Le voyage durait depuis de jours...

Un texte que j'ai écrit comme ça il y à déja quelques temps et que j'ai toujours voulu reprendre parceque il met en scène un personnage sur qui j'ai beaucoup travaillé. D'ailleur c'est le seul point définit de mon histoire parceque je ne sais pas du tout ce que je vais en faire... Mais j'ai bien envie de continuer , même à taton.

Le voyage durait depuis des jours.
Assise en tailleur au fond de la barque qui lui servait de transport, Espoir, blonde, au grand yeux bruns, la peau pale, observait le rivage s'approcher lentement.Au moins je suis arrivée sans anicroches pensa t'elle en portant son regard sur son bateau de fortune. A vrai dire elle n'avait cessé de l'y porter. Le simple bois dans lequel il avait été fabriqué ne la rassurait guère, et son aspect montrait trop bien qu'il y a longtemps qu'il ne devrait plus être utilisé!! je déteste l'eau. Elle frissonna.
Et puis, elle n'avait jamais eu l'intention de venir sur cette île, mais après ce qui c'était passé...

D'ailleur, elle détestait y songer. C'est Ilyrio son tuteur qui insista pour qu'elle se cache, car :"les hommes ne connaissent que peu l'indulgence".
Avant qu'elle ne parte, il lui avait alors dit :" La difficulté avec la tolérance, vient de ce qu'elle parait tout à la fois nécessaire et impossible", et l'embrassa pour la dernière fois.
Ainsi, tel est mon dernier espoir se dit-elle. " Espoir" la seule chose que ça mère lui avait laisser, en l'abandonnant à sa naissance. Un nom. Un nom à dormir debout! Elle le détestait, et alors se faisait appeler Ily par tous ceux qui voulaient connaître son nom. Ily pour Ilyrio. Seul lui la nommait Espoir, mais elle ne pouvait le lui reprocher...

Une secousse la tira de ses réflexions.

La barque venait d'arriver au quai.
Espoir posa pied à terre et laissa échapper un:"enfin" avec grand soulagement.et plus jamais un tel voyage se promit-elle.
Après avoir apprécié les retrouvaille d'une bonne terre bien ferme sous ses pieds, elle regarda autour d'elle. Un panneau indiquait "le port de l'écume" lu t'elle à voix haute. Puis continuant à observer les lieux elle aperçu un bâtiment situé à l'entré du port. Au dessus de la porte principal on pouvait lire Comptoir des peuples
"Aller c'est parti" Elle prit son sac, qui contenait que peu de choses mais précieuses à ses yeux, resté dans la barque, et se rendit au comptoir. Peut être y trouverai t'elle plus de monde, car ici les lieux paraissaient désert.
Espoir passa timidement la grande porte d'entrée et " HAAGrrr "une chose orange venait de lui tomber dessus, elle bondit sur ses pied et brandit aussitôt sa dague, dont elle ne se séparait jamais. Les quelques secondes qui lui avaient permis de le faire lui dévoilèrent également son agresseur..."un chat" dit-elle hébétée..."Stupide animal poilu, attend que je... Mais il fila déjà.
D'abord en colère puis se trouvant bien stupide, Espoir vérifia qu'elle était bien seule dans le comptoir.

Malheureusement il y avait bien quelqu’un avec elle, et ce quelqu'un l’avez vu !
Derrière un bureau, unique meuble de la pièce, un homme portant une imposante barbe rousse, éclata aussitôt de rire.
Espoir se sentie rougir jusqu’aux oreilles lorsque celui-ci lui lança d’un air railleur : « J’vous promet, Gif, il’a un sal caractère, mais il’a jamais fait’d’mal à personne !! » pour repartir dans l’hilarité, ce qui vexa un peu plus la jeune fille.
Espérant mettre fin à cette moquerie, elle s’avança devant le bureau et lança d’un ton sec : « c’est plutôt vide chez vous
_Ho mais faut’pas vous vexer pour si peu p’tite Demoiselle .Il lui indiqua d’un geste de la main le fauteuil lui faisant face. Espoir s’y installa. Oui c’est vide ici. Comme toujours d’ailleurs. On est sur l’île Oubliée quand même ! faut’pas vous attendre à rencontrer grand monde !! il s’accouda sur le bureau .Y a’qu’ceux qui cherchent à fuir les Terres des Royaumes pour v’nir ici ! et lorgna la jeune fille, d’un regard noir.
Loin d’être impressionnée Espoir rétorqua :
_ j’en déduit donc que vous en faites parti ! L’homme éclata à nouveau de rire
_Ho moi… y’a bien longtemps que j’suis là. C’est d’l’histoire ancienne tout ça. Mais on s’demande plutôt c’que fait une jeune fille comme vous ici !? _Ca n…
_Oui, oui j’sais bien ça m’regard’pas, mais si j’ai un conseil à vous donner, tout d’un coup sa voix se fit plus grave, restez discrète sur vos intentions tant que vous êtes ici, à Ecume, et sur votr’passé. Depuis bien longtemps , sont des clans qui font la loi. Les p’tits nouveaux comme vous y z’aiment bien. Pour les enrôler. Surtout quand y s’agit d’un jolie demoiselle. Espoir ne préféra pas imaginer ce que signifiait ce sous entendu. Elle resta campée sur sa chaise impassible. Mais bon c’est juste un conseil, moi j’sais pas c’que vous cherchez ici. Il s’arrêta quelque seconde pour réfléchir puis reprit La nuit ne va pas tarder à tomber. J’peux vous conseiller la Taverne d’Elimna à trois pâtés de maisons d’ici. Y pas plus neutre dans les magouilles de la ville, et vous pouvez obtenir quelques informations sur c’que vous souhaitez par le tavernier sans risquer de vous faire zigouiller tout b...
_ Et pourquoi vous, vous ne pouvez pas me donner les informations que je recherche ? le coupa Espoir en observant la jolie bedaine de son interlocuteur, risqueriez vous de vous en prendre à moi ?
L’homme rit de nouveau.
Décidément il vous en faut peu !
_ Ho mais c'est que cette p'tite Dame est bien sur d'elle !! N’en voulez pas ! j'aurais trop peur d'vous blaisser, il lui ança un clin d'oeil.
Non, ne vous méprenez pas, c’est juste qu’ici c’est bien un comptoir, mais si j’enregistre votre nom et que’vous donne des informations, vous pouvez être sur qu’un des clans vous tomb’ra d’sus en moins d’deux. Et en r’gardant votre jolie frimousse, j’devine que c’est pas c’que vous voulez.
_ Vous devinez bien.
_Ha vous voyez !!"

Quelque peut intriguée, Espoir remercia le barbu et sortit du comptoir pour s’avancer vers la ville, qui semblait toute aussi déserte que le port.
Il faisait désormais nuit, et le froid, s’était mêlé à l’air habituel,humide et salé, des villes côtières. La jeune fille s’enlaça de ses bras.
Ou aller maintenant ? Pouvait-elle se fier à ce qu’on venait de lui dire ?
Elle aurait bien prit un peu plus de temps pour y réfléchir, si elle n’avait pas cette horrible sensation d’être suivit.
Ne te retournes pas, ne te retournes pas…l’auberge n’est pas loin
Un craquement retentit derrière elle. Elle pressa le pas. Ne te retournes pas
C’est presque au pas de course qu’elle gagna la porte de l’auberge, qu’elle ouvrit et referma aussitôt pour s’y coller et reprendre son souffle, toute tremblante.
« Je ne veux pas d’ennuis » lui lança l'aubergiste en guise de bonjour.
Occupé à essuyer de la vaisselle à l’aide d’un torchon, Espoir l’observa en tremblant de plus belle. * Intimidant * fut le premier mot qui lui vint à l’esprit pour d’écrire cet homme.
Grand, voir très grand. Le corps plutôt large, les bras de la taille des cuisses d’Espoir, le tout accompagné par des yeux, gris froid sous une chevelure noir bouclée.
« Mmm…moi..moi non plus", bredouilla la jeune fille.
_ Ca va alors. Et comme Espoir ne bougeait toujours pas, Il y à que les chambres qui sont payante, vous pouvait vous assoire à une table, mais faudra consommer. »
Prenant conscience de son comportement ridicule, Espoir rougit « oui…si vous voulez bien me servir un repas…et je prendrais une chambre » et alla s’installer sur la table la plus éloignée de l’unique fenêtre que conportait la pièce.
Le tavernier l’observa quelques instants du coin de l’œil puis se retourna et lança à travers une porte d’ou s’échappaient des bruits de casseroles : « Eli tu me prépares la chambre du fond » une fois féminine lui répondit « J’y vais tout de suite ».
Après un dernier coup d’œil à la jeune fille, il retourna à ses occupations.
Espoir se détendit un peu et observa les lieux. Mise à part une vieille dame, qui tricotait tout en se balançant sur une chaise à bascule, prés de la cheminée, il n’y avait pas personne d’autre. De plus, les yeux gris de la vielle femme, la renseigna aussitôt sur son identité.
Plus tard, le repas que vint lui servir le maître des lieux, lui réchauffa autant le corps que l’esprit, et s’est avec plus d’assurance, lorsqu’il débarrassa sa table, qu’elle lui demanda si elle pouvait obtenir quelques informations.
« Ah ça, sa dépend de la nature de ces informations »
Espoir prit son courage à deux mains : « Ils sont de nature à faire fuir les gens ordinaires. »
L’homme lui jeta un coup d’œil tout en essuyant la table. Il ramassa les miette dans une mains, et attrapa le bol à soupe, la chope de l’autre et rejoignit la cuisine.
Le cœur d’espoir s’accéléra. Avait-elle bien fait ?
L’aubergiste revint, les mains vides, sans son tablier et s’installa en face d’elle.
« A faire fuir les gens ordinaires, ou à vous faire fuir, vous ??
_ les deux. »