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 Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds

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Odi-Zan
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MessageSujet: Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds   Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds EmptyMer 16 Nov - 19:06

STAR WARS®
LA GÉNÉRATION PADAWAN


Odi-Zan


SORTI DES BAS FONDS


(je précise que cette fan-fic a été écrite alors que j'étais en 5è au collège, donc je vous pris de ne pas trop juger le style d'écriture^^. Cette fan-fic prend en compte tous les éléments disponibles sur le grand maître Jedi qu'est Eeth Koth et en ajoute des supplémentaires pour créer cette histoire et ainsi faire découvrir ce grand maître Jedi)

PROLOGUE


La galaxie est un ensemble de systèmes solaires tous différents, constitués de plusieurs planètes. Toutes les planètes n’ont pas toutes le même niveau de technologie, il y en a au niveau très avancé et d’autres sont encore primitives. Certaines sont riches et d’autres, beaucoup d’autres, sont pauvres. Parmi les riches et avancées en technologie il y a Coruscant, le centre de la galaxie situé au cœur du Noyau qui lui-même est suivi des Mondes du Noyau, des Colonies, de la Bordure Intérieure, des Régions d’Expansion, de la Bordure Extérieure, de quelques secteurs spéciaux et quelques Nébuleuses ainsi que les Régions Inconnues.
Coruscant est le centre des décisions politiques et galactiques car c’est sur cette planète qu’a été construit le Sénat Galactique qui rassemble les représentants de chaque espèce et de chaque planète. Le Sénat est dirigé par un Chancelier Suprême qui se présente comme humble serviteur de la République. Mais Coruscant n’a pas que de bons côtés, elle en a aussi des mauvais. Une grande étendue de sa surface était autrefois occupée par des zones industrielles qui fabriquaient à la chaîne des pièces de vaisseaux, des droïdes assembleurs et des matériaux de construction. Mais depuis longtemps cette zone a été abandonnée et beaucoup de Coruscanti ne fréquentent plus cette zone sinistre. Il y a aussi à Coruscant le problème de la population. En étant la planète Capitale de la galaxie, Coruscant est la planète la plus peuplée, les routes aériennes sont tous les jours pleines et, de jour en jour les Coruscanti construisent de nouveaux immeubles pour loger les nouveaux arrivants.
Mais le pire des problèmes de Coruscant réside en ses bas fonds. La ville a été construite sur des bases reposant à des milliers de mètres des sommets. Et seuls les étages hauts et moyennement hauts sont habités par des personnes modestes, normales et bien intentionnées, les quartiers se situant au sommet des immeubles sont réservés aux riches et aux sénateurs. Mais les quartiers bas et sombres sont appelés les bas fonds. Ils se situent à des centaines de niveaux en dessous des gratte ciel . Ici-bas, les rues fourmillent de truands, mercenaires et de machines à tuer aux ordres des élites d’en haut. Les murs des bas fonds grouillent toujours d’étranges et inquiétants parasites comme les mites de roche, les limaces de durabéton et les vers de gaines.
Dans ces quartiers mal famés, les plus forts s’endurcissent et les plus faibles meurent. Dans les bas fonds de Coruscant, des millions de personnes sont hors de portée des forces de sécurité de la planète Capitale, et des quartiers entiers tombent aux mains de dangereux criminels. Mais certains pensent que les pires de tous sont les vigiles, car ils défendent uniquement leurs collègues homologues des gangsters. La plupart des occupants des bas fonds viennent de toute la Galaxie avec juste le strict minimum et aucun n’est préparé à affronter ce qui l’attend.
Et malheureusement les bas fonds n’existent pas qu’à Coruscant mais aussi à Nar Shaddaa, par exemple, la lune de la planète d’origine des Hutts Nal Hutta, qui a été surnommée la lune des Contrebandiers.
Là-bas, au plus profond demeurent les bas fonds, et ceux-ci abritent un pauvre petit innocent qui ne demande qu’à fuir cet endroit…


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Odi-Zan
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MessageSujet: Re: Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds   Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds EmptyMer 16 Nov - 19:07

CHAPITRE PREMIER


Nar Shaddaa était la lune des Contrebandiers. Contrairement à Coruscant, aucun sénateur ou personne modeste n’osait habiter sur cette planète, sous peine de se faire interpeller n’importe où et par n’importe qui. Il y avait sur cette planète uniquement des Contrebandiers, des chasseurs de primes, des mercenaires et autres fugitifs. Toute la population de cette lune était mauvaise et ne vivait que pour l’argent. Certains chasseurs de primes recherchaient aussi la gloire sur cette lune car, étant pleine de gangsters, elle était pleine de cibles faisant rapporter un max de crédits.
Les bâtiments de Nar Shaddaa étaient presque aussi hauts que ceux de Coruscant et reposaient eux aussi sur des niveaux mal famés, les bas fonds. Certains bas fonds se trouvaient au bord de lacs chimiques mais d’autres, et en grande majorité, demeuraient en pleine agglomération. Les truands apparaissaient à chaque mètre carré de ces vastes zones. Parmi les bas fonds les plus étendus était Korua City, situé en dessous de Tex ST04, la préfecture du quartier Nord de la lune. À Korua City, gangsters et fugitifs vivaient comme ils le pouvaient, mais ne sont jamais à l’abri des attaques des autres gangs.
À l’intérieur même de Korua City se trouvent onze quartiers et dans l’un d’eux, un jeune garçon de quatre ans cherche à avoir une vie simple et facile. Il ne savait pas grand-chose de sa vie à part son nom, il s’appelait Eeth Koth, cela était gravé sur son bracelet.
Il marchait le long d’un mur de durabéton, pour aller voir un de ses amis. La matière était rugueuse et peu agréable. Il sentit arriver vers lui un petit animal. La créature en question était un ras-yhin à grandes dents. Le jeune garçon perçut le danger et se mit à courir. Quelques personnes le regardaient mais ne bougèrent pas de leur habitat. Eeth Koth arriva dans une allée inconnue. Il alla se réfugier derrière un bloc de déchets. Il resta là pendant quelque temps jusqu’au moment où il entendit des voix s’élever derrière lui. Il se retourna et vit de la fumée bleuâtre s’élever d’une dague. Les deux gangsters s’approchèrent de lui.
Inutile de fuir, les voyous l’avaient vu. Mais comment se défendre contre deux hommes ?
Eeth Koth sentait son cœur battre la chamade et n’arrivait pas à se concentrer pour trouver la solution à ce problème. D’habitude ce petit zabrak, telle était sa race, s’en sortait toujours, mais jamais auparavant des hommes ne s’étaient attaqués à lui. Pour une première fois c’était vraiment effrayant et surtout imprevu. Ils étaient à présent devant l’enfant. Eeth Koth leva lentement la tête, les hommes le regardaient.
Sans réfléchir il courut dans leur direction et frappa les voyous à leur entrejambe. Ils s’écroulèrent et le jeune Koth put s’enfuir. Les agressions étaient monnaies courantes ici mais celle là n’en était pas une. Les deux hommes étaient de Biko-laser 4, l’allée ou se rendait le jeune garçon. L’un deux se releva.
— On a du lui faire peur… Il était de Biko. 4, je l’ai déjà vu parler avec le vieux Blom Quiij.
— C’n’est pas vrai ! Il faut le rattraper avant qu’il n’arrive là-bas, il ne sait pas ce qu’on a vu ! Il fonce tout droit au massacre.
Mais Eeth Koth était un être extrêmement rapide de nature.
Le jeune zabrak arriva à un carrefour. Après les récents évènements il avait oublié la direction de Biko-laser 4. Il était affolé mais cela ne l’empêcha pas de continuer. Il tourna au hasard à droite. Heureusement il ne s’était pas trompé. Il reconnut au touché les murs lisses mais graisseux d’une des bases de Tex ST04. Un semblant de force sembla revenir en lui. Il continua sa route.
Arrivé devant un pilier de soutien de bases il s’arrêta. Il respira un bon coup et repartit. Dans sa course pour arriver à Biko-laser 4 il trébucha sur un tuyau de retraitement des déchets de la Ville Haute et dans sa chute il laissa tomber son pendentif ; un cadeau de sa mère. Mais derrière lui, dans l’ombre, une personne se pencha et récupéra l’objet.
Après une heure de course dans les ruelles sombres de Korua City, ses mains tombèrent sur une porte de duracier. Peut-être était-ce le fruit du hasard ou de son immense chance, la porte blindée était entrouverte. Il passa aisément par l’entrebâillement et regarda alors devant lui. Deux gros tonneaux de métal rouillé étaient enflammés ; permettant un champ de vision dégagé. Plusieurs personnes marchaient dans les allées, d’autres dormaient, d’autres marchandaient des vivres ou des armes et d’autres discutaient. Il avança et fut soulagé de voir devant lui un immense panneau ou était gravé « BIKO-LASER 4 ». Il continua son chemin et déboucha à nouveau dans une allée sombre, mais cela ne lui importait peu car il savait qu’il était en sécurité, ici. Et pour la deuxième fois de la journée il se trompait.
Dans une des parois du bâtiment devant lequel il se trouvait était creusé un abri. Et au fond du trou se trouvait un vieil homme assis sur un tabouret retrouvé dans la poubelle à côté de chez lui. L’enfant entra et l’homme se leva un sourire aux lèvres.
— Mon cher petit Eeth Koth ! dit-il à l’enfant. Tu viens pour manger ?
Eeth Koth, timide, hocha de la tête.
— Ne t’inquiètes pas mon p’tit il y en a encore beaucoup. Allons assieds-toi.
Eeth Koth s’empressa de trouver un siège.
Le vieux Quiij alluma un gros tonneau et sortit d’une boîte quelques aliments à faire griller.
— Tiens. Prends un pique et fais le chauffer au dessus du feu.
Le zabrak prit la créature dans sa main droite et s’empara d’un pique de l’autre main. Il transperça l’animal et le fit griller. L’homme, lui, ne mangea rien et se contenta de regarder le jeune garçon.
Une fois la viande assez chauffée il la releva et la porta à la bouche. Il la retira violemment car il s’était brûlé les lèvres. Il finit par souffler dessus et dégusta le petit plat offert par le vieux Quiij. Ce dernier sortit dehors et vit deux hommes arriver.
— Deux hommes viennent par là ! dit-il en s’adressant à l’enfant de quatre ans.
Eeth Koth, qui avait fini sa viande, se leva. En sortant il reconnu ses deux agresseurs.
— Blom ! Blom ! C’est des méchants, il ont voulu me tuer ! hurla t-il.
Le vieux Quiij le regarda perplexe et ajouta :
— Certainement pas, tu as dû te tromper. Maintenant qu’ils se rapprochent j’arrive à les identifier, il s’agit de nos deux éclaireurs !
— Mais… commença Eeth.
— Non. Ça suffit ! Ils sont gentils… Vieux Quiij se tu en regardant dans leur direction. Un des deux hommes venait d’être abattu.
— Qu’est-ce qui se passe ? marmonna Blom.
L’autre homme arriva vers lui.
— On voulait prévenir le gamin… il s’arrêta pour reprendre son souffle… mais il a fui devant nous. Les terroristes du clan Tsanar Noir arrivent, ils vont tous nous tuer !
Après ces derniers mots l’éclaireur tomba mort, tué par une décharge de blaster.
Le vieux Quiij se tourna vers Eeth Koth, sérieux.
— Fuis, ne te retournes surtout pas. Tu dois vivre, je veux que tu fuis cet endroit malfamé à tout prix. Allez, files !
Eeth Koth fixa Blom.
— Et vous, vous venez ? Vous allez vivre aussi ?
Sur ses mots le vieux Quiij baissa la tête.
— Je suis vieux, dit-il tristement et sur un ton grave. J’ai déjà toute ma vie derrière moi. Cours je te couvrirais !
Après ce discours le jeune zabrak sorti avec son vieil ami. Une décharge arriva dans leur direction. Blom Quiij succomba, mais avant de rejoindre les siens dans l’au-delà il s’adressa une dernière fois à son jeune ami.
— Prends cela, ne m’oublies pas. Tu dois vivre mon jeune ami.
Eeth Koth prit la pierre de Quiij et versa une larme sur son corps.
— Je t’oublierais jamais Blom et je vivrais ! Sur ce il s’enfuis à toute vitesse. Sa rapidité arracha des larmes à ses yeux ou peut-être était-ce à cause de la mort de son ami. Sa vision était flou mais il continua à courir.
Derrière lui un lueur bleue se matérialisa soudain avec un crépitement étrange. La lumière bleue tournoya dans les airs et abattit plusieurs terroristes. La lueur ne fit plus aucun mouvement et disparu. Soudain une personne arriva vers le jeune zabrak. Celui-ci était trop terrifié pour bouger. Mais la personne sauta au dessus de lui et coupa le bras d’un terroriste.
— Cela fait des jours que je te cherche Rugs, dit-il au terroriste.
Eeth Koth, affolé d’avoir vu la lame bleutée dans les mains du nouvel arrivant, s’enfuit encore. Mais il ne pu aller bien plus loin. Devant lui se dressait un mur immense. Il faisait au moins quatre mètres. Eeth se retourna et vit l’homme qui l’avait pourtant sauver arrivé avec le terroriste à ses côtés. Eeth Koth regarda en l’air et en ne sachant quoi faire il sauta. Et le plus étrangement qu’il fut, il était en haut du mur de quatre mètres en ne sautant qu’avec ses propres jambes.
Son sauveur qui se trouvait maintenant en bas en fut choqué. Il sauta à son tour.
Eeth Koth était à son tour étonné. Il se tourna et continua de courir mais se cogna contre une paroi lisse et tomba sur des cailloux. L’homme se précipita vers lui. Il le souleva et le tint par les hanches. Le jeune zabrak tenta de se débattre mais en vain.
— Blom ! Blom ! hurla t-il.
— Ne t’inquiètes pas. N’ai pas peur, je t’ai sauvé la vie et je ne te veux aucun mal. Je vais t’amener à mon vaisseau et te guérir après on parlera. D’accord ?
Ces paroles semblaient convaincantes et Eeth Koth acquiesça.
— Très bien, allez montes.
Malgré ce que venait de dire l’homme le zabrak avait un doute.
— Où ça ? demanda t-il choqué.
L’homme secoua la tête ;
— Ah. Oui, excuses-moi.
Il sortit de sa ceinture une télécommande. Il appuya sur un des boutons de l’appareil et un immense vaisseau s’illumina derrière le jeune zabrak.
La rampe d’accès s’ouvrit et le jeune zabrak monta à bord.
— Assieds-toi et attends-moi.
L’homme partit et revint un instant après avec le terroriste. Il monta à son tour et se dirigea vers une salle du vaisseau. Là il emmena et enferma le terroriste dans une cellule.
Il revint et se dirigea vers le jeune garçon.
— Allez viens. Suis-moi !
Il emmena Eeth Koth jusque dans la salle médicale.
Eeth Koth s’assit sur un banc et attendit. L’homme prit une seringue et préleva un peu de sang à l’endroit où le zabrak était blessé.
Il retira de la seringue le compartiment où il y avait le sang et le brancha à son ordinateur.
Une liste de composants de sang apparut à l’écran avec plusieurs données. Dans la liste était affichée la quantité de Midichloriens qu’il y avait dans son sang mais il n’y prêta pas attention. Il se tourna vers l’enfant.
— Tu n’es pas infecté.
Mais il déposa tout de même une petite quantité de désinfectant et lui mit un pansement.
— Au fait je ne me suis pas présenté, je m’appelle Zonna Massty, je suis un chevalier Jedi. Et toi, qui es-tu ?
L’enfant montra son bracelet vert sombre qu’il avait à son poignet droit.
— Eeth Koth, lut Massty. As-tu des parents ? poursuivit-il.
— Ils sont morts, monsieur. Mais ma maman m’a donné un collier avant de se faire tuer.
Eeth Koth chercha son pendentif mais ne le trouva pas.
Zonna Massty qui le regardait se rappela d’un détail.
— Serait-ce ceci, je l’ai ramassé quand tu es tombé.
Eeth Koth regarda le bijou et affirma :
— Oui monsieur, merci.
— Oh. Ce n’est pas grand-chose, inutile de me remercier.
Eeth se tu et baissa la tête.
— Tu es Zabrak n’est-ce pas ?
— Oui, répondit Eeth Koth.
Massty se leva et tapa « Zabrak » sur le clavier de son ordinateur. Et en un instant un dossier descriptif apparu à l’écran. Il disait :
Les zabraks sont des êtres intelligents originaires de Iridonia. Il existe en réalité trois sortes de ces derniers : les Irids, les Donidians et les Alreos, ce qui les diffèrent est la position de leur cornes. Tous les zabraks naissent avec des cornes rudimentaires qui émergent de leur crâne ainsi que des tatouages faciaux variés, noirs, verts, et bleus. Certains préfèrent se les faire eux-mêmes et alors ont en trouve de toutes les couleurs. Iridonia étant un planète peu agréable à vivre où le milieu est extrêmement agressif tous les zabrak sont connus pour leur aptitude spéciale à maîtriser la douleur.
Très bien, se dit Massty, mais cela n’explique en rien ce saut prodigieux de tout à l’heure. Il se tourna à nouveau vers Eeth Koth.
— Le saut de tout à l’heure, sais-tu comment tu l’a fais ?
— Non, répondit poliment Eeth Koth.
Soudain Zonna Massty se souvint de la liste des composants de sang. Il la réafficha et fut à moitié étonné en regardant la quantité de Midichloriens de ce jeune garçon.
Il se leva et s’adressa à Eeth Koth.
— Reste ici et attends-moi je vais contacter un ami.
Zonna Massty sortit de la salle et prit son comlink.
— Conseil Jedi, ici Zonna Massty. Ma mission s’est très bien passée.
— Si très bien elle s’est passée pourquoi nous appelles-tu ? demanda une vieille voix.
— Maître Yoda, je ne pensais revenir qu’avec Rugs mais j’ai croisé un jeune zabrak.
— Poursuivez, demanda alors une autre personne.
— Maîtres, en analysant son sang j’ai été attiré par son haut taux de Midichloriens, et il y a quelque temps, en le suivant pour le sauver il a effectué un saut prodigieux de quatre mètres. En regardant le descriptif d’un zabrak dans la banque de données de mon ordinateur, nouvellement corrigée, rien ne disait qu’un zabrak pouvait sauter plus haut que les autres races de la galaxie.
— C’est parce qu’ils ne le peuvent pas, ajouta un maître Jedi.
— Zonna, de l’approuver tu nous demandes ?
— Je suis certain qu’on ne le regrettera pas Maître Yoda.
— Maître Zonna Massty, je vous prie d’attendre un instant, le temps que le Conseil se concerte.
Massty attendit quelques temps avant d’obtenir une réponse.
— Maître Massty, commença un Jedi, apportez-nous cet enfant.
— Très bien maître, au revoir.
Puis Zonna Massty coupa la communication et retourna voir l’enfant vêtu de sa petite jupette grise, de son gilet à capuche et de ses petites bottes noires.
Il entra dans la pièce en regardant le zabrak.
— Je vais t’emmener à Coruscant la planète Capitale de la galaxie, si tu es d’accord ?
— Oui, lui répondit Koth.
— Tu deviendras un Jedi, l’apprentissage est long et difficile, t’en sens-tu prêt ?
Eeth Koth marqua hésitation.
— Monsieur Massty, qu’est-ce qu’un Jedi ?
— Tu apprendra à le savoir. Cela viendra au fur et à mesure de ta formation.
— Quelle formation ?
— Celle pour devenir un Je… Tu verras bien là-bas après tout.
Eeth Koth hocha la tête.
Massty regarda la main du zabrak.
— Au fait, que tiens-tu dans ta main depuis que je t’ai rencontré ?
Eeth Koth ouvrit sa main et regarda la jolie petite pierre.
— Un cadeau d’adieu de Blom, il ne voulait pas que je l’oublie, mais je sais que je l’oublierai jamais. Il voulait aussi que je vive et que j’ai une belle vie.
— Je suis désolé pour ton ami Blom mais pour te réconforter je peux te dire que son vœux sera exaucé, car tu auras une très belle vie au sein du Temple Jedi. Au fait. Cela a été très agréable de parler avec toi car tu t’exprimes vraiment bien, quel âge as-tu ?
— Quatre ans.
Quatre ans ! Espérons que le Conseil le prendra ! pensa Zonna Massty.


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MessageSujet: Re: Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds   Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds EmptyMer 16 Nov - 19:08

CHAPITRE II


Eeth Koth s’entraîna dans un des jardins du Temple Jedi qu’il connaissait depuis maintenant huit ans. A cause de son retard par rapport aux autres il devait s’entraîner tous les jours et chaque fois qu’il le pouvait pour rattraper leur niveau. Il était entré au Temple à quatre ans alors que les autres avaient commencés leur formation a peu près tous vers un an ou deux grand maximum. Maintenant il était fier de lui car grâce à ses entraînements intensifs il avait rattrapé les autres et était même au dessus de leur niveau. Plusieurs personnes, cependant, étaient plus douées que lui dont son amie Drioung Vogel.
Ils avaient quelques différents et se querellaient souvent. En fait ils étaient de vrais rivaux. Certains se demandaient pourquoi ils continuaient à se parler. C’était tout simplement parce qu’ils avaient les mêmes meilleurs amis Zann Kret et Mace Windu. Ce jeune Twi’Lek originaire de Ryloth avait la peau bleue et le même âge que Eeth Koth. Drioung, elle, était humaine, avait de longs cheveux bruns et avait des yeux violets propres aux habitants de Anobis, la planète qu’elle avait du quitter pour commencer sa formation de Jedi. Cette dernière avait un an de moins que Zann et Eeth. Mace avait la peau noire, il était plus vieux et plus grand que ses amis. Pendant toutes ces années rien n’avait pu les séparer et rien ne le pourra jamais sauf s’il ont tous un maître auquel cas ils ne se verraient plus qu’au Temple et plus aussi souvent qu’avant. En tous cas rien ni personne ne pouvait rompre leur amitié.

Eeth Koth se tenait au milieu d’un chemin de terre perdu dans l’immensité et la beauté des Jardins Jedi. L’herbe était verte et courte parsemée de petites fleurs roses ainsi que quelques feuilles. Il était juste devant le seul arbre fruitier des Jardins ayant déjà des fruits.
Il commença à en prendre un, le lança et à l’aide du sabrolaser qu’il avait fabriqué très récemment, une étape indispensable à la formation de Jedi, le fendit en deux puis, continua.
Un peu plus loin, dans un abri de marbre se tenaient trois maîtres Jedi qui discutaient tranquillement du jeune Eeth Koth.
— Il faut dire qu’il est doué ce jeune élève, commença le maître Jedi Sol K’Ali un humain originaire de Onderon.
— Oui, il donne plus qu’il ne devrait. Il s’entraîne tous les jours et commence peut être même à se surpasser, continua Zonna Massty
— En tout cas il est sur la bonne voie, s’il continue ainsi il trouvera un maître Jedi très rapidement, poursuivit Sol K’Ali.
— Je n’en doute pas, affirma Massty.
— Croyez-vous qu’il se croit toujours en dessous du niveau des autres ? intervint Klirokh, un maître Jedi Rodien.
— Je ne sais pas, admit Zonna Massty.
Klirokh regarda Sol K’Ali.
— Non, je ne pense pas, répondit K’Ali.
— Alors pourquoi continue t-il ainsi ? demanda le maître Jedi Rodien.
— Il doit avoir en mémoire plusieurs de ses cours, voire même tous, et il veut les mettre en pratique, supposa Massty.
— Ou alors il travaille dur pour être sûr d’avoir un jour un maître, proposa K’Ali.
— Oui, s’est bien possible. Si c’est cela il ne travaille pas pour rien, je suis persuadé qu’il en aura un.
Il détournèrent tous les trois leur regard vers Eeth Koth. Il sauta en l’air, à environ trois mètres du sol, lança la pomme-rim, atterrit sur l’herbe et sans se retourner il frappa de son sabre la pomme qui tombait dans son dos. Le fruit tomba, tranché en deux.
Les trois maîtres en détournèrent leur regard stupéfaits.
— Cette fois c’est sûr il aura un maître, affirma Sol K’Ali.
— Encore faut-il qu’il réussisse l’épreuve de concentration et le duel, annonça Klirokh.
— Je pense qu’il y arrivera, lança Massty. Je l’ai déjà vu sauter à quatre mètres lors de sa fuite à Nar Shaddaa quand je devais arrêter le chef des terroristes de Tsanar Noir. Il était aussi concentré sur sa tâche, malgré les cris, les décharges de blasters et les morts qui tombaient, il était parvenu à fuir.
— Fuir n’est pas si compliqué que cela maître Massty, expliqua Klirokh.
— Tout de même, si vous étiez là-bas, au plus bas possible, c’était aussi effrayant que les bas fonds de notre vieille Coruscant, argumenta Massty.
— Voulez-vous le prendre comme apprenti, voulez-vous que le jeune Eeth Koth devienne votre Padawan ? demanda le maître Jedi de Onderon.
— S’il réussit tous les tests j’y songerais, oui. Vous ne croyez plus en lui ? interrogea Massty.
— Après ce que nous avons tous vus il est difficile de ne plus croire en lui, affirma Klirokh.
— En tous cas s’il continue ainsi nous n’aurons plus de pommes-rim, plaisanta Sol K’Ali.
À ce moment Eeth Koth courut sur l’arbre et sauta en direction du fruit qu’il avait lancé et le détruisit.
— Et plus d’arbre non plus, ajouta t-il.
Ils stoppèrent leur conversation à la venue d’un quatrième maître : Yoda. Il arriva d’un pas assuré et vint se poster devant les trois Jedi.
— À son entraînement moi aussi j’ai assisté mais l’heure d’en parler n’est point. Le Conseil Jedi de se réunir à besoin pour le vote d’entrée d’un nouvel arrivant au Conseil. De me suivre je vous demande.
Les trois maîtres Jedi du Conseil suivirent Yoda jusque dans la plus haute tour, là où résidait le Conseil Jedi. Le Jedi susceptible d’entrer était Micah Giiett, un Jedi très sage et très doué. Les quatre maîtres Jedi laissèrent le jeune Eeth Koth s’entraîner et cette fois-ci sous le regard de personne, enfin presque.
Il reprit encore un fruit et le lança en l’air. Il sauta et fonça sur la pomme, la coupant très nettement en deux. Quand il atterrit, il sentit une main se poser sur son épaule. Il ne sursauta pas et se contenta de tourner la tête.
— Drioung…
— Je te dérange peut-être, demanda t-elle de sa voix douce et agréable mais qui gardait toujours un ton de rivalité.
— Non, soupira Eeth Koth.
— Alors est-ce que je peux m’entraîner avec toi ?
— Bien sûr, répondit-il à contre cœur.
— Génial ! Tu peux me lancer une pomme et je t’en lance une, on lance chacun à notre tour.
Eeth Koth prit une pomme-rim et la lança à Drioung. Elle n’eu aucun mal à la renvoyer.
Maintenant venait le tour où elle devait en lancer une à Eeth. Ils continuèrent ainsi jusqu’à ce que Eeth en loupe une.
— Tu l’a lancée n’importe comment celle-la, objecta t-il.
— Quoi ? N’importe quoi, s’est toi qui es nul. J’y peux rien moi si tu l’a loupée.
— Tu dis vraiment n’importe quoi pour te défendre !
— Me défendre ! Mais c’est toi qui invente des excuses pour dire que tu as loupé cette pomme-ci.
Sur ses mots Eeth Koth se tu puis il prit une pomme et la lança à son amie, si on peut dire qu’il s’agit d’un lien d’amitié.
Il prit un grand soin pour la lancer n’importe comment et qu’ainsi Drioung la loupe. Et il ne s’y était pas mal pris car Drioung la manqua.
— Tricheur ! Tu l’a mal lancée ! s’écria t-elle.
— Je l’ai lancée comme toi figure-toi !
Elle n’ajouta rien après les paroles de son ami. Ils continuèrent alors leur entraînement sans en laisser tomber. Mais soudain Drioung prit la parole.
— Tu espères toujours devenir Padawan après les séances d’exercices finals ? demanda t-elle d’un ton neutre.
— Oui, pourquoi ? répondit Eeth en sachant très bien qu’elle cherchait à le provoquer une fois de plus.
— À vrai dire je ne t’en sens pas capable, dit-elle d’un ton qui voulait la faire passer comme supérieure à Eeth.
— Et bien pourtant je deviendrai Padawan ! lança t-il furieux. Et toi, tu crois que tu vas y arriver peut être ?
— Évidemment je deviendrai Padawan. Mais imagines que toi tu restes un simple élève.
— Et toi, imagines que tu restes aussi une simple élève avec moi, hein ?
Après ses dernières paroles il désactivèrent leur sabre et les rangèrent puis repartirent côte à côte en direction du Temple Jedi.
Ils mirent quelques minutes à arriver devant les grands escaliers bleus. Ils les gravirent marche à marche et entrèrent enfin dans le Temple Jedi. Ils passèrent sous d’immenses arcades d’un blanc brillant et d’un gris pâle. Le long couloir, où il croisèrent beaucoup d’autres élèves et maîtres, déboucha sur un bâtiment fait de colonnes de marbre. Ils descendirent alors un nouvel escalier formé de marches d’un bleu foncé et d’un bleu clair. Ils rentrèrent alors dans le somptueux bâtiment au sol doré et décoré de plusieurs statues d’or évoquant les grands héros Jedi.
J’aimerais tant en faire partie, pensa Eeth.
Puis ils en sortirent pour arriver une fois de plus devant des escaliers.
Le Temple Jedi était immense, composé d’une très grande quantité d’escaliers, d’arcades, de couloirs, de chambres, de pièces somptueuses, de salles de cours et méditation, de cuisines, de bibliothèques, de jardins, d’immenses jardins, de cinq tours et d’un grand lac bleu-vert. Mais on en prenait vite l’habitude. Monter les escaliers à longueur de journée n’agaçait aucun Jedi. Mais il y avait une chose dont les Jedi ne se lassaient jamais, c’était la beauté du Temple et de son architecture vraiment bien réussie.
Eeth Koth et Drioung Vogel s’arrêtèrent dans une grande salle remplie de fauteuils et de poufs. Là ils retrouvèrent leur ami Zann Kret qui lisait un des livres de la Grande Bibliothèque Jedi. Il s’intitulait « Histoire d’un héros : Ulic Qel-Droma ». À la venue de ses amis Zann se releva et posa son livre.
Les deux rivaux cherchaient leur ami parmi toutes les personnes présentent dans la salle. Cette tache ne fut pas si simple car la salle était pleine à craquer. Mais ils n’avaient pas à chercher longtemps.
Zann Kret, le Twi’Lek, arriva silencieusement derrière ses meilleurs amis.
— Salut ! s’écria t-il
Tous les élèves présents dans la salle exprimèrent leur mécontentement par des citations de quelques phrases du règlement des bibliothèques Jedi. En effet, dans une salle de détente et de lecture, le silence était primordial. Il était interdit de crier, les élèves pouvaient s’exprimer mais à voix basse uniquement.
Zann s’excusa auprès de ses collègues élèves et s’adressa enfin à ses amis qui, maintenant, s’étaient tournés vers lui.
— Alors, qu’avez-vous fais ce matin ? demanda t-il à voix basse. Moi j’ai commencé à lire un livre sur Ulic Qel-Droma, un très grand Jedi. Bon, il est passé du côté obscur vers la fin de sa vie mais quand il était Jedi, c’était impressionnant. C’était lui le commandant Jedi lors de la Guerre des Sith, c’était lui qui avait trouvé la faille dans le plan machiavélique des Seigneurs Sith. Je vous recommande vivement ce livre.
— Moi je me suis entraîné dans les jardins du Temple, répondit Eeth Koth.
Zann hocha la tête et se tourna vers Drioung.
— Et toi ? poursuivit-il.
— Moi aussi, affirma t-elle d’un ton naturel.
Zann Kret les regarda puis baissa la tête.
— Vous vous êtes entraînés ensemble ? continua t-il tout en redoutant la réponse.
— Oui, annonça Eeth.
Zann soupira.
— Et évidemment vous vous êtes encore disputés ? demanda t-il avec quasi-certitude.
Mais cette fois-ci ce fut Drioung qui répondit.
— Bien sûr qu’est-ce que tu crois ? À chaque fois que je dis ou fais quelque chose il ne peut pas s’empêcher de me critiquer !
— Comment ça c’est moi qui te critique, c’est toi oui ! Tu me cherches tout le temps, tu me provoques toute la journée. Moi j’en ai marre !
Quelques élèves se levèrent et s’adressèrent aux trois inséparables.
— Si vous voulez vous disputer c’est dans le couloir ! Regardez les règles ou si vous ne savez pas lire demander à quelqu’un de vous faire un dessin ou alors allez apprendre vos leçon de lecture.
Les trois amis se tournèrent vers les autres furieux.
— On sait lire merci ! intervint Zann.
Ils sortirent de la salle de lecture et marchèrent dans le couloir.
— Quelle méchanceté ! s’exclama Drioung.
— C’est toi qui dis ça ? lança Eeth Koth.
Zann Kret s’arrêta, il commençait à en avoir vraiment marre de leurs chamailleries.
— Le jour où vous ne vous querellerez plus on sera vraiment des amis ! s’exclama t-il.
Ses paroles provoquèrent un long silence, qui sembla durer une éternité.
— J’ai oublié mon livre, je vais le chercher, restez là, continua t-il d’un ton absent.
Eeth Koth et Drioung Vogel restèrent seuls dans le corridor du Temple. Ils se regardèrent et passèrent un accord silencieux.
Zann revint quelques instants plus tard. Eeth et Drioung allèrent à sa rencontre.
— On te promet de ne plus se disputer pour un oui ou pour un non, annoncèrent Les deux amis.
— Oh, ça va ! Vous m’avez dis ça au moins deux cents fois !
— Mais… poursuivirent-ils.
Zann continua sa route et se dirigea vers un escalier menant au cœur du Temple Jedi.
Eeth et Drioung se regardèrent à nouveaux.
Ils se mirent en route et suivirent leur meilleur ami en courant.


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MessageSujet: Re: Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds   Eeth Koth : Sorti des Bas-fonds EmptyMer 16 Nov - 19:08

CHAPITRE III


Ils arrivèrent alors devant une immense arcade de marbre ou était gravé le Code Jedi.
La structure devait mesurer près de six mètres de haut pour six mètres de large.
Derrière l’arcade se trouvait une multitude de colonnes, d’innombrable statues de bronzium et plusieurs escaliers.
Zann était sur l’un d’eux, gravissant les dernières marches.
Dans cette impressionnante pièce, où débouchaient tous les corridors, était l’entrée principale du Temple. Un immense dôme reposait sur les murs et laissait traverser les rayons du soleil qui reflétaient les beautés de l’architecture Jedi.
Il n’y avait que cette pièce qui fut autorisé à être visitée par les touristes, les non-Jedi.
Eeth et Drioung coururent dans la direction de l’escalier Nord.
Dans sa course pour rejoindre l’escalier Eeth Koth rentra dans un maître, Drioung se dû de l’attendre.
— Dites donc Eeth Koth, ne connaissez-vous pas les règles de déplacements à l’intérieur du Temple. Il est interdit de courir, annonça le maître Jedi que Eeth avait bousculé.
— Si maître. Excusez-moi.
— Ce n’est grave, mais rappelle t’en la prochaine fois.
— Oui.
Le maître Jedi reprit sa marche.
Drioung secoua la tête en regardant son ami.
— C’est pas la première fois qu’on a des ennuis avec les règlements aujourd’hui, répliqua Eeth.
— Parle pour toi !
— On a promit à Zann d’arrêter de se disputer…
— Bah. Je n’ai fait que de rectifier ce que tu a dis.
Eeth la regarda.
— Ouais, si on veut.
Ils regardèrent tous deux en haut des escaliers.
— On a encore un peu de chemin avant de rejoindre Zann, fit observer Drioung. Allons-y.
— Je suis d’accord.
— C’est bien la première fois…
— Drioung !
Arrivés en haut des escaliers ils scrutèrent du regard les différentes personnes présentes dans le couloir des chambres.
Ils ne reconnurent pas leur ami.
— Continuons, proposa Eeth.
— Oui.
Les deux amis rivaux frappèrent à la porte de la chambre de Zann. Pas de réponse.
— Allons voir dans la cabine de Mace.
Sa chambre était entrouverte. Mace était accompagné d’une personne, de…de Zann !
Ils ne s’étaient pas trompés.
Ils entrèrent dans la pièce. Mace se leva.
— On vous attendait…
Drioung et Eeth se regardèrent. Ils avaient tous deux un sentiment de culpabilité.
Mace Windu désigna un fauteuil.
— Asseyez-vous, il regarda Zann, on a à parler…
Drioung prit le fauteuil et Eeth s’adossa contre un mur.
Le jeune zabrak avait très peur que leur amitié se soit déchirée ce jour même à cause de Drioung et lui.
Zann était assit sur le lit de Mace et celui-ci était debout à côté de son ami.
— On est sensés être de bon amis… commença le jeune humain.
Drioung se leva brusquement.
— C’est ce qu’on est !
— Non, pas vraiment, intervint le Twi’lek.
Mace leva une main.
— Vous rendez-vous compte de ce que l’on fait, de vrais amis n’auraient jamais eu a faire cela.
Ses paroles eurent des répercussions qui provoquèrent un long silence.
Mace Windu reprit son dialogue là où il l’avait laissé en suspend.
— Avec Zann on parlait des traditions Jedi pour des personnes vraiment amies avant que vous n’arriviez. Ces personnes là échangent leur sabre en signe de confiance mutuelle, il s’agit d’une déclaration d’amitié et de loyauté connue sous le nom de Concordance de Féauté. Vous voyez où je veux en venir ?
Mace n’eu pas à répondre, Zann continua pour ses amis.
— Nous ne serons de vrais amis que lorsque nous aurons juré sous la Concordance de Féauté.
Après ce lourd et long discours Eeth et Drioung se regardèrent. Ils sortirent tous deux leur sabre.
Le zabrak tendit son sabre à son amie qui fit de même.
— Désolé de… enfin… si je t’ai offensé…
— Il n’y a rien a pardonné Eeth, je me suis moi aussi comporté comme une idiote.
— Tu sous-entends qu… euh, non rien. Pardon.
Drioung sourit, elle était tellement émue par ce que lui avait dit Eeth.
Le jeune Koth prit son amie dans ses bras, celle-ci rougit.
Les deux réconciliés détournèrent leur regard en direction de leurs amis. Ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles. Ils sortirent tous leur sabre, les activèrent vers le plafond.
Les deux lames vertes et les deux lames bleues s’entrechoquèrent dans une explosion d’étincelles blanches.
« Nous jurons, commença Mace, d’être amis, continua Eeth, et d’être loyaux, poursuivit Drioung, jusqu’à la mort, termina Zann. »
Ainsi débuta le serment de la Concordance de Féauté.

Zonna Massty descendait les longues marches d’escaliers accompagné de son ami, le Jedi Sol K’Ali.
Ils franchirent de nombreux parcs et jardins avant d’arriver devant une grande tour blanche. Ils commencèrent alors à gravirent les marches menant au balcon situé au sommet.
— J’avais raison ! Je savais qu’il y serait admit, expliqua Zonna.
— Tu dis n’importe quoi mon pauvre Jedi ! rétorqua Sol.
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