones se sont échappé, et on ne sait pas où ils sont cracha Emera. Par notre faute !!! » « Le major Ombre ne les as pas retrouvé, s’étonna la commodore. » « Non, malheureusement, les clones étaient déjà parti quand il a effectué son saut hyperspatial, dit alors Aurore. » « Je pourrais peut être vous aidé, dit alors l’hologramme de Faab qui apparaissait à chaque coté de l’holoconférence. » « Faab, s’exclama Saab. Vous savez que piraté les transmissions militaires est lourdement punis !!!! » « Vous savez que vous n’avez toujours pas pris la peine de désactiver les codes de Lestate, rétorqua Faab. Enfin bon j’aurais peut-être des informations intéressantes pour vous. Il y a quelques jours de cela, Jimli, le chef des opérations des Marteleurs sur Abeir-Thoril est brusquement parti en mission personnel.» « En quoi les affaires internes des Marteleurs nous concerne, remarqua Milou. Surtout quand il s’agit de cette vieille crapule de Jimli. » « J’y viens jeune dame, rétorqua Faab. Certains de mes contacts les plus sûrs m’ont dit que Jimli était parti peu de temps après qu’un artefact de vision se soit activé. » « Qu’est-ce que c’est, demanda le commodore. » « Il s’agit d’objets ne s’activant que quand une personne précise se trouve sur Abeir-Thoril, expliqua El-n. Il s’agit d’objets magiques très puissants. » « Et de qui s’agit-il, demanda Emera. » « Il semblerait qu’il s’agisse de Bhaal, répondit Faab. » « Ils sont donc allé sur Abeir-Thoril, soupira Emera. » « Pas toute à fait, mes hommes surveillent le système, et ils ne m’ont signalé aucun mouvement suspect, répliqua Faab. » « Vous avez retrouvé Jimli, demanda Saab. » « Non, c’est pour ça que je demande votre aide, répondit Faab. J’ai une équipe là bas, mais des bras supplémentaires seraient les bienvenues !!! » « Bon, ba on est partis, railla Milou. » « Et qui est là-bas, demanda Emera. » « Une vieille connaissance à vous, dit Faab. Il s’agit de Mary’ane. »
Le « Rose noire », le « Sombre Dame » et « l’Ange déchu » attendait près d’une des passes de la barrière de cristal d’Abeir-Thoril. « Bordel, qu’est-ce qu’il foute, maugréa Mary’ane en regardant son scanner. » « Ne vous inquiétez pas patronne, marmonna Ethel, une Gran qui occupait la console de navigation. Si je réfléchis bien, je pense qu’ils vont envoyer le Major Emera et les Amazones. » « J’espère bien, maugréa Mary’ane. J’ai pas envie de partir à la recherche d’un commandant clone sur ce bazar de monde sans des renforts. » Une console bipa et Mary’ane se pencha dessus puis se releva en souriant. La Gran fit pivoter son œil centrale vers la twi’lek d’un air interrogateur. « Qui y’a-t-il, demanda la navigatrice. » « Une navette de classe Sentinelle appelé « Le Sombre Rêve » vient d’arriver dans le système, siffla Mary’ane. » « Et a veut dire quoi, demanda la Gran. » « Ba le scanner lui l’identifie comme le « Basketcase », le vaisseau personnel de Pti Gégé, le commando d’infiltration des Amazones, continua la twi’lek en basculant sur le mode de communication. « Rose Noire » à « Basketcase », réponds moi Pti Gégé, je sais que c’est toi !!! » « Et comment sais-tu cela, maugréa le centauris. » « Les Marteleurs ont quelques jouets qui sont pratiques, répondit Mary’ane. Alors ce n’est que maintenant que vous vous ramenez !! » « Les filles sont en route répondit Pti Gégé. Tu as la localisation de Bhaal ? » « Mes éclaireurs les ont repéré ce matin même, envoya Mary’ane, on attendait plus que vous. » La flotte des Amazones apparut alors, les trois vaisseaux en formation serrée. « Il est temps d’y allé, marmonna alors Mary’ane. »
« J’ai un mauvais pressentiment, marmonna Bhaal en regardant la plaine à partir des hauts remparts de la forteresse. » « Tu as toujours des mauvais pressentiments gamin, railla Jimli. Personnes ici ne veut te trahir.» « Tu en es sûr, maugréa Bhaal. » Alors que Jimli s’apprêtait à répondre, un messager apparut sur les remparts grâce à un portail de téléportation. « Qu’as-tu comme nouvelle, mon ami, demanda Jimli. » « Des mauvaises nouvelles, je le crains, répondit l’elfe. Des flottes qui ne nous sont pas inconnus sont arrivées. » « Lesquelles, demanda Bhaal d’un ton soupçonneux. » « La flotte de la twi’lek Mary’ane Missio, et celle des Amazones, répondit l’elfe » « Et merde, qu’est-ce qu’ils viennent foutre ici ceux-là, maugréa Jimli. » « Devine, lâcha Bhaal d’un ton sinistre. Il est temps que je parte. » « Hors de question, cracha Jimli. Tu es sous ma protection, donc personne ne peut rien te faire. » « Tu ne pourras pas t’opposer aux Marteleurs et aux aramidiens, remarqua l’elfe. » « Qu’il essaye, jura le nain en crachant au sol. Par le marteau de Moradin, personne ne viendra t’arracher d’ici. »
« On dirait que cela va être plus compliqué que prévu, observa Shadow. » « On avait prévu qu’ils arrivent, répondit Azazel. » « Mais on y arrivera comme toujours, ajouta Thor. Nos vaisseaux seront près dans quelques minutes. » « Et comment comptez-vous vous rendre sur Abeir-Thoril, remarqua Shadow. Nos vaisseaux conventionnels ne peuvent pas voler à l’intérieur du cristal. » « J’ai récupéré certaines caractéristiques de « L’Aramidia », dont sa capacité de se déplacer dans la ceinture de cristal. » « Comment arrivait-il à ça, s’étonna Thor. » « Il a forgé des cristaux d’Abeir-Thoril et les intégré à la structure de son croiseur, ce que j’ai fais aussi à « L’Ombre Nébuleux », répondit Azazel. » Thor consulta son comlink de poignet et il ajouta : « Nos agents viennent de faire leurs rapports : les Amazones sont proche de la position de Bhaal. Il est temps de se mettre en route. » | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 22 Aoû - 20:58 | |
| « Nous sommes plus qu’a une centaine de mètre de la forteresse, commenta El-n. » « Et comment vas-t-on s’y prendre demanda Emera. Cette forteresse est quasiment imprenable. » « Devine pourquoi Faab est avec nous, marmonna Pti Gégé. Ce mec est le meilleur ouvre boite que je connais. » « Alors en route, clama Mary’ane. » Un carreau fendit l’air, et seul les réflexes d’Aurore permirent la destruction du carreau. « Joli coup, siffla Bhaal en déployant ces ailes. Votre dextérité est aussi bonne que celle de Lestate lui-même.» « Trêve de bavardage, coupa Emera. Nous sommes ici pour t’arrêter, Bhaal. » « Bhaal est sous ma protection maugréa Jimli. Et il ne partira pas d’ici !!! » « Ce n’est pas à toi de décider, coupa Faab. Je suis désolé pour toi Jimli, mais cette histoire n’est plus de ton ressort. » « Jamais je ne trahirai ma parole, cracha Jimli. Quitte à devoir enjambé ton corps sans vie, zabrak. » Le nain s’avança entre les Amazones et Bhaal, sa hache et son bouclier levés, prêt au combat. « Si vous le voulez, il faudra me passer sur le corps, hurla le nain. » « Si tu le prends ainsi, dit Faab d’une voix douce amère. » Le zabrak psamoldia une formule aux sombres intonations et un impressionnant pentacle entoura le nain, l’empêchant de bouger. « Soit maudit, traître, hurla le nain. » « C’est mieux ainsi, dit alors Bhaal à voie basse. Si vous voulez me capturer, il faudra me battre à la régulière. Je ne tuerais aucun d’entre vous, mais si je vous défais tous, je serait libre.» « Avons-nous vraiment le choix, dit Emera d’une voix faible. » « Laisser moi l’honneur de l’affronter en première, dit El-n en brandissant sa lance. » La demi elfe se jeta vers le clone. D’un simple pas de coté, Bhaal évita la charge et dans un ample mouvement de rotation, les deux lames du clone tranchèrent la lance de la demi elfe. Celle-ci s’effondra sur le sol dans un nuage de poussières. Hé de une, pensa Bhaal. La paladine se jeta alors au combat, faisant fouetter son cimeterre. Bhaal para l’attaque avec ses lames et contre attaqua rapidement. Il utilisa la Force et tordit la lame. Aurore se jeta alors sur Bhaal, tentant de lui planter un couteau dans les cotes. Bhaal l’envoya voler au loin d’un simple revers de la main, l’assommant pour le compte. « A moi, clama Milou. J’ai un compte à régler avec toi !!! » La jeune sorcière lança alors une série de boule de feu. Bhaal absorba littéralement l’énergie magique et la renvoya sous la forme d’éclair. La jeune femme esquiva en réalisant un impressionnant bond en arrière. « On dirait que tu t’es entraîné, remarqua Bhaal. » « Et plus, railla la jeune femme. » Une nuée de projectiles magiques surgit et se précipita vers le clone. Celui-ci les para de ces lames. La jeune femme en profita pour charger le clone. Celui l’accueillit avec un coup de pied au plexus solaire. La jeune femme tenta de se relever, mais le clone psalmodia une formule et elle tomba dans un profond sommeil. « Cessez le combat, cela ne sert à rien, clama Bhaal alors que le Major Ombre s’avançait. »
« As-tu localisé Bhaal, demanda Azazel. » « Ton vaisseau a de sacrés scanners, mais ils ne suffisent pas, maugréa Thor. Heureusement qu’ici on peut le repérer à des lieux à la ronde !!! » La canonnière plongea en hurlant dans l’atmosphère de la planète, laissant derrière elle les voiliers solaires de patrouilles.
Le major Ombre s’effondra sur le sol, fauché par les deux lames du clone qui l’avait frappé du plat de la lame. « Désolé pour toi, même si tu es un formidable combattant, je suis le meilleure, souffla la clone alors qu’Emera et Mary’ane se jetait vers lui. » Bhaal para la double lame et les deux katanas qui se jetaient vers lui. D’un simple mouvement de poignets, il les décroisa. Alors que les deux jeunes femmes reculaient, Bhaal se mit en mouvement. Il enchaîna une interminable série de coups de poings, de coude et de pied. Emera ne put longtemps lutter contre cette tempête de coups. Plusieurs de ceux-ci l’atteignirent, l’envoyant rouler dans l’herbe. Mary’ane se jeta alors vers Bhaal. Celui-ci invoqua la Force et une branche atteignit la jeune twi’lek à la nuque, l’envoyant dans les ténèbres. « Il ne reste plus que nous deux Faab, dit Bhaal. » « Alors battons nous en duel, lança le zabrak. » Le sorcier invoqua alors deux élémentaires de feu qui surgirent du néant dans de grandes gerbes de flammes orangées. Bhaal souffla quelques mots dans une langue ancienne, et deux lames de glace transpercèrent les deux élémentaires. « Depuis quand maîtrises tu ce sort, demanda Faab. Tu n’avais pas la puissance pour. » « La Force me donne la puissance nécessaire, répondit le clone. » « Alors ce combat est vain, je ne pourrais te vaincre, dit doucement Faab. Part, tu es libre. » Alors que Bhaal s’apprêtait à répondre, un yacht de classe escort se stabilisa au-dessus de la clairière. Azazel et Thor surgirent alors, entourant Bhaal. « On dirait que tu t’es bien occupé, remarqua Thor. » « En effet, dit Bhaal. » « Et que fait-on de lui, demanda Azazel en désignant Faab. » « Il n’a rien vu, dit Bhaal en se retournant. N’est-ce pas Faab. » « Je crois que c’est mieux pour tout le monde ainsi, minauda le zabrak. Je dirais que tu m’as vaincu. Aller filer !!! » Le zabrak contempla longuement le ciel, se demandant ce que l’avenir leur apporterait alors que le vaisseau des clones avait disparu depuis bien longtemps.
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 22 Aoû - 20:58 | |
| Epilogue au cycle des Retrouvailles
Azazel et Thor manoeuvrait adroitement leurs deux vaisseaux entre les nuages de gaz. Ils ne leur fallut que quelques heures pour que les trois clones rejoignent la zone libre à l’intérieur du nuage. Alors qu’ils s’attendaient à retrouver les vaisseaux qui avaient disparue, seul les immenses chantiers navaux et centre de clonage se montraient à eux. Les trois destroyers de Shadow été aussi là, montant la garde. « Content de vous revoir Messieurs, dit Shadow. Je vois que le Seigneur Bhaal est parmi vous. » « Alors qu’avez-vous comme nouvelle Major, demanda Azazel. » « Des mauvaises, je le crains, dit Shadow. Les installations de clonage ont été volé, il ne reste plus rien. Et je n’ai pas réussi à retrouver la trace de nos vaisseaux. Il semble que deux séries de vaisseaux soient venu ici. Une par la voie de nos vaisseaux lourds, et une autre par une nouvelle voix. Que pensez-vous que cela signifie. » « Je ne sais pas mon ami, je ne sais pas, dit Azazel. » « Appontage dans trente secondes, dit Thor en coupant la communication. Bienvenue à la maison mes frères. »
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 22 Aoû - 20:59 | |
| Chapitre 55 : Abdication Cycle du retour du mal
« Mes forces sont pleinement opérationnelles Monseigneur, salua Grammont alors que l’hologramme de son maître apparaissait. » « C’est très bien mon cher ami, répondit la silhouette encagoulée. Mais je sens que vous avez des doutes au sujet de cette attaque. » « En effet Monseigneur, j’ai quelques doutes sur cette opération, affirma d’un air quelque peu dépité Grammont. Je pense qu’une flotte de trois cents vaisseaux n’est pas suffisante pour mener à bien cette opération. » « Nos ennemis ont certes vaincu de nombreuses fois, mais leurs forces sont affaibli et pas invulnérable comme l’a montré l’offensive des clones, répondit l’hologramme. Cette flotte est suffisamment puissante pour frapper notre ennemi en plein cœur. » « Et les centauris, demanda l’aristocrate aramidien. » « Ils n’interviendront pas, répliqua l’ombre. Je me suis arrangé pour que leur Pharaon soit mis en demeure. Il ne se risquera pas à des manœuvres aussi risquées. » « Je n’en suis pas sur, Monseigneur, répondit Grammont. » L’hologramme le fusilla du regard, et la vision de l’aramidien commença à se brouiller. L’air ne parvenait plus à ces poumons, et les tâches noires de l’anoxie commençaient à masquer sa vision. « Votre manque de foi me consterne, susurra l’ombre. » « Je…. Suis…. Désolé…. Monseigneur, réussit à cracher Grammont. » L’ombre sourit et l’étau qui bloquait la gorge de Grammont se desserra. L’aristocrate fit un effort pour ne pas tombé à genou, mobilisant toute son énergie. « Je vous excuse Grammont, mais je ne tolérai plus aucune de ces remises en cause de mon pouvoir, maugréa l’ombre. Vous avez votre mission. » L’hologramme se coupa aussi subitement qu’il s’était activé, laissant Grammont seul avec ses noires pensées.
« Bienvenue à bord du « Seth », Pharaon, clama l’officier de pont. » Cyrilhorus ouvrit la verrière de son chasseur de classe S customisé, et bondit sans effort apparent sur le pont des chasseurs. « Merci Tholme, répondit le massif centauris avec un sourire. » « Alors cette réunion en bas, demanda l’officier alors qu’il connectait les différents systèmes de ravitaillement au chasseur royal. » « Ba, rien de transcendant, maugréa Cyrilhorus. Le capitaine Big-oh sait que je suis arrivé ? » « Il a demandé à ce que vous le rejoignez sur la passerelle, répondit Tholme. Au fait patron, ne vous inquiétez pas nous, nous avons confiance en vous. » Cyrilhorus le salua et partit en souriant en direction de la passerelle. Lorsqu’il y arriva, il vit le capitaine Big-Oh, son ami d’enfance, se retourner vers lui. « Salut, dit le capitaine avec une pseudo attitude de salut. » « Tu sais que je peux te traduire devant un tribunal militaire pour insubordination, répondit Cyrilhorus d’une voix glaciale. » « Tu sais que tu n’en as aucune envie, répondit le capitaine centauris du tact au tact. » « Exact, mais n’en profite pas trop, ça pourrait te jouer des tours, lâcha le Pharaon centauris. » « Alors que t’ont-ils raconté de beau en bas, interrogea le capitaine. » « Rien d’intéressant, souffla Cyrilhorus. » « Et concernant ta mise à l’épreuve, demanda l’officier. » « Elle continue, ils ne savent pas quoi dire jusqu'à maintenant, éructa Cyrilhorus d’un ton méprisant. » « En gros, ils n’ont rien trouvé pour te virer, remarqua le général. » « On dirait bien, maugréa Cyrilhorus. Et j’ai bien l’intention de rien leur donner pour ça. »
Dans l’espace, un escadron de chasseurs filait à la vitesse de la lumière, les différents membre se pourchassant tour à tour, se tirant dessus à grand coup de projectiles à peintures. « J’aime bien quand tu fais des réunions comme ça, railla Milou. » Le chasseur de la jeune femme vira sèchement, évitant une salve de peinture. « Alors Aurore, tu n’arrives pas à me toucher, clama la jeune femme. Toi qui ne tires que pour atteindre !!! » « Qui te dit que je cherche à te toucher, railla Aurore. » Une nouvelle salve fila devant la verrière de Milou. Celle-ci décéléra et se rendit compte de son erreur. Le chasseur d’El-n surgit alors derrière celui de Milou, et canarda généreusement la pompe du chasseur. Vodka siffla de dépit, alors que l’ordinateur de bord reprit le contrôle du chasseur. « Il appelait ça une réunion active, maugréa Emera. » La jeune femme lâcha une série de projectile, qui mirent hors combat El-n. Puis elle plongea dans une série de tonneaux, empêchant le chasseur d’Aurore de se verrouiller sur elle. « De qui parlez-vous, demanda Amazone 8. » « De Lestate, répondit Aurore, en tentant de couper la trajectoire d’Emera. Au moins tu fais des progrès, tu arrives à parler de lui ! » Aurore laissa le chasseur d’Emera filer au loin. Elle décéléra encore un peu, tentant d’anticiper la prochaine action de la jeune femme. Le chasseur d’Emera ralentit aussi, se rapprochant d’une épave de destroyers. Prudemment Aurore passa sous la quille du navire, scannant les environs à la recherche du chasseur ennemi. Coxy pépia lorsque Aurore fit virer sèchement le chasseur. Des nuées de peintures filèrent le long de sa carlingue, la manquant de peu. Le chasseur d’Emera surgit alors derrière elle. Un rayon tracteur se verrouilla et les alarmes se mirent à hurler. Aurore poussa alors les gaz à fond. Le chasseur arriva temps bien que mal à s’arracher de l’attraction du chasseur d’Emera. Aurore entendit un claquement sec, et son chasseur partit en vrille. Elle entendit juste l’impact des projectiles à peintures quand l’ordinateur de bord reprit le contrôle. « Ca ne servait à rien d’arracher ton chasseur du rayon tracteur, commenta Milou. Surtout si tu en as perdu le contrôle en te libérant. » « Oh, c’est bon, maugréa Aurore. Alors Emera, c’était quoi le but de notre réunion ? » Grammont regardait les traînées bleutées de l’hyperespace depuis la passerelle de « l’Obéissance », un des rares destroyers de classe Impérial que ces forces avaient pu récupérer suite à la défaite des clones et grâce à son nouveau maître. Malgré tout ce que j’ai essayé de faire, il semblerait de nouveau que les Empires soient de nouveau sous la menace d’un de ces tordeurs de petites cuillères. L’aristocrate se morigéna de telles pensées, car il se doutait que son maître le surveillait même jusque dans ces pensées les plus intimes. Il jeta un coup d’œil aux hommes de pont, sidéré par l’efficience des clones, que ce soit ceux qui avait été lancé contre les deux empires ou encore ceux fournis par son maître. « Ils sont vraiment efficaces, confirma Braal, son fidèle second. » « Mais ils ne sont bon que en soldats, répliqua froidement Grammont en pensant aux erreurs fatales qu’avaient commis les commandants clones qui avait tenté de restauré il y a peu de temps l’Empire. » « Avec eux nous mènerons à bien notre mission, ajouta Braal, tentant de dissiper les doutes de son patron. » « Je l’espère bien, maugréa Grammont. Notre peuple a trop souffert de ces errements. Il est temps qu’un nouvel ordre fort se mette en place. » « Sinon, demanda Braal. » Grammont frissonna en pensant à la déchéance de la civilisation aramidienne, qui avait pourtant résisté à toutes les tempêtes qui avaient secoué la galaxie depuis la naissance de la République.
Dans une sombre forteresse perdu dans les confins glaciales d’une région appelé « L’Epine dorsale du Monde », de sombres montagnes grouillant de toutes sortes d’horreurs et de maléfices, une noire conscience s’affairait. Même si son corps avait été emprisonné par la trahison d’un apprenti un peu trop ambitieux et maintenant condamné aux éternels enfers, l’esprit était toujours vivant, retrouvant graduellement ces pouvoirs et ces prérogatives sur les inférieurs. Une créature vêtu d’une lourde armure et revêtu d’un casque à la visière triangulaire s’approcha alors du cristal qui emprisonnait le sombre esprit. « Que me voulez-vous, maugréa la créature en armure. Je n’ai pas fais tout ce chemin juste pour discuter avec un cristal. » L’ombre sourit et se concentra, envoyant sa puissance mentale vers la créature par vagues de plus en plus intenses et violentes. A son étonnement, la créature résista, restant debout et le toisant d’un regard froid. « Il semblerait que votre réputation soit juste, Monsieur Fett, railla alors l’ombre. » « Et que me voulez-vous à part me tester, cracha la créature. » « Vous offrir l’occasion de défier celui que l’on dit encore meilleur que vous, minauda l’ombre. » Le chasseur de prime fixa alors intensément l’ombre et se mit à l’écouter.
Emera fit viré son chasseur à pleine vitesse, évitant de justesse une volée de projectiles à peintures d’Aurore. Les deux chasseurs prirent des directions opposées avant de se retourner, fonçant l’un vers l’autre à pleine vitesse. Si c’est un duel frontal que tu veux, c’est ce que tu auras, pensant Aurore en poussant ces moteurs à plein régime. Les deux chasseurs accélèrent et les deux pilotes basculèrent toute la puissance de leurs boucliers vers les boucliers frontaux. Dès qu’elles arrivèrent à portée maximale de tirs, les deux Amazones se mirent à tirer sans discontinuer. Les autres chasseurs de l’escadron cessèrent leurs manœuvres d’entraînements pour suivre le duel. Aurore consulta la puissance de son bouclier avant, alors que Coxy bipé dans son slot d’astro-mech. Le chasseur d’Emera approchait à une vitesse vertigineuse, en arrosant toute la partie frontale du chasseur de projectiles à peintures. Aurore commençait à se sentir mal à l’aise, devant la détermination d’Emera a accéléré vers son chasseur. Quelque chose cloche, pensa-t-elle. Le chasseur d’Amazone leader n’était plus qu’a quelques clicks quand Aurore se rendit compte que les projectiles qui la bombardaient correspondaient à des tirs lasers de faibles puissances. | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Mar 22 Aoû - 21:00 | |
| Mais quelle conne, hurla-t-elle mentalement. Le Chasseur d’Emera emplit la verrière du chasseur alpha d’Aurore. Celle-ci tenta de sortir de sa trajectoire, sans succès, son chasseur étant lancé beaucoup trop vite pour virer assez rapidement. Aurore sentit un rayon tracteur se verrouiller sur elle, puis le chasseur d’Emera disparut abruptement de son champ de vision, et un trio d’alarmes mugirent, indiquant que son chasseur venait d’être mis hors service par des projectiles à peinture. « Je t’ai eu, clama Emera !!! » « Joli coup en effet, concéda Aurore. Mais je m’en étais rendu compte, même si c’était trop tard. » « Heu les filles, je crois qu’on a un problème, coupa Milou. » Emera porta son regard vers son scanner longue portée, et vit une flotte de vaisseaux sortir de l’hyperespace. Immédiatement, la jeune femme bascula son système de communication sur la fréquence d’alerte. « Ici le major Emera, de l’escadron Amazone. Flotte ennemi repérée. Estimation des forces : 300 cents vaisseaux lourds, principalement des unités de classe Néo-Vénator et Néo-Victoire de type clone, ainsi que quelques unités de classe Impérial. Demande autorisation d’effectuer un passage de reconnaissance. » « Ici Lechmi Effrai, capitaine du « Renaissance ». Je suis en contact avec le suprême commandant Saab. Vous devez vous replier vers la première flotte d’assaut. Nous vous transmettons vos ordres. » Emera regarda son scanner et vit des nuées de chasseurs Torrent et ARC-170 se dirigeaient vers son escadron. « Contrôle, je ne crois pas que nous ayons le temps de nous replier, marmonna-t-elle dans son comlink de casque. » Emera fit plongé son chasseur en direction des vaisseaux ennemis, suivi par le reste de l’escadron.
« Pharaon, des vaisseaux de guerre sont apparus en orbite d’Aramidia, débita un enseigne après avoir effectué un salue impeccable. » « Tu devrais apprendre de cette officier, railla Cyrilhorus en regardant le général Big-Oh. » « Estimation et destination de ces forces, coupa le capitaine centauris. » « Environ 300 unités de combat, de type Néo-clone. » « Victoire et Vénator, coupa Cyrilhorus. » « Oui, Pharaon, répondit l’enseigne, osant à peine lever les yeux vers Cyrilhorus. Ils se dirigent vers les flottes aramidiennes. » « Donc pas dangereux immédiatement pour nous, conclue le général Big-Oh. » « Est-ce une raison pour les laisser à leurs sorts, interrogea Cyrilhorus. » « Pharaon, on nous signale que l’escadron Amazone est au contact de l’ennemi, avertit l’enseigne. » « Seul, demanda le Pharaon. » « Il est plus que probable qu’elle seront détruites avant que la flotte aramidienne n’arrive. » Cyrilhorus regarda en direction de la lointaine bataille, sachant que faire, mais doutant que cela serait sans conséquences.
« Rapport des premiers engagements, demanda Grammont. » « La flotte est correctement déployé, répondit mécaniquement un clone. Nos forces seront bientôt à portée de l’ennemi. La seule résistance rencontrée est un escadron de chasseurs qui est en voie d’oblitération. » « Et les Centauris, demanda Braal. » « Aucune réaction de leurs parts, Monseigneur, répondit le clone. Devons-nous continuer les opérations ? » « Continué comme ça et nous vaincrons, dit Grammont. »
Emera vira sèchement, évitant de peu une volée de turbolasers, qui engloutit trois chasseurs de l’escadron Amazone. Et merde, pensa Emera. Je crois que là, on est vraiment mal ». L’impact de plusieurs tirs de lasers la ramena au présent. Elle aurait le temps de pleurer ces pilotes plus tard, si elle s’en sortait. « Milou qu’est-ce que tu fous, maugréa Emera. » « J’ai deux Torrents aux fesses, répondit Milou. » Emera esquiva les tirs des chasseurs qui la poursuivaient et se dirigea vers Milou. Celle-ci se lançait dans des manœuvres de plus en plus risquées pour échapper à ces poursuivants. Pourtant les tirs des deux chasseurs clones faisant de plus en plus souvent mouche. Alors qu’Emera était à portée de tirs, les moteurs du chasseur d’Amazone deux explosèrent à cause des efforts que la jeune femme ne cessait de leurs demander. « MILOU !!!!!!!!!!!!!!!! » Une tempête de tirs se déchaîna du chasseur d’Emera et pulvérisa les deux chasseurs, ainsi que les trois autres qui c’était porté en renfort. Emera fit pivoter son chasseur en direction du navire amiral de la flotte ennemi, « L’Obéissance ». « A l’attaque !!!!!!!! »
« Pharaon, communication du conseil, avertit un officier de pont. » « Pas trop tôt, grogna Cyrilhorus. » L’image d’un vieux centauris à la peau parcheminé apparut alors. « Quel sont mes ordres, demanda Cyrilhorus sans ambages. » « Le conseil de surveillance de votre mise à l’épreuve a décidé que pour le bien de l’Empire centauris, vous ne devriez pas intervenir. » Cyrilhorus sentit une colère froide l’envahir. « Quoi, vous me demandez de les laisser mourir et de les regarder, dit-il, sa mâchoire crisper à l’extrême. » « En effet, répondit le vieux centauris. Ceci n’est pas notre bataille, les aramidiens peuvent se débrouillé seul. Et si leur Empire s’écroule, nous reprendrons leurs mondes pour notre plus grande gloire. » « Pauvre crétin, lâcha Cyrilhorus. Vous ne comprenez donc rien !!! » « Calmez-vous Pharaon, sinon les conséquences pourraient être fâcheuses, menaça le centauris. » Cyrilhorus jeta un regard méprisant à l’hologramme et se retourna vers les hommes de passerelle. « Avertissez toute la flotte, nous nous portons à leurs secours, que ça leur plaise ou non !!! » Pendant un instant, tous restèrent sans rien dire, puis un tonnerre d’applaudissement monta de la passerelle. « Messieurs, à la bataille, ordonna le général Big-Oh. Je suppose que notre cher Pharaon va aller envoyer ces pensées à nos ennemis à grand coup de canon lasers de chasseur. » Alors que les premiers vaisseaux commençaient à s’ébranler, les holocoms s’activèrent tous. « Ici le haut conseil centauris à la flotte de défense centauris, cessez toutes manœuvres jusqu'à nouvel ordre et mettez Cyrilhorustha’ar aux arrêts immédiatement. » Tous les hommes se tournèrent vers Cyrilhorus, qui les regarda en retour, les toisant d’un regard de guerrier. « Ici le général Big-Oh, commandant de la première flotte centauris au conseil centauris : nous avons une bataille à gagner, et Cyrilhorustha’ar reste et restera notre Pharaon jusqu'à ce que nous ayons vaincu nos ennemis. » L’hologramme réapparut et il hurla : « Vous êtes tous aux arrêts, et nous forcerons Cyrilhorustha’ar à abdiquer !!!! »
Emera vit un de ces chasseurs exploser, fauché par un tir de turbolaser. « Emera j’ai deux nouvelles, une bonne et une mauvaise, dit Aurore. La bonne c’est que Milou est en vie à bord du vaisseau amirale ennemi. » « Et la mauvaise, demanda Emera. » « Nous sommes encore trois à être en vie, au milieu de la flotte ennemi, soupira la jeune femme. » Emera plongea et abattit deux ARC-170, en tentant de s’infiltrer sous le bouclier du vaisseau. Un escadron entier se rua vers elle, menaçant de la détruire à chaque instant. Alors que son bouclier commençait à disparaître, l’escadron ennemi disparut dans les flammes. Des escadres d’aile S centauris se ruèrent au combat, détruisant des escadrons entiers de clones. « Ce n’est pas encore aujourd’hui que disparaîtra l’escadron Amazone, grogna Cyrilhorus. Enfin pas tant que je serais en vie, je dois bien ça à Lestate. »
« Monsieur, les centauris nous charge, dit un officier de pont, alors que le signal de plusieurs vaisseaux disparurent. » « Avons-nous récupéré notre invité, demanda Grammont. » « Oui Monsieur, répondit l’officier clone. » « Alors il est temps de partir, nous ne pouvons affronter les deux flottes, finit par dire Grammont. » On dirait bien mon cher maître que tout ne c’est pas passé comme prévu.
Bien loin de tout ça, une vague de rage submergea un sombre esprit. Plusieurs objets volèrent à travers la pièce, se brisant contre les murs en rocs.
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| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Dim 3 Sep - 22:26 | |
| Chapitre 56 : Assaut Cycle du retour du mal
Dans l’espace sidéral faisant office de frontière entre les Empires Aramidien et Centauris, un trio de destroyers flottait mollement au milieu d’une horde de petits vaisseaux qui s’affairaient telles des fourmis folles autours de leurs immenses reines. A quelques encablures de cette zone pleine d’activité, un autre vaisseau, étrange assemblage d’un vieux cuirassé et d’un croiseur expérimental centauris relié par une section de station orbital à moitié carbonisé dérivait. « « Le Bijou d’Amato » est de nouveau opérationnel, demanda Pash, un toydarian verdâtre en voletant sur la passerelle du « Rédemption ». » « En effet acquiesça Amato, un massif centauris au visage équin. Toute la superstructure a été révisée après notre malheureuse rencontre avec les dernières forces clones du secteur. » « La frange entre les deux empires n’a jamais été un endroit sur, commenta Faab en lissant sa barbe taillé en pointe. » « Raison de plus pour y faire nos petites affaires, ricana Pash dans un son évoquant plus la quinte de toux que le rire. » Alors qu’Amato hochait la tête avec un air malicieux, un officier de communication entra sur la passerelle du destroyer et se dirigea prestement vers le zabrak et le toydarian, ignora le massif centauris. « Message prioritaire en provenance d’Aramidia, clama l’officier. » « Commerce ou militaire, interrogea Pash en posant son regard globuleux sur l’officier. » « Militaire, dit l’officier d’un ton vif. » « C’est donc pour toi gamin, tiqua le toydarian en regardant Faab. » « Et de quoi s’agit-il, demanda le zabrak. » « Une attaque sur Aramidia qui a échoué grâce à l’intervention des Centauris, commença l’officier. » « Origine et composition des forces, coupa Faab. » « D’après nos analystes des vaisseaux des forces clones ainsi que quelques survivants des empiristes, répondit l’officier. Estimation des forces a environs trois cents unités lourdes complètes et opérationnelles. » « Résultat de l’affrontement et prévision, coupa de nouveau Faab. » « Suite à l’intervention de la flotte centauris, les attaquants se sont repliés, énonça l’officier. Les pertes ont été minimes dans les deux camps. » « Alors pourquoi ce rapport était si urgent, s’étonna Amato. A l’accoutumée, le filtrage des infos est plus efficace. » « Ce rapport est urgent pour deux raisons Monseigneur, dit l’officier en se retournant vers le centauris. Premièrement, l’intervention du Pharaon c’est fait contre l’avis du conseil de surveillance qui a essayé de retourner la flotte contre lui sans succès. Les conséquences de cet incident vont être à suivre. Nos analystes vous suggèrent donc de retourner sur Centauris. » Alors qu’Amato faisait les cents pas en maugréant, Faab se retourna vers l’officier. « Et la deuxième raison ? Que peut-il avoir pour mériter d’être du niveau de l’éventuel abdication de Cyrilhorustha’ar ? » « La destruction de l’escadron Amazone, répondit froidement l’officier. D‘après nos informations seul les quatre membres fondatrices de l’escadron ont survécu à l’engagement, et il semblerait que Amazone 2 a été capturé par les forces de Grammont. » Faab entendit Pash voletait nerveusement dans son dos. Pendant de longues minutes, alors que ses deux compagnons centauris et toydarian le fixait avec attention, il pesa le pour et le contre, partagé entre son amitié de longue date pour celle qui avait participé a de nombreux conflits à leurs cotés, devenant dans les faits des sœurs d’armes et d’âmes, et son sentiment qu’il y avait quelque chose de bien plus important caché derrière tout ceci. Son esprit dériva au milieu des multiples implications qu’auraient ces actes, et les vies qu’ils coûteraient inévitablement. D’un coup, l’image de Lestate lui apparut, et du fond de son esprit une phrase remonta à la surface : Aucun choix n’est bon ou mauvais par lui-même, mais ne pas en faire est réellement mal. Le jeune zabrak sourit, et il ouvrit alors les yeux, une expression déterminée sur son visage. « Contacter Mary’ane et informait la de la situation, ordonna Faab. Elle a toute latitude pour agir. Activer tout notre réseau, je veux savoir ce que les forces de Grammont et aramidienne vont faire, avant qu’elles ne le fassent. Compris. » L’officier salua et partit d’un pas vif vers son poste. Faab se retourna vers ses deux compères. « Bon, je vais allé faire un tour sur Centauris, dit Amato en se retournant. » « Et moi je pense que tu vas avoir besoin de mes réseaux, ajouta Pash d’un ton malicieux. » « Et bien mon cher ami, commença Faab… »
Milou fit les 100 pas dans sa cellule. D’après les vibrations qu’elle avait senti ces dernières heures, la flotte avait passé plusieurs fois en hyperespace, et naviguait maintenant en vitesse subluminique en prenant des trajectoires plutôt retors. On arrive à leur base, sûrement entouré par des mines, pensa la jeune femme. Elle fit le tour des vêtements qu’on lui avait laissé. Evidement, ils lui avaient enlevé sa combinaison de vol lors de son inconscience après sa capture. Elle se souvint avoir neutralisé plusieurs de ses adversaires, principalement par des coups vicieux à l’entrejambe. Mais ils avaient fini par la submerger par le nombre, certain essayant d’abuser de la situation. Seul l’arrivée d’un officier supérieur à l’allure et aux manières aristocratique les avait empêché d’aller plus loin. Il ne lui restait que ces vêtements habituels c'est-à-dire une veste, un débardeur et un pantalon aux armes des Amazones. En gros rien d’utile pour s’évader. Il ne me reste qu’à attendre la suite des évènements en spectatrice. Quelle merde !!! Alors qu’elle ressassait ces noires pensées, elle entendit le pas rythmé d’un peloton de clones se rapprocher puis s’arrêter devant sa cellule. La lourde porte siffla et s’ouvrit dans un claquement sec. Un trio de clone pénétra dans la cellule, la maintenant en joue, lui ôtant toute possibilité d’action. L’aristocrate qui l’avait aidé lors de sa capture apparut alors, une longue cape en soie rouge et noire, hors de prix pour quelqu’un de la condition de Milou, pénétra alors dans la cellule. « Je crois que je me suis pas présenté tout à l’heure, dit l’homme. Je suis le Duc Grammont. » « Je pense que vous savez qui je suis, pour vous avoir donné tout ce mal pour me capturée vivante, railla Milou. » « En effet, acquiesça Grammont. Et je vous pris d’excuser la brutalité de certains de mes hommes. Après tout, ce ne sont que de simples soldats. » « Et que voulez vous obtenir de moi, demanda la jeune femme. » « Il s’agit en effet d’une question fort intéressante, sourit alors Grammont. »
« Message prioritaire des Marteleurs, siffla un massif Ishi Tib. » « Qu’est-ce qu’ils veulent encore ceux-là, maugréa Thib, le nouveau second humain de Mary’ane. » « Apparemment ils ont du boulot pour nous, répondit l’officier de communication. Ils veulent s’adresser directement à la patronne. » « Je prendrais la communication, que ça leur plaisent ou non, cracha l’humain. » « Que se passe-t-il, dit alors la twi’lek en entrant sur la passerelle. » « Je peux m’en occuper, dit Thib. » « Non, coupa Mary’ane, car je connais le contenu de la com, et j’ai déjà pris ma décision. » La twi’lek activa l’holoprojecteur et l’image de Faab apparut. « Mes salutations chère ami, dit Faab. Il semblerait que votre second n’apprécie pas notre structure. » « En effet coupa sèchement l’humain. Depuis la mort de Lestate, rien ne nous lit aux Marteleurs. » « Il suffit, coupa Mary’ane d’un ton sec. Emera m’a contacté il y a une dizaine de minutes par l’ancien système de communication privé de Lestate. Elle m’a prié de ne pas me mêler de ça. » « Et alors, demanda Faab. » « Depuis quand j’obéis aux ordres, demanda Mary’ane en souriant. Mes équipes remontent le faisceau de com et vont la localiser d’ici quelques minutes. » Le communicateur à la ceinture de la twi’lek se mit à vibrer. Mary’ane regarda l’appareil et rectifia : « On les a localisé, et en plus c’est trop simple !!!! » « Tu la crache ta pastille Valda, maugréa Faab. » « Arator, lâcha Mary’ane. Elles sont sur Arator. » | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Dim 3 Sep - 22:26 | |
| « C’est quoi ce merdier, grogna Pti Gégé en faisant sortir le « Basketcase » de l’hyperespace. » La navette de classe Sentinelle zigzagua entre les épaves de différents vaisseaux, tout en tentant de ne pas se faire repérer. « Jolies manœuvres, siffla Touki. » « Je croyais que tu bossais en indépendant depuis que Lestate était mort, s’étonna Pti Gégé en se collant sous un transporteur de classe Thêta. » « L’Aramidia a disparu, donc je me suis retrouvé à pied. Et puis je devais rendre service à Mary’ane, donc je sers de chien de berger. » La navette plongea dans l’atmosphère embrumée de la planète, suivant les instructions du jeune aramidien. Après avoir délaissé son immense compagnon de route, la navette virevolta entre les canyons et les forêts, volant sous la limite de détection des radars installés sur la planète. « D’où savez-vous la portée et puissance des radars des troupes de Grammont, demanda Pti Gégé. » « On a quelques informateurs bien pratique, répondit Touki. C’est comme cela qu’on a découvert la base. Attention c’est ici !!!. » La navette se posa au milieu de champs dont les cultures ondulaient sous les remous provoqués par les réacteurs de la navette. Alors que Pti Gégé déployait les trains d’atterrissages, une partie de la forêt alentour s’escamota, révélant un transporteur Imperator et un trio de chasseur de classe alpha. Le centauris revêtit son armure de commando et descendit le long de la rampe d’atterrissage, ces commandos à sa suite. « C’est pas trop tôt, maugréa Emera. » « Oui, moi aussi je vais bien, répondit Pti Gégé. Et je te remercie pour la facilité avec laquelle on a pu te retrouvé !!!! » « On était en infiltration, on allait pas laissé des invitations partout derrière nous, répliqua la jeune femme. » « Vous auriez pu prévenir, continua le jeune homme. Mais bon, j’ai des nouvelles pour vous : Saab se tient prête avec la première flotte d’assaut pour faire une diversion, pendant que nous on s’infiltre dans la base et qu’on récupère Milou. » « Seulement nous au sol, s’étonna Aurore. Ca va faire juste, même avec l’aide de la première flotte d’assaut en diversion. » « Vous ne savez pas tout, coupa Touki. Deux de nos légions droides sont en orbites dans des épaves que l’on a mises en place. Dès que j’enverrais le signal, ils débarqueront avec une de nos sections d’assaut d’élites. » « L’avantage avec vous autres Marteleurs, c’est que l’on est jamais à cour de surprise, remarqua Pti Gégé. » « Monseigneur Grammont, des nouvelles de nos unités de surveillance. » « Et qu’il y a-t-il de neuf, demanda Grammont. » « Une nouvelle unité est arrivé, il y a de ça une heure, répondit le soldat. Identification positive : le Major Ombre des opérations spéciales de la Flotte Aramidienne. » « Nos unités droides sont-elles prêtes à intervenir, demanda le duc. » « Cinq cent milles unités de super droide de combat sont en positions autour de la base et sont attente de déploiement. » « Et nos unités en orbites ? » « 50 000 droides vautours ont été déployé, et une centaine d’unités lourds sont en positions dans les trajectoires d’approches ainsi que des vaisseaux d’éperonnages. » « Bien, bien, il n’y a plus qu’à attendre que nos invités se décident. » « Aller, que la fête commence, souffla Touki. » Le jeune aramidien tapa une série de code sur son comlink. Trois séries de signaux partirent. La première atteignit juste l’orbite d’Arator et activa des systèmes de propulsions et de navigations dans des containers à l’étrange aspect. La deuxième série sortit à peine du système, activant les systèmes de communication du « Rose Noire » où une escadre de navettes décolla immédiatement en direction de la planète. Enfin la troisième série atteignit le super destroyer « Renaissance », qui attendait en bordure du nuage de gaz d’Arator, à quelques heures de vols hyperspatials. Le comlink de Touki bipa trois fois, indiquant que les trois destinataires avaient reçus les messages adressés. « La mission est lancées, déclara Touki. Dans 1 heure 30 nos droides se déploieront, et dans deux heures la flotte arrivera et Mary’ane débarquera sur la base ennemie. » « Deux heures à attendre, s’exclama Emera. C’est bon, je crois avoir trouvé le problème de votre plan. » « Sortie d’hyperespace dans deux minutes, clama Dofu. » « Etat de la Flotte, demanda Saab. » « Flotte opérationnelle à 100 %, commodore, répondit Lechmi Effrai, le capitaine du Renaissance. » « Quel est la situation qui nous attends là bas d’après vous, demanda Saab. » « D’après nos rapports, le seul danger pourrait provenir des épaves en orbites, dit Dofu. » « Et les forces ennemis, s’étonna Lechmi. » « D’après les rapports que l’on a, l’essentiel de leur flotte c’est replié dans le système de Selc aron, dit Dofu. » « Espérons que les renseignements ne se sont pas trompé, maugréa Saab. » « Sortie d’hyperespace imminente, clama une voie froide. Tous à vos postes de combat. » Au sol, une pluie de pseudo météorite s’abattait autour de l’immense pyramide grisâtre qui servait de base aux forces de Grammont. Les nacelles d’atterrissages des droides fusaient de l’espace tel des missiles enflammés et se fracassèrent contre le sol. Des cratères fumants, de multiples droides de combat de toute sorte, que ce soit des droides araignées, des super droides de combat ou des destroyers droides, émergeaient et se mettaient en formation en direction de la base ennemis. Plus loin, les navettes de débarquements des Marteleurs atterrissaient sous les tirs de canons de la base ennemie. Au milieu du chaos, Mary’ane et ces troupes émergèrent dans le bosquet où s’était réfugié les Amazones et les commandos. « Joli feu d’artifice, commenta Mary’ane alors qu’une explosion souleva des tonnes de terre. » « La Flotte a émergé de l’hyperespace, commenta Pti Gégé en consultant son scope. On peut lancer l’opération. » Touki acquiesça et tapa une série de codes. Les droides se mirent alors en mouvement en direction de la base ennemi, dans un déluge de tirs lasers. Le transporteur Imperator qui servait de base se mit à tiré pour dégager la voie aux droides. Alors que les premières unités droides débouchaient sur la plaine, de puissantes explosions balayèrent les rangs impeccables des fantassins mécanisés. « Merde, des mines, s’exclama Touki. » « T’inquiètes, répondit Mary’ane. On a prévu la quantité pour pouvoir y arrivé. » Alors que Touki s’apprêtait à répondre, de multiples explosions retentirent au loin. Pti Gégé activa les scanners de son casque et vit une marée de droides de combat se jetait en direction des unités des Marteleurs. « Je crois que l’on a un gros problèmes, remarqua Pti Gégé. » « On fait quoi, demanda El-n. » « Ba on attaque, répondirent en chœur Mary’ane et Emera. » « Commodore, des chasseurs droides repérés sur le secteur 3-4-8, tonna Dofu en se redressant. » « Rapport des dégâts, maugréa Lechmi Effrai. » « On a perdu un tiers de notre maniabilité à bâbord, ainsi que trois batteries et deux tubes lance-missiles, répondit un officier de bord. » « Où sont ceux qui nous ont attaqué, grogna Saab. » « On a une centaine de destroyers en approche derrière nous, et on a repéré des escadrons de droides vautours en approche, énonça l’officier radar. » « Et comment niveau trajectoire, demanda Saab. » « On ne peut suivre qu’un corridor entre les épaves, remarqua Dofu. On dirait bien qu’ils sont prêts à nous recevoir Commodore. » « Alors que fait-on, demanda Lechmi. « Le Renaissance » peut dégager un vecteur de sortie à la flotte. » « Non, dit Saab. On va faire ce qu’ils ne veulent pas que nous fassions, nous jeter dans la gueule du loup !!!!. » « Monseigneur, leurs troupes au sol sont encerclés, et leur Flotte fait mouvement pour nous attaquer. » « Bien, bien, ils font exactement ce que nous avons prévu, clama Grammont. » Le duc se retourna vers la baie de transpacier donnant sur la plaine attenante à sa base, contemplant les explosions de la bataille. Venez, venez, je suis prêt à vous recevoir mes amis. Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 20:53 | |
| Chapitre 57 : Renaissance Cycle du retour du mal
« Roquette à trois heure !!!! » Mary’ane et Emera plongèrent, alors que le missile passant au-dessus de leurs têtes dans un souffle brûlant. L’explosion qui suivit envoya dans l’air plusieurs tonnes de rochers et de terre qui retombèrent au sol dans un fracas de tonnerre. « Rapport des dégâts, maugréa Emera. » « Ba, la roquette à dézinguer un bon millier de droide, répondit la voie de Pti Gégé au milieu du chaos ambiant. » « Chouette il ne nous en reste plus que quelques dizaines de milliers, railla Touki en tirant sur une escouade de droides un peu trop proche. » Les commandos des Marteleurs avaient arrivés à s’approcher de la base, malgré la puissante armée leur barrant la route. Malheureusement, une bonne part de leurs troupes droides avaient disparue lors de la manœuvre, détruit par les unités de Grammont, beaucoup plus nombreuses ou par les tirs de la base du duc, qui pilonnait ostensiblement le champ de bataille, indifférent à ses propres pertes. Mary’ane et ces troupes étaient maintenant suffisamment proche pour ne plus être sous le feu de la base ennemi mais les troupes droides de Grammont était encore plus nombreuse en ce point. La jeune twi’lek se releva et tira vers un groupe de super droide de combat en approche, tranchant net les membres mécanisés et broyant les plaques de blindages avec ses blasters lourds. Emera se releva à son tour et se glissa dans le trou creusé par les roquettes, offrant un abri bienvenu au milieu du malstrom de la bataille. La jeune femme arrosa généreusement les alentours de tirs blasters, mais malheureusement ces armes légères de pilotes de chasse étaient bien moi efficace que les blasters illégaux de la jeune twi’lek. Alors qu’une explosion satura les senseurs de son armure de reconnaissance, son comlink bipa. La jeune femme se coula à l’intérieur d’un cercle formé par les unités de combat des Marteleurs qui formait un rempart relatif aux tirs des combattants. « Que veux-tu Touki, hurla Emera pour couvrir le tumulte de la bataille. » « On commence à ne plus progresser, répondit le jeune aramidien. Il serait le temps de sortir un équipement un peu plus lourd. » « Je pense aussi, acquiesça Emera. Envoi les ordres aux unités concernées. » Au loin une colonne de fumée s’éleva, et des nuées de tirs de barrage jaillirent des flots de droides de combat. La réplique des nouvelles unités combattantes fut apocalyptique et des légions de droides disparurent dans un déluge de tirs. Emera vit alors les massives silhouettes des anciens juggernauts de l’Ancienne République émergeaient de la fumée. Pendant un instant elle se demanda comment de si vieux engins pouvaient être si puissant. « T’inquiètes pas, on a modifié ces coucous pour qu’ils aient un peu plus de pêche, remarqua Mary’ane. » Les lourds véhicules se mirent en formation en pointe de flèche et se dirigèrent à pleine vitesse vers la formation de droides en tirant de toutes leurs artilleries. L’impact entre les deux formations fut titanesque. Les missiles au napalm des juggernauts firent des ravages conséquents dans les rangs de droides, dévastant les lignes dans un chaos de boules jaunes orangées. « On dirait que la chance tourne pour nous, remarqua Touki. » « Il ne faut pas crier victoire trop tôt, maugréa Aurore. La forteresse de Grammont n’est pas encore tombé. » Les sombres paroles d’Aurore fut confirmé quand les portes de la forteresse s’ouvrirent dans un fracas de grincements apocalyptiques. De puissants droides sortirent alors de la forteresse, se ruant au combat en tirant des nuées de projectiles. La formation des véhicules d’assaut des aramidiens se brisa, son élan brisé par les puissants tanks droides et droides mur de feu. « Bordel, unités droides lourdes en manœuvre, hurla Touki. Identification positive : droide mur de feu te tank droide !!! » « Merci Touki, on avait remarqué, maugréa Milou. Alors on fait quoi maintenant. » « Pour l’instant on se replie, on n’a pas vraiment le choix, lâcha Emera. Une fois à l’abri grâce aux canons de nos transporteurs, on pourra avisé. »
« Monsieur, un rapport de nos unités affectés à la surveillance du seigneur Grammont, dit un clone en effectuant un salut impeccable. » Jée-dai quitta du regard la retransmission d’une course de speederbikes qu’il avait réussi à récupérer avec son pilote favori, un gotal du nom de Valentino Ross. « Et qu’avez-vous d’intéressant à me dire, demanda Jée-dai. » « En soit même pas grand-chose, mais nos unités surveillants les Amazones et le groupe de Marteleurs dirigés pas Mary’ane Missio se trouve sur la même planète, répondit le clone. » Jée-dai se redressa alors, son intérêt piqué à vif et son cœur de guerrier commençant à s’animé. « Et quel est la situation là-bas, demanda Jée-dai. » « Les forces disparates assemblaient par les amis de Lestate ont engagé celle de Grammont, débita le clone d’un ton neutre. Malheureusement ils sont inférieur en nombre et en puissance de feu que se soit au sol ou dans l’espace. Leur défaite est plus que probable.» Jée-dai réfléchit pendant quelques instants alors que le clone attendait patiemment. Alors que l’humain allait répondre, yr86 entra sur le pont, sa cape bleu de soldat ARC volant derrière lui. « Enfin te voilà, clama Jée-dai. Je me demandai ce que tu faisais !!! » « Alors que décides-tu, demanda le major clone en s’asseyant dans son fauteuil de commandement. » « Je pensais envoyé les trois majors clones, répondit Jée-dai. » « Je pense aussi que ce serait une bonne idée, acquiesça le major clone. Je vais donner les ordres pour que « L’Allégeance » les rejoignent en orbite d’Arator. » « Alors dépêche-toi, mon ami car je doute qu’ils tiennent encore longtemps, dit Jée-dai alors que le major clone sortait de la passerelle. »
« Commodore, les vaisseaux de pointe sont sortit du labyrinthe de carcasse, clama Dofu. » La jeune femme regarda au loin les éclairs et les explosions marquant les débuts des combats entre les deux flottes. « Rapport des engagements, demanda Saab. » « Nos forces se trouvent face à une centaines de vaisseaux lourds, dit un officier radar. » « Et les vautours droides, s’étonna Dofu. » « Ils ont été détruit lors des combats dans le labyrinthe d’épaves, répondit l’officier. » « Que faisons-nous, demanda Lechmi Effrai. Si nous attendons trop, nos vaisseaux de pointes vont se faire détruire. Seul l’intervention du « Renaissance » qui les surclasse tous peut faire basculer la bataille en notre faveur. » « Alors manoeuvrons en direction de la flotte ennemie, ordonna Saab en contemplant les énormes épaves de vaisseaux qui dérivés devant son vaisseau amiral. »
« Major Shadow, message urgent du « Survivant », s’exclama un officier de communication. » Le clone qui possédait une armure katarn des anciens commandos clones se dirigea vers le clone et parcourut rapidement le message. « Que faisons-nous Monsieur, demanda l’officier. » « Appeler les Seigneurs Azazel, Thor et Bhaal, répondit Shadow. Nous avons une mission qui pourrait les intéresser. »
« Le Renaissance est sorti du labyrinthe, clama à la fois les officiers tactiques du commodore Saab et du duc Grammont. » Dans le bunker fortifié du duc, un sombre sourire éclaira la face du duc. « Bien, bien. Envoyer nos unités de choc histoire de les ramollir un peu !!! » Les soldats du duc tapèrent une série de code, et dans l’espace des séries de booster s’activèrent, propulsant sur des lignes de collisions de lourdes masses de duracier et de ferrobéton. « Commodore, activation de moteurs de poussée sur tout les secteurs environnant, clama un officier radar. » Saab dirigea son regard vers l’espace environnant et vit les carcasses de vaisseaux se mettre en mouvement, telle d’immenses lances de duracier lancées vers sa flotte. « Manœuvre de protection, hurla Saab. Ordonnez à tout les vaisseaux de concentrez leurs tirs sur les carcasses. » Malheureusement ce fut trop tard pour un certains nombres de vaisseaux qui entrèrent en collision les uns les autres, disparaissant dans d’immenses explosions. « Décompte des pertes, demanda Saab. » « Au moins une dizaine d’unités de la pointe de l’attaque, répondit Dofu. De plus la manœuvre ralentit le reste de la flotte. » « Et que font les vaisseaux de Grammont, demanda Lechmi Effrai qui regardait avec inquiétude les tirs de défenses de son vaisseaux. » « Ils se sont retiré en sûreté pour évité les débris des explosions, dit Dofu en affichant une projection holographique du champ de bataille. » Lechmi et Saab regardèrent attentivement la projection tri-dimensionnelle et après quelques instants ils se regardèrent. « Vous pensez à la même chose que moi, dit Lechmi. » « En effet dit Saab. Ils se sont repliés de manière trop lâche. Ordonner aux croiseurs de foncer vers eux et de s’infiltrer dans leurs rangs. » | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 20:53 | |
| « Rapport de la situation, demanda Azazel alors que les quatre destroyers de classe Vénator sortaient de l’hyperespace. » Shadow parcourut rapidement les écrans tactiques avant de se retourner vers les trois commandants clones. « On dirait que la situation est bonne pour Grammont. La bataille au sol tourne clairement à sa faveur, et la flotte du commodore Saab est plutôt dans une position désagréable. » « Alors que faisons nous, demanda Bhaal. » « Laissons les vaisseaux en orbite de l’autre coté de la planète, pendant que l’on débarque avec nos canonnières, suggéra Azazel. » « Un bombardement orbital serait moins risqué, répliqua Thor. » « On est sensé récupéré les forces alliées au sol, lâcha Azazel. Et je ne pense pas qu’un bombardement orbital soit une solution, à part si tu veux récupérer des cadavres carbonisés à la place de tes alliés. » « Parce ce que se sont des alliés, s’étonna Thor. Je te rappelle mon frère que ces gens ont déjà essayé de nous abattre, et qu’ils recommenceront sûrement. » « Avons-nous vraiment le choix, demanda Azazel d’un ton glacial. Nous avons des ordres et nous leurs obéirons, quelque soit les conséquences. » « Alors en route, conclue Thor, vu que nous n’avons pas le choix. » « Je ne pense pas que notre situation se soit vraiment amélioré, remarqua acidemment Aurore en éjectant son chargeur de blaster. » « Tu avais prévu qu’un nouveau contingent de droides allait débarqué, railla Emera. » La jeune femme se jeta à terre, évitant de justesse une rafale de tirs de blasters. Lorsqu’elle se releva, elle vit Mary’ane lancer une série de bombes électrostatiques vers les contingents de droides en approche. Une série d’éclairs bleutés fauchèrent les super-droides de combat, les paralysant avant qu’ils ne soient balayés par les tourelles des transporteurs Impérators. « Bon on fait quoi maintenant, demanda Pti Gégé. On attend que les droides viennent nous apporter un pique nique !!! » « Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que de se replier, soupira Aurore. » « Je crois aussi acquiesça Emera. Envoyer les ordres de repli, et ordonné à la flotte de nous tailler un couloir de dégagement. » « Monseigneur, les troupes au sol envois un ordre de repli à leurs flottes, clama un officier de décryptage. » « Ordonnez aux canons ioniques de les empêchez, ordonna le duc. » Immédiatement une série de rafales bleutées sortirent des canons lourds de la base, fauchant les transporteurs des troupes des Marteleurs. Une série d’arcs électriques se propagèrent, désactivant tout les systèmes électriques des vaisseaux, les empêchant de décoller. « Bien, bien, susurra Grammont. Envoyer notre dernière légion de droides, qu’ils en finissent. » « Doit-on capturé les officiers ennemis, demanda un officier. » C’est alors que l’holocommunicateur de Grammont s’activa. « Monseigneur, la victoire est à nous, dit le duc en s’agenouillant devant la sombre silhouette. » « Je ne crois pas Grammont, lâcha la voix froide de l’hologramme. Evacuez immédiatement votre base, sinon vous perdrez. » « Mais… Mais… balbutia Grammont. » « Obéissez, cracha la voix froide. Sinon je serai obligé d’être sur que vous ne révéliez pas mon existence !!! » Grammont se souvint alors du désagréable épisode où son commanditaire lui avait fait démonstration de ces pouvoirs. « Bien Monseigneur, finit-il par dire. Messieurs, procédure d’abandon de la base. » Les troupes de Grammont le regardèrent quelques instants d’un air étonné, puis ils se mirent en mouvement comme à l’entraînement. « Monsieur, doit-on emmené la prisonnière, demanda un commandant. » « Evidement, lâcha Grammont avant de se diriger vers sa navette personnelle. » « Commodore, les troupes ennemis se mettent en formation de protection, dit un officier radar. » « Chargez la flotte ennemi, et avertissez le major Emera, répondit Saab. » Emera était en train de refermer son comlink, quand une série d’explosion balaya la plaine, fauchant les troupes ennemis comme du blé. Au loin, elle vit plusieurs dizaines de canonnières atterrirent. Les troupes clones mirent quelques instants pour faire sauter les portes de la base. « C’est quoi ce délire, s’étonna Aurore en abattant les quelques droides survivants. » « Je sais pas gronda Emera, mais on a quelqu’un à aller chercher dans cette foutu base, clone ou pas. » Les trois commandants clones sautèrent de leurs canonnières dès que celles-ci furent à moins de deux mettre du sol. En un éclair, ils activèrent leurs missiles de poignets et tirèrent sur les portes de la base, qui s’effondrèrent en grondant. « Peloton panthère avec moi, ordonna Azazel. Objectif : capturer Grammont. Peloton Aigle avec Thor. Objectif : oblitérer la salle de commandement. Peloton dragon avec Bhaal. Objectif : Retrouver la prisonnière de l’escadron Amazone. » Quand ces subordonnées indiquèrent qu’ils avaient compris les ordres, Azazel sortit son blaster lourd et courut en direction de la porte de la base. Une volée de laser l’effleura. D’une feinte de corps il roula sur le coté et évita les tirs. D’un coups d’œil il repéra le tireur et il l’abattit de deux tirs en pleine tête. Un peloton de soldats de Grammont déboula dans la cour, se mettant à tirer sur les troupes clones. Azazel vit avec plaisir ces hommes se mettre à couvert et répliquer aux tirs de leurs ennemis, arrêtant leur progression. D’un mouvement rapide, le major clone sortit et activa sa double lame. Il enclencha son jetpack et franchit en quelques instants la cour, fauchant les tireurs avec de grands moulinets de sa double lame. En quelques instants, ses hommes finirent d’éliminer les derniers tireurs embusqués dans la cour. « Peloton panthère à aigle et dragon, la cour est dégagé, dit Azazel dans son comlink. » « Déjà s’étonna Bhaal. » « On dirait qu’il lève le camp, remarqua Shadow. » Azazel regarda son second dans son armure de commando clone, et acquiesça. « Il va falloir se dépêcher si l’on veut réaliser nos objectifs, dit Azazel. Alors Action !!! » Alors que les clones s’élançaient vers leurs objectifs, une navette de classe Sentinelle décolla et les survola, ses moteurs grondant avec fureur. « C’est Grammont, feu à volonté, ordonnèrent simultanément Azazel, Bhaal, Thor et Shadow. » Un déluge de tirs et de minis missiles s’abattirent sur la navette. Celle-ci s’élevant pourtant dans les cieux en rugissant, disparaissant en quelques instants. « Objectif du peloton panthère annulé, maugréa Azazel. Nouvelle objectif pour tout le monde : on va libéré l’allié Milou et on passe au peigne fin la forteresse. » Lorsque Emera et ses troupes arrivèrent à la hauteur des troupes clones, celle-ci les laissèrent passer à leur plus grand étonnement. « C’est normal si je comprends rien, remarqua Pti Gégé. » Alors qu’Emera allait répondre, une navette de classe Sentinelle les survola et disparut, malgré le déluge de feu que les clones déversaient sur elle. « Grammont, interrogea Emera. » « Sûrement, répondit Mary’ane. Mais je pense que ce n’est plus un objectif maintenant. » « Alors allons chercher Milou, ordonna Emera. » « Tu es sur qu’elle est encore là, demanda El-n. » Emera consulta son databloc et répondit : « Oui, sa bio-balise est encore active ici. » Il ne fallut que quelques minutes au groupe pour pénétré dans la forteresse où les clones les laissèrent passer sans mot dire. Des traces de combats un peu partout montrés l’efficacité de troupes clonés, indiquant qu’aucune troupe de Grammont qui n’avait pas évacué était sûrement morte .Pourtant au bout d’un couloir, l’escouade d’Emera tomba nez à nez avec une vingtaine d’hommes de Grammont. Immédiatement une violente fusillade éclata, forçant Emera et les siens à se replier dans un cul de sac. « On est pas vraiment dans une bonne position, s’exclama Aurore en jetant un œil vers leurs ennemis. » « On fait quoi demanda alors Mary’ane. On charge ou bien. » « Non, il y a trop de risque, coupa Pti Gégé. » Le Centauris pencha alors sa tête sur le coté droit, indiquant qu’il recevait une communication. « A terre, ordonna-t-il. » Une série d’explosion déchirèrent alors les murs du cul de sac. Au niveau de leurs ennemis, trois clones en armure d’ARC et un en armure de commando clone surgirent, et jetèrent une série de grenade qui décima les rangs ennemis. Alors que ceux-ci tentèrent de répliquer, trois pelotons de clones surgirent de derrières les Amazones et les Marteleurs, finissant d’oblitérer les survivants dans un déluges de tirs de blasters. « Situation sous contrôle, dit un clone en faisant signe à tous de se relever. » « Merci pour les plans de la section, dit alors Azazel à Milou qui surgit d’un couloir attenant. » « Ba en attendant que vous arriviez je n’avais pas grand-chose à faire, remarqua la jeune femme. Et puis c’est vous qui vous vous êtes occupé de mes geôliers, donc on est quitte. Mais quel est votre nom ? » « Azazel, répondit le clone. » Instantanément tout les soldats non clones portèrent leurs mains à leurs armes. « Pourriture, persifla Emera. » Thor enleva son casque et sourit en regardant Azazel. « Je crois que j’avais raison, railla-t-il. » « Laisse tomber, grogna Azazel. Malgré votre attitude, je vous laisserai partir, et vous fournirez toutes nos infos concernant Grammont. » « Et pourquoi feriez vous ça, demanda Emera. » « Car malgré ce que vous croyiez, nous sommes dans le même camp, répondit Azazel. Messieurs, nos navettes nous attendent. » Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 20:54 | |
| Epilogue du cycle du Retour du Mal Les canonnières des clones décollèrent dans un tourbillon de poussières, laissant les troupes des Marteleurs seul dans la forteresse maintenant abandonné. Alors que sa canonnière s’élevait, Azazel contacta Jée-dai. « Alors mon cher, quel est le résultat de cette mission, demanda l’humain. » « Les objectifs ont été rempli, avec des pertes négligeables, répondit le major clone. » « Et la prise de contact avec les Amazones et les Marteleurs, continua Jée. » « Ils ne nous font pas encore confiance, dit Azazel. Ce qui est plutôt normal d’ailleurs. » « En effet, dit Jée-dai. Vous avez failli les annihiler, il leur faudra du temps pour accepter que maintenant vous êtes de leur coté. » « Que faisons-nous maintenant, demanda le major clone. » « Retournez à la base nuage, et je vous enverrai des ordres de missions dès que nous aurons repéré Grammont. » « Compris. Azazel terminé. » « Il semblerait donc que les clones ne souhaitent plus nous combattre, s’étonna Saab. » « En effet, dit Emera. Ce sont eux qui nous ont sauvé en intervenant à un moment critique de la bataille. » « Mais Grammont c’est enfuis, remarqua Saab. » « On arrive au point le plus troublant, dit Emera. Les clones nous ont dit qu’ils transmettraient les renseignements qu’ils avaient sur lui. » « Et les croyais vous, demanda Saab. » « Je ne sais pas, mais on ne peux négliger aucune piste, pour pouvoir capturé Grammont et enfin être en paix. » Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 21:21 | |
| Chapitre 58 : Les Marteleurs Cycle de la chute de l’Aigle
« C’est quoi cette histoire de briefing, maugréa Thib en jetant un regard désapprobateur vers Mary’ane. » « Ca fait un mois que l’on a mit nos agents sur la traque de Grammont, je pense que nous avons enfin sa localisation. » Mary’ane ouvrit la double porte qui donnait sur la salle de briefing du « Rédemption », qui était devenu officiellement le nouveau navire amiral des Marteleurs. La salle de briefing était grouillante comme une ruche, et Faab regardait ce spectacle avec un air un peu dépassé. « C’est pas trop tôt, remarqua Faab. » « Ba Thib traîne toujours sous sa douche, pouffa la jeune twi’lek, alors que son second lui lancer un regard noir. » « Ou alors il ne voit pas l’intérêt de se lancer dans une nouvelle quête pour défendre un ordre établi qui ne lui plait pas, lâcha froidement le zabrak. » Le second de Mary’ane tenta pendant quelques instants de soutenir le regard noir du zabrak, mais face à la froide lueur qui brillait dans son regard, il finit par baisser les yeux à contrecoeur. « Notre organisation a survécu à travers les ages car elle est bien plus qu’une organisation de contrebandier, dit Faab d‘une voix glaciale. Nous vivons en marge du système, mais si ce système meure, nous mourons aussi. » « De belles phrases pour quelqu’un qui à passer son temps à donner des ordres sur une passerelle, railla l’humain. Vous voulez faire croire que vous comprenez ceux qui sont à la base, mais en fait la seule chose qui vous intéresse c’est de garder vos petits privilèges. La seule chose que vous avez réussi à faire c’est suivre l’ascension de Lestate. » Le silence se fit soudain, et Thib commença à croire qu’il avait fait une erreur. Un sourire en coin se dessina sur le visage du zabrak. « Tu parles de lâcheté gamin, susurra le zabrak d’un ton meurtrier. Ce n’est pas toi qui as passé trois mois dans la boue d’Aramidia à affronter les Impériaux. C’est pas toi qui les as combattu pendant plus de cinq ans sur tant de mondes que tut ne t’en souviens plus. Ce n’est pas toi qui c’est levé à chaque fois qu’une menace se profilait à l’horizon. J’ai gravé mon nom dans le sang et la boue, alors que toit tu t’es juste contenté de récolter les fruits que tes défunts prédécesseurs ont plantés. Mais je vais te prouver que je peux encore faire la nique à un jeune loup aux dents trop longues et aux pattes trop courtes pour attraper sa proie. » Le zabrak fit tombé sa cape d’un coup d’épaule, révélant deux longs bâtons de combat rangés en croix dans son dos. D’un geste négligent, il en envoya un vers l’humain qui le rattrapa. « Commandant Missio, m’autorisez-vous à châtier cet insolent, demanda Faab en effectuant deux ou trois moulinets de son arme. » « Bien sur, acquiesça la twi’lek. » « Mais, mais, balbutia l’humain. » « Il y a des choses avec lesquelles on ne joue pas mon ami, répliqua froidement Mary’ane. » L’humain la regarda une dernière fois et se jeta en direction du zabrak, l’arme en avant. Il commença à faire tournoyer l’arme quand le zabrak s’écarta de sa trajectoire par une impressionnante roulade sur une main. Thib essaya de s’arrêter, mais l’arme du zabrak le faucha, l’envoyant bouler hors de la salle de briefing. Il essaya de se relever, mais le zabrak était déjà sur lui, faisant sauter l’arme de ces mains d’un coup de pied négligent. L’humain se releva et chargea, mais d’un simple feinte de corp le zabrak l’évita et lui envoya un coup de son arme le fauchant au niveau de l’estomac. Le zabrak recula de quelques pas et jeta son arme. « Si tu ne te sens pas à l’aise avec un bâton, on finit ça à mains nues, lança Faab. » L’humain se rua vers le zabrak en hurlant une flopée d’insultes. Faab sourit et alors que Thib brassait l’air avec ses poings, le zabrak tournoya sur lui-même, évitant l’attaque. Puis il passa à l’attaque en envoyant une série d’attaques vicieuses au niveau du plexus solaire, qui envoya au sol l’humain. « Tu as de la chance gamin, railla le zabrak. Lestate ne se saurait arrêter que quand il t’aurait brisé tous les membres. » L’humain cracha une insulte et un morceau de dent. Le zabrak le gifla à la volée, éclatant la lèvre supérieure de l’humain. « Commandant Missio, j’ai vos ordres de missions, dit Faab en rentrant dans la salle de briefing. » « Quels sont-ils, Monsieur ? » « Nos indics nous ont parlé d’une éventuelle base de Grammont sur Selcaron. Cela fait un mois de puis la bataille d’Arator que nous la surveillons. Infiltrez-vous, et capturez le si il y est. » « Et sinon, demanda Mary’ane. » C’est alors que Thib se releva et chargea Faab. Celui-ci le cueillit en pleine course d’un magistral coup de pied dans l’entrejambe. L’humain s’effondra en gémissant. « Trouvez tout ce qui nous pourrait être utile et oblitérer la base, continua Faab d’un ton égal. » « Bien Monsieur, répondit Mary’ane. Je pars sur l’heure. » « Et n’oubliez pas de ramasser votre second au passage, dit Faab. Je suis désolé si je l’ai abîmé. » « Il doit apprendre l’obéissance et le respect, dit la twi’lek en relevant l’humain sans ménagement. Mais bon tu sais ce que c’est les jeunes males sans cervelle. Toujours à vouloir montrer qu’il est le plus fort, même s’il en est loin. »
Quelques heures plus tard, les vaisseaux de largage de la flotte de Mary’ane atterrirent au milieu des marais constituant une grande partie du continent principal de Selcaron. « C’est quoi ce merdier, maugréa Thib en pataugeant dans l’épaisse boue qui servait de sol. Je parie que ce foutu zabrak l’a fait exprès. » Un dur choc à la base de la nuque l’envoya la tête la première dans la boue. Il se releva tant bien que mal et jeta un regard meurtrier à la twi’lek. « Ne commence pas avec ça, grimaça Mary’ane. La dernière fois que tu as commencé sur ce sujet tu as passé plusieurs heures à l’infirmerie pour te remettre en état. » « Je croyais pas que le zabrak cognait si fort, se plaignit l’humain. » « Tu croyais surtout que tu étais le plus fort, coupa Mary’ane. Ecoute Thib, ça fait des années que je connais ces gars, et je t’assure que ce sont des survivants, pas de simples veinards. » Thib se retourna et commença à avancer en ronchonnant dans les marais. La pluie se mit à tomber en abondance, entravant la progression du commando d’une vingtaine de personnes. Les marais émettaient des vapeurs nauséabondes, et présentaient de multiples fondrières prêtes à engloutir le commando imprudent au moindre faux pas. Après deux heures d’une progression difficile et éreintante, Mary’ane ordonna de faire une pause et elle déclipsa son casque. Les relents fétides du marais l’agressèrent avec insistance. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée que tu ouvres ton casque, railla Thib. Enfin de bleu tu es passé à verte. » « Tiens tu parles toi, répliqua Mary’ane. Tu as finis de bouder. » « Ba de toute façon tu ne m’écoutes jamais quand il s’agit des Marteleurs et de tout ceux que tu as côtoyé avant la mort du clone. » Thib se rendit compte trop tard de son erreur, et un regard glacial le transperça. « Tu ne sais pas de quoi tu parles, alors tais-toi, cracha Mary’ane. » Les membres du commando c’était rapproché, se mettant discrètement en position pour protéger l’humain de la fureur de la twi’lek. « Je dis encore ce que je veux, répliqua effrontément Thib. Ce n’est pas de ma faute si tu te débats toujours avec tes fantômes. » La twi’lek jeta un regard triste vers l’humain. « Tu n’as donc pas compris, soupira-t-elle. Il n’y aura pas de deuil tant qu’on n’aura pas la preuve de sa mort. » La twi’lek regarda dans les yeux son compagnon, une tristesse et une rage infini ce mêlant dans ces yeux lavandes. « Ethel, tu prends le commandement de la deuxième section, et on commence l’approche finale, ordonna la twi’lek. » « Mais… mais… c’est moi qui commandes la deuxième section, protesta Thib. » « Plus maintenant, gronda Mary’ane. Tu viens de me rappeler que tu n’étais encore qu’un jeune chiot aux dents longues. Aller action, on se retrouve dans deux heures sur l’objectif. » | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 21:21 | |
| La traversée des quelques kilomètres restant entre le commando et la base ennemi fut encore plus difficile et éprouvante. A deux cents mètres de la base, le terrain devenait enfin plus solide, avec même des bosquets épars d’arbres aux branches démesurément longues permettant au commando de s’approcher de manière discrète. Mary’ane sortit ces binoculaires et observa la base pendant quelques instants. Comme la plupart des bases impériales, c’était une grande pyramide de durabéton, entourée d’un haut mur et de fossés ceinturant l’ensemble. Mais les conditions croupissantes de Selcaron avaient fait leurs œuvres et maintenant la plupart des murs étaient effondrés, les fossés étaient maintenant des douves et on pouvait voir des trous dans les murs de la base. « Ethel, t’es en position, demanda Mary’ane sur le canal crypté de son comlink. » « Ouaip, on est à 12 heures de ta position, répondit la twi’lek à la peau émeraude. Par contre tu as été vache de me coller le gamin dans les basques. Il n’a pas arrêté de ronchonner sur tout le trajet. » « D’abord c’est mon compagnon, et pas un gosse, répondit Mary’ane. Et puis il va falloir qu’il apprenne que même s’il couche avec moi, en mission c’est moi qui décide. » « Sinon on se la joue comment, demanda Ethel. Vu d’ici ça n’a pas l’air gardé, et mon scope ne détecte pas grand-chose. » « C’est plutôt normal, vu les émanations de ce foutu marais, maugréa Mary’ane. Mais à mon avis il vaut mieux se méfier, j’ai un mauvais pressentiment sur ce coin. » Les commandos se mirent en action, se faufilant discrètement en direction de la base apparemment à l’abandon. Il ne leur fallut que quelques minutes pour les commandos pour s’infiltrer dans la base. La cour intérieure était couverte de végétation, et de nombreuses caisses d’équipements jonchées ça et là l’espace qui n’était pas recouvert par la végétation. « J’aime pas ça, maugréa Thib. Avec cette végétation, on pourrait planquer une armée sans qu’on puisse la voir. » « Je sais, répliqua Mary’ane. Attendez là pendant que je monte sur les travées supérieures pour faire un repérage. » La jeune twi’lek activa son grappin liquide, qui se fixa dans les hauteurs de la pyramide évidée avec un sifflement aigu. La jeune femme activa les scanners de son casque et les mit en mode balayage. Elle commença son ascension, en balayant du regard la cour. Une fois arrivé à la première rambarde, elle activa le scope de son fusil blaster DC 15 modifié. Après avoir balayé plusieurs fois la cour, elle activa son comlink. « Il n’y a rien qui me semble dangereux, que se soit organique ou mécanique, mais on va se la jouer prudent. Aller action. » Les commandos de la twi’lek se déployèrent dans la cour et au niveau des rambardes avec l’efficacité qui avait fait d’eux les meilleurs unités de commandos des Marteleurs, hors ceux de Lestate. En trois minutes, toute la cour avait été inspectée et Ethel fit son rapport. « La zone est sous contrôle, souffla-t-elle dans son comlink. On a inspecté les caisses, et elles appartenaient bien aux troupes de Grammont. » « Appartenaient, releva Mary’ane. » « Elles datent de l’époque des Empiristes, répondit la leader de la deuxième section. De plus elles sont complètement oxydées, ça doit faire au moins deux ans qu’elles sont restée là. » « En gros on est venu pour rien, intervint Thib. On peut repartir maintenant. » « Ce n’est pas une raison, coupa Mary’ane. On finit l’inspection de la base avant de lever le camp. Ethel dès que possible, tu appelles les transporteurs, on utilisera leurs systèmes de scanners. » Mary’ane s’enfonça alors dans les profondeurs de la base, son peloton sur les talons. Elle traversa les nombreux dédales, ne remarquant pas les systèmes électroniques qui se réactivaient sur son passage. Elle atteignit enfin le turboascenseur principal, qui menait à la salle de commandement. Elle introduisit une datacarte spéciale dans le système de donnée de la cabine, lui permettant de craquer tous les codes de la base, et donc d’avoir accès à tout les étages. La jeune twi’lek composa alors le code de la salle de commandement et le turboascenseur s’éleva en vibrant sourdement. Quand elle arriva enfin dans la salle de commandement elle fit sauter rapidement la porte blindée. Elle jeta un œil sur la cour en contrebas, et vit Ethel lui faire signe que tout était OK. « Monsieur, les systèmes de défense de la base ennemi abandonnée viennent de se réactiver. » « Et merde, je paris que se sont les commandos des Marteleurs !!! Pilote demi-tour, on a des troupes à sortir d’un beau merdier. » Les logiciels de décryptages des Marteleurs tournaient à plein régime quand Mary’ane eut un mauvais pressentiment. Elle allait tenter une procédure de scan quand une série de tirs filèrent devant elle, détruisant plusieurs consoles. La jeune twi’lek se jeta à terre, évitant une autre rafale de justesse. Elle se planqua dans un recoin de mur, et vit enfin ces agresseurs. Une vingtaine de destroyer droides en formation avançait dans la salle, faisant exploser tout sur son passage. La jeune twi’lek activa son système de com. « Ethel, Ethel, tu me reçois. » Seul une série de grésillement lui répondit. La jeune femme lança plusieurs de ces grenades. N’attendant pas leurs effets, elle tira une rafale vers les droides, qui n’en ressentirent rien. Une trille indiqua à Mary’ane que quelqu’un tentait de la joindre. « Ici Thib, on a un problème Mary’ane. Une trentaine de destroyers droides nous ont tombés dessus. » « On en a qu’une vingtaine sur le dos, répondit Mary’ane. » « On fait quoi alors, demanda l’humain. » « Repliez vous à l’abri et appelez les transports, qu’ils fassent le ménage avant que vous ne nous rejoignez avec suffisamment de poudre pour les faire sauter. » « OK, essayez de tenir en nous attendant, répondit Thib avant de couper la communication. » Mary’ane jeta un coup d’œil vers les droides qui continuaient de tout faire sauter. « Allez tout le monde, avec du courage on va s’en sortir !!! » Le toit explosa alors et un peloton de clone apparut alors, balayant les droides avec de puissants tirs de rockets. Une canonnière fit exploser la verrière, et un nouveau peloton, mené par un clone avec une armure d’ARC de entièrement de couleur bleu apparut alors. Le clone sortit alors un sabre laser, et il se jeta vers les droides. Il ne lui fallut que quelques instants pour que soutenu par ces troupes, il oblitère toute la troupe de droide. Un soldat clone se pencha vers Mary’ane. « Vous n’êtes pas blessé, Madame, demanda le clone. » « Non, mais certains de mes hommes sont sûrement blessés, répondit Mary’ane. » « Négatif dit alors le commandant clone en lui tendant la main pour qu’elle se relève. Il semblerait que votre unité soit du genre coriace. » Le commandant clone enleva alors son casque et il se tourna vers un soldat. « Capitaine, rapport de la situation en bas ? » « Zone sous contrôle, aucune perte dans nos troupes, et dans celle des alliés, répondit le soldat d’un voix neutre. » « Heureusement que nous sommes intervenus, observa le commandant clone. » « En effet, nous vous devons une fière chandelle, répondit Mary’ane. » « Oui, mais il va s’éloigné gentiment de toi, clama la voix de Thib. » Mary’ane et Bhaal se retournèrent et virent le jeune homme en train de les viser avec son fusil blaster lourd. « Baisse ton arme, ordonna Mary’ane. » Thib désactiva la gâchette de sécurité. « Je ne crois pas, répondit froidement Thib. On ne peut pas faire confiance à un clone. » Alors que les deux amants s’affrontaient du regard, Bhaal se mit en mouvement et d’une manœuvre de close combat il désarma l’homme. Il fit sortir lentement sa vibrolame et l’appliqua avec douceur sur la gorge du jeune homme. « Je crois que tu n’as plus la situation en main fiston, dit le clone. Malgré ce que tu crois nous sommes dans votre camp. Rien ne m’obligé à vous sauvez. » Le clone désarma le jeune homme et lança les armes à Mary’ane. « Rien ne m’y obligé, à part le souvenir d’un vieil ami, dit le clone en sautant en direction de la canonnière qui disparut dans les cieux pluvieux en grondant. » Be continued Yr86 | |
| | | yr86 Barman de la Taverne
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| Sujet: Re: Les Chroniques de Lestate: livre 3: Par delà la mort Sam 28 Oct - 21:22 | |
| Chapitre 59 : Cyrilhorus Cycle de la chute de l’aigle
La chambre de jugement du haut conseil centauris était aussi austère et sombre que le reste du palais royal était spacieux et lumineux. Lorsque Cyrilhorus pénétra dans la salle, il vit que les 20 représentants masqués des familles royales avaient pris place. Au centre du cercle de sièges se trouvait le trône où siégeait le chef du conseil des Anciens. Cyrilhorus regarda tour à tour les représentants des familles, avant de s’arrêter sur le visage d’Amato Anubismose, qui était le seul à ne pas avoir le visage couvert. « Il semblerait que votre père s’oppose toujours à ces futiles manipulations, dit Cyrilhorus en s’adressant à Amato. » « Malheureusement non, dit Amato en souriant. C’est moi que le sort à désigner pour participer à la curée. Enfin comme je vous l’ai déjà dit Pharaon, les hasards du destin veulent que je sois de votre coté à présent. » « Messieurs, nous ne sommes pas ici pour discuter comme dans la première cantina venu, cracha le chef du haut conseil. » « En effet dit Cyrilhorus. Je voudrai donc savoir pourquoi vous m’avez convoqué ici alors que l’Empire a besoin de tous nos efforts pour panser ses blessures. » « Le conseil chargé de vous surveiller a pris sa décision, persifla le chef du Conseil des Anciens. » « Ce n’est pas trop tôt, tiqua Amato en mettant ces pieds sur l’antique table de bois verni, sous le regard courroucé des autre membre du haut conseil. » « Il y a certaines choses qui prennent du temps, jeune Anubismose, réprima un des représentants à la voix chevrotante. » « Et c’est certainement quelque chose que votre grand age interdit railla Amato avec un sourire sardonique au coin des lèvres. » « Il suffit, s’exclama le chef du conseil des Anciens. Nous sommes ici pour juger des actes du Pharaon Cyrilhorustha’ar, pas pour perdre notre temps en chamailleries inutiles. » « En effet Messieurs, remarqua Cyrilhorus. J’ai nombre de responsabilités, et si cette séance n’est qu’une simple succession de joutes verbales, je préférais partir immédiatement, l’Empire centauris a besoin de moi. » Impressionnant, songea Amato. Il y aurait quelque temps, il se serait jeté dans la joute verbale ou bien il aurait quitté la salle sans autre forme de procès. Le poste de Pharaon lui a fait du bien. « Alors passons au vote, coupa le chef du conseil des Anciens, alors que de multiples conversations jaillissaient entre les différents membres du Haut Conseil. » « Et pour quoi allons nous voter, demanda Amato, dont le ton était devenu soudainement des plus sérieux. » Les yeux du vieux centauris s’enflammèrent alors qu’il sortit de sous la table un impressionnant parchemin. « Moi Shech, 2138ème du Chef du Conseil des Anciens, déclare fini la période d’observation du 4235ème Pharaon Cyrilhorustha’ar. En ce jour, et devant le Haut conseil de l’Eternel Empire Centauris, rassemblant les représentants des vingt familles royales, je demande que l’on mette au voix l’abdication du Pharaon susnommé pour sa désastreuse campagne défensive lors de l’attaque de l’armée des clones, ainsi que pour les divers actes de rébellion, dont le détournement de la glorieuse flotte de défense de Centauris, malgré une adjonction direct de notre part. En conséquence, le Conseil des Anciens demande que les nobles membres de ce Conseil vote pour l’abdication du Pharaon. » Un lourd silence tomba alors sur la salle, touts les membres de la cour à part Amato et Cyrilhorus baissant les yeux devant le regard enflammé, presque démoniaque du chef du Conseil des Anciens. C’est alors que Cyrilhorus éclata d’un rire cynique. « C’est tout ce que vous avez trouvé comme arguments Shech, lâcha-t-il. Vous êtes vraiment bien loin de ce que je vous pensez capable. Vous ne m’avez même pas attaquer sur mes incartades de jeunesse avec Lestate Tha’ar, même pas sur le fait que je mon père soit un orphelin recueilli par la puissante et multimillénaire famille aramidienne des Tha’ar. Non franchement pour un chef du conseil des Anciens, vous manquez sérieusement de carrure mon pauvre ami. » Dès que la dernière syllabe méprisante de Cyrilhorustha’ar finit par s’éteindre, la salle bascula dans le chaos. Shech se mit à hurler malédictions et menaces contre le Pharaon. Les autres conseils se mirent à se disputer à toutes allures, certains en venant presque aux mains. Et au milieu de ce chaos, Amato observait Cyrilhorus qui restait parfaitement impassible, tel un puissant rapace au-dessus de la boue fangeuse de stupides gornts en furie. Une idée le traversa alors. « Messieurs… MESSIEURS… tenta-t-il vainement d’interpeller. » Il fallut que le centauris sorte son blaster lourd et tire trois fois dans l’antique table en bois pour que le silence revienne. « Ce n’est pas trop tôt, remarqua Cyrilhorus. » « J’aurais pensé en abattre deux ou trois, mais cela aurait quelque peu compliqué l’affaire, minauda Amato. » « Et que voulez-vous, demanda hargneusement Shech. » « Je pense avoir une solution qui ravirait tout le monde, dit Amato. Cyrilhorus, même s’il en a les capacités n’est pas à l’aise dans son rôle de Pharaon, la saisie du Conseil des Anciens en est la preuve. Pourtant, l’Empire centauris a encore besoin de lui et de ces formidables capacités de chef de guerre et de guerrier. » « Et que proposez-vous, coupa un des membres du Haut Conseil. » « J’allai y venir cher ami, reprit Amato. Du fait de notre situation actuelle, de la faiblesse de notre cher Empire, je pense que le nommé Maître de guerre, en attendant la stabilisation de la situation. Ensuite, on nommera un nouveau Pharaon. Etes-vous d’accord.» « Pas de problème pour moi, acquiesça Cyrilhorus. » « Je n’ai qu’une seule condition, coupa Shech. Il faudra que ce noble conseil soit tenu au courant de tout initiative de Cyrilhorus. » Les autres membres du conseil donnèrent leur assentiment, l’un après l’autre. Lorsque Shech annonça la fin de la session, ils disparurent tous en un clin d’œil. Amato se dirigea vers Cyrilhorus. « Je me demande comment cela à fait pour passer aussi simplement, s’étonna Cyrilhorus. » « L’avantage d’être comme moi, à cheval sur la barrière c’est que l’on connaît pleins de petites choses sur nos camarades de jeu, répondit Amato. Je m’en suis occupé personnellement. » Cyrilhorus vu un lot de datacartes jouer dans les mains d’Amato avant de disparaître dans les replis de son costume de représentant de famille royale. « Et qu’avez-vous prévu de faire, demanda Amato. » « Je ne sais pas, répondit Cyrilhorus. » « Prenez donc vos meilleurs commandos, et aller donc faire un tour du coté de Byss, répondit Amato d’un air mystérieux. Des amis à moi m’ont dit que ça pourrait valoir le voyage. » « Mais pourquoi le demandez vous à moi, hurla Cyrilhorus alors qu’Amato s’en allait dans le couloir. » En atterrissant, le transporteur Imperator souleva la poussière rouge de Byss, l’un des mondes cimetières de la noblesse centauris. Cyrilhorus contempla au loin les massives pyramides, tombeaux des Pharaon et des plus importants nobles. « Pourquoi nos ennemis viendrais ce cacher ici, demanda le général Big-Oh en ajustant le casque de son armure. » Cyrilhorus referma la visière de son casque et testa son communicateur. « Et d’après toi, quel centauris serait assez stupide pour venir patrouiller sur un antique monde cimetière. » « Dit comme ça, c’est vrai que du point de vue stratégique c’est plutôt intelligent, concéda le général avec une moue que même Cyrilhorus remarqua. » « Et c’est pour ça que c’est moi qui est le centauris le plus intelligent de ce coté ci de la galaxie, clama alors une voix sur leur droite. » Immédiatement les deux guerriers se retournèrent et portèrent leurs mains à leurs armes. Cyrilhorus baissa instantanément sa lourde double hache, alors que le général Big-Oh continua à viser l’individu qui émergea de la dune la plus proche. Alors que les soldats qui débarquaient à la suite de leurs commandants le ciblèrent à leur tour, l’étranger enleva le casque de son armure de clone ARC adaptée à sa grande taille. Il toisa la centaine de commandos d’élites qui le visait avec un air désinvolte, comme s’ils n’étaient que de vulgaires groupies d’une quelconque star d’holofilm face à un puissant et invulnérable garde. « Amato Anubismose, je suis surpris de votre présence ici, s’étonna Cyrilhorus. » « Il n’y a pas que vous qui savez vous battre railla le contrebandier. » « Que faites-vous ici, tonna le général Big-Oh en s’approchant dangereusement d’Amato. » « Je viens vous donner un coup de main, répondit le centauris en remettant son casque. La base que l’on a localisée est à quelques kilomètres d’ici. Je vais vous y conduire. » « Et pourquoi feriez-vous ça, cracha le général d’un ton où perçait la suspicion. » « Il n’y a pas que vous qui voulez défendre l’Empire centauris, répliqua froidement Amato. Mais si vous avez peur de vous battre, mes hommes oblitéreront cette base. » « Nous venons, lâcha le général Big-Oh. Mais au moindre signe de trahison, je vous exécuterais personnellement. » « Si cela peux vous faire plaisir, répondit Amato, nullement impressionné. Et vous, Maître de guerre Cyrilhorustha’ar, que faites-vous ? » « Nous avons une mission à remplir et nous la remplirons, dit Cyrilhorus. Après vous Seigneur Anubismose. » | |
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