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| LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre | |
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Hemel Apprenti(e) Plume
Nombre de messages : 92 Age : 61 Localisation : Very far a way Emploi : Directeur Technique Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mer 20 Sep - 20:20 | |
| LE JEDI FANTÔME I
Un siècle à l’ombre Il y a bien longtemps, Dans une très lointaine galaxie… Plusieurs colonies de la bordure intérieure sont sous le joug du Seigneur de Guerre Advozsec, « Tulak le Terrible ». Despote et Tyran, il a réduit à l’esclavage les colons de dizaines de mondes.
Alors qu’elle est sur le point d’être reçue Chevalier Jedi, la padawan Yaddle voie la cérémonie reportée et reçoit une mission de la plus haute importance : une campagne de libération des Colonies (région de la galaxie située entre la Bordure Intérieur et le Noyau), en compagnie de son maître Polvin Kut.
Le Maître sera tenté par le côté obscure, et le désir de vengeance envers Tulak qui a massacré et tué toute sa famille.
Kut sera pris dans une embuscade et tué, alors que Yaddle sera capturée et gardée en détention à vie dans une cellule souterraine. Yaddle restera prisonnière pendant presque cent ans. Elle recouvra sa liberté lors d’un puissant séisme qui détruira sa prison.
Yaddle reviendra sur Coruscant, deviendra un puissant Maître Jedi et formera des dizaines de padawans, dont Lavmi Fojon…
CHAPITRE I
232 ans avant la bataille de Yavin…
Quelques heures avant l’aube, dans la grisaille de la nuit, à l’ombre des trois soleils, Janika Toolen, une jeune humaine de dix-sept ans, était accroupie derrière un rocher, attendant le bon moment. Son chrono à la main, trois, deux, un, elle jeta un dernier coup d’œil autours d’elle, empoigna sa lampe torche rouge et signala le code tel que prévu : quatre longs coups, un petit coup puis un dernier long coup, signalant que tout était OK. Au loin, derrière les palissades des installations de la garnison Advozsec de Koba, Chunsken Salar lui répondit par le même code. Sur ce, elle prit ses jambes à son coup et courut ce caché dans la grotte à 50 mètres derrière elle, et s’en suivi une gigantesque explosion. Puis on entendit au loin, une longue série de déflagrations se succédant les unes après les autres. Des alarmes de toutes sortes se mirent à crier et à hurler, des lumières et des gyrophares de toutes les couleurs commencèrent à clignoter et à virevolter de tous cotés. Sans trop savoir se qui se passait, les commandos Advozsec sortaient de leur baraquement tous endormis, courrant à gauche et à droite, sans vraiment comprendre se qui venait de se passer. Haletant et à bout de souffle, Chunsken, le jeune ami de quinze ans de Janika vient la rejoindre dans sa cachette, le doigt sur la bouche pour lui signaler de garder le silence, leur sourire en disait long : « tout a fonctionné comme prévu » …
Puis en parlant à voie très basse, il lui dit :
— Ces bestioles ont l’ouie très développée, il va valoir être très prudent.
Ils avaient passé une grande partie de la nuit à tout préparer et à tout installer. Il leur faudrait encore au moins 2 heures, en poussant à bout a travers le canyon, le vieux swoop qu’ils avaient dérobé à un groupe de commerçants Squalris quelques mois plus tôt, pour revenir à temps au village, sans ce faire remarquer.
Plus tard, en fin de soirée le même jour, dans un bâtiment désaffecté de se qui avait été autre fois un générateur antisismique, la cellule principale du FLK, le « Front de Libération Koban » tenait sa réunion quotidienne d’information. Cette cellule comprenait environ une quinzaine de membres, dont Joen Loak qui en était le chef. Jeune humain de dix-neuf ans, Joen Loak était le fils unique d’une famille respectée des plaines de Koba. Ses cheveux noir et court, son regard sombre et sa taille élancée, donnaient à Joen un air sévère.
S’avançant au centre de la pièce, Joen Loak pris la parole :
— Mes amis, grâce à Janika et Chunsken nos actions de la nuit dernière ont été un succès total. Les Advozsec sont en déroute. Plusieurs de leurs machines de guerre ont été détruites, quelques uns de leurs baraquements sont suffisamment endommagées pour les tenir occupés pour un bon bout de temps et quatre de leurs véhicules de transport de troupes ont été complètements détruits.
Les acclamations fusèrent de partout à la fois. Leurs camarades se ruèrent sur la jeune femme et le jeune homme pour les féliciter et les embrasser.
Joen leva ses deux bras pour rappeler l’auditoire à l’ordre, et poursuivi.
— Malheureusement, il ne s’agit là que d’une très petite partie de leurs effectifs. Depuis quelques mois maintenant, notre cellule et d’autres groupes comme le notre, menons des petites actions comme celles de la nuit dernière, contre les forces Advozsecs, mais ces actions ne sont plus suffisantes. Nous devons nous organiser, nous structurer. Le seigneur Tulak est en train de nous réduire à l’esclavage. Trois autres familles de colons ont perdues leurs terres aux mains du seigneur, au cours du dernier mois. Il s’acharne sur nous en haussant les taxes et les surtaxes jusqu’à ce que nous ne soyons plus capable de payer, puis il saisi nos terres et nos maisons et nous exploite, pour quelques bouchées de pains. L’intendant Kla’a, ne voie rien. Il ne fait que rapporter nos impôts à la république et entretenir de bonnes relations avec les sénateurs, les Advozsec, et les marchands Squalris. Il se fout complètement des humains. Joen fit une pause puis regarda chacun des membres de l’assemblée un par un avant de reprendre.
Cela doit changer ! Si nous ne faisons rien, nous serons tous des esclaves du Seigneur Tulak d’ici peu.
— Abat l’esclavage, abat les impôts, abat les taxes…
— A mort les tyrans…
— A nous Koba…
Tous et chacun avait son mot a dire. Joen rappela l'assemblée à l’ordre.
— S’il vous plais … Mes amis … Demain soir je partirai pour Turkoba rejoindre le comité mondial, ou nous dresserons les lignes directrices de notre manifeste. D’ici là, nous devons nous mettre d’accord sur les stratégies à adopter pour parvenir à nos fins.
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| | | Hemel Apprenti(e) Plume
Nombre de messages : 92 Age : 61 Localisation : Very far a way Emploi : Directeur Technique Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: Re: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mer 20 Sep - 20:21 | |
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Koba, une petite lune qui fait un peu moins que 1 000 kilomètres de diamètre, soit un peu plus de 3 000 kilomètres de circonférences à son équateur, est le seul satellite d’une planète morte, sans vie et sans atmosphère coincé dans un système complexe, comptant 3 soleils (tout comme le système de Riflor, planète d’origine des Advozsecs), une vingtaine de planètes et 46 lunes. Cette lune a une structure géologique très instable. Elle est composée d’un seul continent, percé de trois mers : la grande mer du nord, la grande mer du sud et la petite mer polaire, une très petite mer centrée sur le pôle sud. Les deux grandes mers sont diamétralement opposées, mais reliées l’une à l’autre au nord; par deux longues chaînes de montagnes de plus de 1 000 kilomètres, séparées par une vallée profonde que l’on appelle « La Grande Faille Advozsec », et au sud du coté opposé; par un profond et long canyon, aussi appelé « Le Grand Canyon de la Mer du Sud », qui fait environ 600 kilomètres de long. Dans ce canyon coule une rivière qui dans son plus large, peux atteindre jusqu’à 50 kilomètres, se rétrécissant jusqu'à quelques mètres dans ses parties les plus étroites. Cette configuration géologique rend toute la structure du satellite très instable. Koba est constamment secouée par des séismes de grande amplitude, des irruptions volcaniques et ses mers sont continuellement remuées par de gigantesques raz-de-marée, comme si l’unique continent était en train de se fissurer. S’il n’était des systèmes anti-sismiques installés, au cours des quatre derniers siècles par les Advozsecs, la vie sur cette lune serait pratiquement impossible. A cette époque, le sénat galactique avait mandaté la firme Advozsec « Catastrophe Technologie Corps », spécialisée dans ce genre d’installations et qui avait le monopole dans cette région de la galaxie, d'aménager toutes les structures et infrastructures nécessaires pour faciliter la colonisation de ce monde. En contre partie, les Advozsec recevraient un tiers des terres, ainsi qu’une panoplie d’avantages. Le reste des terres devaient être séparées entre un groupe de colons humains et un groupe de marchands Squalris. Les humains qui avaient comme mandat de « nourrir la galaxie » avaient reçus les terres de la plaine occidentale, entre les deux mers, au nord du Grand Canyon de la Mer du Sud. Les colons répondants à tous les critères établis par le sénat, avaient reçu gratuitement un lopin de terre qu’ils devaient cultiver et faire fructifier. Une partie de leurs cultures ou revenus serait retourné à la république en guise d’impôt ainsi qu’une redevance proportionnelle à la superficie de leur terre. Les marchands Squalris eux, pouvaient s’installer sur les hauts plateaux orientaux. Ils avaient reçu la permission de s’établir sur ces terres à la condition d’établir, de favoriser et de faire croître un système commercial entre ce monde et les mondes environnants, de définir en collaboration avec les humains, les types de cultures les plus appropriés pour favoriser la croissance de la colonie et évidemment, verser une part substantielle des profits généré de leur commerce en guise d’impôt. Les Advozsec quant à eux, disposaient des terres montagneuses au nord de la plaine occidentale et des plateaux orientaux, incluant les montagnes et la rivière qui longeaient la Faille Advozsec. Ceux-ci devaient installer et maintenir en bon état toutes les structures et infrastructures nécessaires pour maintenir ce monde en sécurité, incluant principalement tous les équipements antisismiques essentiels, mais aussi l’encadrement policier, social et militaire. Ils devaient aussi construire et opérer toutes les usines nécessaires pour atteindre éventuellement, sinon l’autosuffisance technologique, du moins l’équilibre commercial en matière de technologies. Les Advozsec étaient exempts d’impôts et avaient le privilège de percevoir des taxes aux besoins. Catastrophe Technologie Corps devait désigner un responsable qui serait nommé « Seigneur » de la colonie. Celui-ci aurait comme première tâche d’assigner un Intendant qui serait totalement indépendant des activités de la société, et agirait a titre de premier représentant du sénat sur ce monde. Cet intendant devait être approuvé par le sénat. Cette façon de faire était largement répandue au sein des colonies de la république et avait déjà fait ses preuves sur plusieurs autres mondes. Le contrat devait être révisé à tous les trois cents ans, ou sur recommandation de l’intendant.
Koba ne comptait qu’une seule grande ville : Turkoba. Les fondateurs Advozsec avaient choisi comme emplacement pour l’érection de la métropole Kobanne, un point centrale du monde ou les trois peuples fondateurs pouvaient facilement y accéder. La ville fut donc construite au croisement de la Faille Advozsec et de la Grande Mer du Sud, juste à l’ouest de la Plaines Occidentale et au sud des propriétés Advozsecs. Un pont aérien avait été construit au dessus du delta de la rivière qui coulait de la Faille Advozsec vers la Grande Mer de Sud, pour permettre aux Squalris d’atteindre la capitale sans problèmes.
Au centre de la ville, se dressait un gigantesque spatioport pourvu d’énormes entrepôts et de hangars, rien à voir avec les petites pistes aménagées un peu partout sur la partie orientale du continent par les commerçants Squalris. Le spatioport était ceinturé d’un grand boulevard, duquel partait une large avenue dans chaque direction. Ces avenues traversaient la ville d’un bout à l’autre, et rejoignaient une autoroute qui encerclait le tout. Au nord-ouest de la ville, dans les premières collines menant aux montagnes, on avait aménagé une luxueuse villa pour l’intendant ainsi que toutes les commodités politiques, diplomatiques et quelques ambassades. On y avait aussi aménagé toutes les installations nécessaires pour accueillir la garde national; une légion armée se rapportant directement à l’intendant et indépendante des Advozsecs. Au sud-ouest, on avait voulu favoriser le commerce à grande échelle. Les Squalris avaient dressé les plans de cette partie de la ville. Contrairement aux Advozsecs, les Squalris aiment le beau, le luxe et tout ce qui peut démontré leur réussite social. Ils ont donc aménagé cette partie de la ville sur le model d’Ifmix VI, leur planète d’origine. Ils avaient pris soin d’aménager des parcs et des aires de repos, sans oublier de larges allées pour facilité les déplacements. Ce secteur de la ville était très paisible même s’il était consacré au commerce. Le reste de la ville avait été construit sans tenir compte de critères d’esthétique précis. On avait plutôt privilégié les aspects pratiques. La majeure partie des usines importantes était dispersée à travers le reste de la ville, séparées par des entrepôts, des immeubles d’habitation ou autres aires de service. Un coin de pays qu’on aurait préféré ne pas connaître.
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| | | Hemel Apprenti(e) Plume
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| Sujet: Re: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mer 20 Sep - 20:24 | |
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Tulak, le grand Seigneur de guerre Advozsec était attablé à son modeste bureau en pierre de Riflor, sa planète d’origine. Il étudiait attentivement les nombreuses colonnes de chiffres représentant le rendement de tous ses actifs, incluant toutes les colonies qu’il dirige, en compagnie de Deuji son droïd protocolaire, aussi responsable en grande partie des questions comptables. Tulak était l’unique héritier de la dynastie Roo’k et d’un gigantesque empire financier que ses ancêtres avaient établis depuis plusieurs centaines d’années grâce notamment, à l’exportation des systèmes anti-sismiques qu’ils avaient mis au point et dont ils avaient le monopole, de la bordure intérieur au noyau. À la mort de son père, « Tulak le Terrible » comme certains l’appelaient, avait pris la relève en tant que « Seigneur » de plusieurs dizaines de colonies de la bordure intérieur.
— Ce doit être les pires résultats que je n’ai jamais vue 2J, dit il au droïd d’un air sévère.
— En fait maître, il y a 437 ans, lorsque votre aïeul le Seigneur Turkaal Roo’k à investi dans le démarrage de 26 colonies au cours du même trimestre…
— SUFFI ! L’interrompit sèchement le maître.
« … les résultats avaient été catastrophiques, mais les choses ont vite rentrées dans l’ordre, avec la balance des écritures, au trimestre suivant », poursuivi pour lui-même, le droïd effrayé.
— Puisque tu as une réponse pour tout, explique moi donc la cause de ce désastre? Demanda le maître.
— Les résultats dans les colonies sont tout simplement exécrable mon Seigneur. J’ai vérifié chacune des entrées avec Messire Niac Nolb, et il est formel, ces chiffres sont exacts. Partout, dans toutes les colonies la productivité, les récoltes et le commerce est en baisse, mais surtout à Koba, où c’est tout simplement la catastrophe.
— Où est cet avorton? Demanda l’Advozsec.
— La dernière fois que je l’ai vu il était à son bureau, maître. Répondit Deuji, de plus en plus inquiet. Est-ce que je peux quitter maintenant?
— TOI, TU NE BOUGES PAS ! Cria le chef. Tu restes là, au cas ou j’aurais besoin de tes données, ajouta-il tout en appuyant sur un bouton de la console de communication.
— Oui Monsieur, que puis-je pour vous? Répondit une voie rauque dans le haut-parleur.
— Nolb, dans mon bureau immédiatement. Ordonna Tulak.
— J’arrive tout de suite patron. Répliqua la voie.
Niac Nolb était un contrôleur financier Sullustéen, aux services de la « Catastrophe Technologie Corps », depuis plusieurs années, pour satisfaire les exigences de la république et du sénat galactique, qui refusait formellement de traiter avec des droïds.
Le Sullustéen fit son entrée dans le bureau du seigneur Tulak.
— Mon chère Niac, Commença Tulak. Auriez-vous l’amabilité d’éclairer nos lanternes, demanda t-il en lui lançant au visage la pile de papier qu’il tenait. Le contrôleur fronça les sourcils, tout en attrapant le rapport que venait de lui lancer son supérieur, regarda le droïd, puis revint vers son employeur.
— De quoi s’agit-il au juste? Osât il.
— Vous pensez peut être que nous voulons vous entretenir de la couleur des plafonds Monsieur Nolb… LES RÉSULTATS FINANCIERS DES COLONIES, SOMBRE IDIOT, vociférât le tyran.
— J’ai déjà fournis toutes les données à Deuji, répondit craintivement le Sullustéen avec un regard sévère à l’endroit du droïd.
— Les données! Je les ai déjà toutes vues! Se sont des explications que je veux. Cette boîte de ferraille me dit que la situation se dégrade dans tous les secteurs de toutes les colonies, et encore plus sur Koba, l’un de nos joyaux. J’exige des précisions.
— Comme je l’avais prévue, Monsieur Roo’k, les colonies commencent à se révolter, commença timidement le comptable.
La colère de Tulak s’envenimait par l’impertinence de son employé. Il serra fermement le poing sur son arme avant de crier :
— QUE VOULEZ VOUS DIRE?
— Depuis que vous avez décimé toutes ces familles il y a quelques années, poursuivi Niac Nolb, des petits groupes de révolutionnaires se sont formés un peu partout sur toutes les colonies et surtout sur Koba. Les humains qui ne sont pas encore esclaves, sont écrasés par vos taxes…
— Comment osez vous?
— Votre père, lui…
Sans plus attendre, le Seigneur Tulak dégainât son vibro-sabre, fou de rage par l'audace du Sullustéen, lui trancha la gorge, sans crier garde. Alors que son collègue s’effondrait dans une mare de sang, 2J tout effrayé chercha tant bien que mal à s’éloigner à bonne distance de son maître. L’Advozsec se tourna vers l’un des gardes à l’entrée de son bureau et lui ordonna : — Nettoyez moi ce foutoir, et faite préparer ma navette immédiatement. Nous partons sur le champ pour Turkoba.
Puis se tournant vers le majordome qui était accouru en entendant tout ce bruit.
— Appelez la SoroSuub, qu’ils m’envoient un nouveau contrôleur. Puis, désignant Deuji de son pouce par-dessus son épaule, cet hurluberlu va lui fournir toutes les informations qu’il aura besoin à notre retour.
La SoroSuub était une entreprise Sullustéenne très lucrative et très bien vue dans toute la galaxie. Elle formait entre autre, les meilleurs contrôleurs financiers de la galaxie. Toutes les entreprises de grande envergure qui faisaient affaire avec le sénat galactique ou la république, n’engageaient que des contrôleurs formés par la SoroSuub.
Ignorant si il devait suivre ou si il devait rester, 2J commença à bégayer :
— M… Mais… Maître… qu… qu’est-ce… qui…
— Toi, la boîte de conserve, tu te tais et tu me suis…
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| | | Hemel Apprenti(e) Plume
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| Sujet: Re: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mer 20 Sep - 20:27 | |
| CHAPITRE II
Yaddle avait passé une grande partie de la nuit à méditer dans la salle des fontaines, bien installée dans un coin tranquille. Trop excitée pour dormir, tournant et se retournant dans son lit, elle avait décidé de se lever et de venir ici aux pieds des fontaines pour se calmer un peu. La veille, elle avait été convoquée pour paraître devant le conseil aux premières heures de la matinée avec son maître. Comme le lui avait laissé entendre son maître, elle allait sûrement être reçue Chevalier Jedi. Pour l’occasion, elle se devait d’être au meilleur de sa forme. Malheureusement pour la padawan, comme tout ceux qui sont déjà passés par là avant elle, elle n’arrivait pas à dormir.
Yaddle appartenait à la même espèce que maître Yoda, qui avait toujours caché les secrets de sa race et de ses origines. Elle suivit son exemple et décida de continuer à protéger ces secrets. La padawan avait rejoint l’ordre Jedi à l’age de 131 ans, ce qui est relativement jeune pour cette espèce qui a une longévité de presque 1 000 ans. Elle est âgée aujourd’hui de 277 ans et est l’apprenti du Maître Polvin Kut depuis plus de 27 ans. Un lien très fort s’était établi entre le maître et l’élève. Elle espérait fortement le rencontrer avant l’heure de leur citation devant le conseil. En fait, toute la nuit elle avait souhaité le voir pour qu’il réponde à toutes ses questions, mais jamais elle n’oserait aller le déranger dans ses quartiers privés. Elle attendrait de le rencontrer à la cantine pour le petit déjeuner.
Juste avant les premières lueurs du soleil artificiel de la salle des fontaines, Yaddle se leva et se rendit lentement à la cantine, espérant que son maître s’y rendrait aussi tôt qu’elle, pour prendre son petit déjeuné, avant de se rendre à la salle du conseil. Elle prit son temps et mangea lentement, tout en réfléchissant à toutes les questions qu’elle avait à poser à son maître, concernant la cérémonie qui ferait d’elle une véritable Chevalier Jedi. Elle avait passé plus d’une heure à la cantine, sans voir son maître, lorsqu’elle décida de se rendre dans ses quartiers pour faire un brin de toilette afin d’être fraîche et dispos, pour la journée qui l’attendait.
Lorsqu’elle ressortit de ses appartements, il restait encore presque une heure avant le moment fatidique. Elle décida de retourner à la salle des fontaines pour continuer à méditer et calmer son impatience. Elle venait tout juste de s’installer lorsque son maître fit son entrée.
— Bonjour Yaddle, dit-il doucement, j’étais certain, que je te trouverais ici. As-tu passé une bonne nuit? As-tu bien dormi?
— Ho! Bonjour Maître Polvin, répondit Yaddle. Son visage crispé, s’apaisa enfin. Elle baissa les yeux, et répondit : à vos deux questions maître, non, répondre je dois. Tout la nuit, tourmenté mon esprit était. Tant de questions à vous poser j’ai. Toute la matinée, vous chercher, je vous ai…
Comme ils le faisaient souvent, Polvin Kut s’assit en contrebas devant sa padawan, de façon à avoir le visage à la même hauteur qu’elle.
— Ho là! Quelle affreuse nuit! Dit il en souriant. Beaucoup de réponses, essayer de trouver, je vais, dit-il en se moquant amicalement.
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| | | Hemel Apprenti(e) Plume
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| Sujet: Re: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mer 20 Sep - 20:30 | |
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La navette de Tulak Roo’k venait tout juste de quitter l’espace de Riflor lorsque 2JTJ décida enfin d’aller rejoindre son maître occupé à lire et relire différents rapports et plans stratégiques.
— M mmm… Maître ! Dit-il nerveusement, je ne voudrais pas vous importuner... Le maître redressa la tête et regarda le droïd droit dans les capteurs visuels
— Ça a besoin d’être important! J’ai demandé qu’on ne me dérange sous aucun prétexte. Mais tant qu’à avoir commencé, pourquoi pas continuer mon gars!
— Je viens de me rappeler que votre seigneurie a un rendez-vous de prévu pour demain avec Ottwo Arry’ik, de la guilde du commerce.
— Pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt! Dit le maître décontenancé.
— Mais… Eu,,, E… J’…
Sans plus tenir compte du droïd, le seigneur Advozsec appuya sur une touche de sa console com et s’adressa directement au pilote. — Changement de cap capitaine!
— Il était moins une Chef, nous allions entrer dans l’hyperespace. Quelle est la nouvelle destination? S’enquis le pilote.
— Nous allons rendre visite aux Gossams sur Castell. Lorsque nous serons dans le système, contactez les responsables de la guilde du commerce, ils vous communiqueront les coordonnées d’atterrissage.
— Nouvelles coordonnées programmées Chef. Nous en avons pour au moins dix heures standard. Nous passons en hyperespace dans cinq secondes… Trois, deux, un.
Tulak et Deuji virent les étoiles s’étirer en longs faisceaux lumineux, par les hublots de la navette.
— Nous avons dix heures pour peaufiner nos stratégies, je vais avoir besoin de beaucoup de données et informations mon pote.
Deuji était à la fois encouragé par le fait de se faire appeler « mon pote » par son tyran de Maître, mais aussi exacerbé par tant de désinvoltures.
— Je veux bien vous aider à… « Peaufiner » Messire Roo’k, mais j’aimerais bien comprendre votre « stratégie » derrière toutes ces réunions secrètes avec les Neimoidiens, la Fédération du Commerce, l’Alliance des Corporations, le Clan Bancaire Intergalactique, le Techno Syndicat et maintenant la Guilde du Commerce, finit-il par dire.
— Nous sommes rendus à un point tournant de notre histoire, dit l’Advozsec. Notre Corporation est rendue trop grosse pour le statu quo et pas assez pour poursuivre seule sa croissance. La Galaxie est remplie de vautours prêts à tout pour nous avaler. J’évalue donc toutes les avenues possibles pour poursuivre la croissance et garder le contrôle de la corporation, et surtout, élargir notre monopole vers la ceinture extérieur. Tulak fit une pause et poursuivi : donnes moi tout ce que tu as sur la Guilde.
— D’accord, fit 2J en concentrant toute son attention sur ses modules de mémoire. Bon, la Guilde du Commerce est un regroupement de quelques dizaines de très grandes corporations, toutes engagées dans le commerce intergalactique de matières premières. Elles se sont regroupées pour maximiser leurs profits et réduire le nombre de concurrents potentiels. La guilde assure son leadership en étouffant toutes formes de technologies alternatives potentiellement concurrentielles et est prête à soudoyer quiconque des hautes sphères politiques de la république et sénatoriales. Elle contrôle en grande partie les tarifs en vigueurs et n’hésite pas à écraser toutes les petites entreprises qui ont refusées de se rallier à elle, ou les force à y entrer lorsqu’elles sont en difficulté.
— Matières premières! Fit Tulak, je ne crois pas que ça nous concerne beaucoup cette histoire là.
— Les Squalris font bien un peu de commerce avec eux Maître, répondit le droïd, mais très peu. Nous utilisons toutes les matières premières que nous produisons, et devons même en acheter à l’occasion. C’est vous qui avez entré en contact avec eux en premier. Je ne crois pas que s’était une très bonne idée d’attirer leur attention sur nous Messire.
— Allons, il ne faut pas avoir peur, après tout, il ne s’agit que d’une visite de courtoisie, si jamais cela devait se compliquer, dis toi bien que nous avons une des meilleures armées du secteur.
— Mais Seigneur, eux, ils ont « DES » armées de droïdes araignées et d'araignées traqueurs.
— En cas de besoins, la fédération du commerce sera toujours très heureuse de nous donner un coup de main...
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Dernière édition par le Mar 21 Nov - 16:13, édité 1 fois | |
| | | Hemel Apprenti(e) Plume
Nombre de messages : 92 Age : 61 Localisation : Very far a way Emploi : Directeur Technique Date d'inscription : 06/09/2006
| Sujet: Re: LE JEDI FANTÔME I : Un siècle à l'ombre Mar 21 Nov - 16:13 | |
| La réunion du FLK durait depuis plusieurs heures déjà, la fatigue se lisait sur tous les visages, surtout sur ceux de Janika et Chunsken qui avaient passés toute la nuit précédente à installer et faire sauter des explosifs à l’autre bout du monde.
— Nous avons travaillé très fort ce soir mes amis, dit finalement Joen Loak. Aujourd’hui, deviendra peut-être une date historique dans les annales de Koba. Nous avons dressé ce soir les grandes ligne de se qui deviendra très bientôt le « Manifeste FLK National ». NOTRE Manifeste! La majorité de nos articles ont été adoptés à l’unanimité. Notre premier article est claire et sans équivoques : notre raison d’être est d’abord et avant tout de contrer toutes formes d’esclavage sur Koba, et nous n’excluons pas la possibilité d’aider d’autres mondes à se libérer de l’esclavage. Malheureusement, certain d’entre nous devront faire des compromis. Certain des articles que nous avons adoptés ce soir, n’ont pas été votés à l’unanimité, mais plutôt à la majorité. Il a donc été décidé que le FLK n’hésiterait pas à utiliser la violence pour parvenir à ses fins, et que l’assassinat du seigneur Tulak ou de l’intendant Kla’a pourraient être considérés, advenant la nécessité.
La désolation se lisait sur certains visages.
— Il est maintenant temps de nous séparer, poursuivi le leader. Demain, j’aurai déjà rejoins les représentants des autres factions. Il est impératif que d’ici mon retour, vous soyez extrêmement discrets. Poursuivez vos activités normales le plus simplement possible. Si tout va bien, je devrais être de retour dans une semaine. Sinon, vous devrez prendre le relaie.
Joen avança sa main droite, paume vers le sol, au centre de la pièce puis, à tour de rôle, tous limitèrent. Lorsqu’ils furent tous en contact, ils s’écrièrent :
« Pour Koba! »
Avant de se retourner et de quitter définitivement le local du FLK, Joen chercha du regard, les yeux de Janika. Il y lu une grande inquiétude qu’il tenta de réconforté d’un simple haussement des sourcils.
Tous rentrèrent chez eux, en silence pour la plus part. Ils retournaient, vaquer à leurs occupations comme leur avait demandé leur chef. Janika marchait lentement sans dire un mot et le visage sombre, aux cotés de Chunsken qui respectait son silence.
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